Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Ben Zimet Mireille Dargent et Micha Zivomir Miletic
Jean Pierre Bouyxou et Monica Swinn a droite
Lieva Lone et Patricia Hermenier
Lieva Lone et Patricia Hermenier
Lieva Lone et Patricia Hermenier
Patricia Hermenier et Lieva Lone
Willy Bracque et Paul Bisciglia
Joëlle Coeur Tina John Rico le capitaine Willy Braque le bosco Paul Bisciglia Paul Lieva Lone une naufragée Patricia Hermenier une naufragée Louise Dhour Louise, la taulière Ben Zimet l'exorciste Micha Zivomir Miletic le Mal Mireille Dargent le clown Isabelle Copejans la serveuse Yves Collignon l'amant de la serveuse Jean-Pierre Bouyxou un marin Monica Swinn une fille à la taverne Anna Watican une fille à la taverne Véronique Fanis une fille à la taverne Jacqueline Priest une fille à la taverne Jean-Jacques Renon le travestit Gilbert Schnarrbach un marin Sylvio Dieu un marin Yann un marin Jio Berk un marin Raphaël Marongiu le marin à la poupée Dracula Burr Jerger le prêtre sur la plage
SCENARIO Jean Rollin ; IMAGE Jean-Jacques Renon ; SON Luiggi Demeyere ; MONTAGE Michel Patient ; PRODUCTION Jean Quérut (Général Films) Lionel Wallman (Nordia Films) et Jean Rollin (ABC Films) ;
Sous la coupe de la belle et perverse Tina, un trio de naufrageurs attire des bateaux sur les récifs. Deux jeunes filles rescapées d'un naufrage, après avoir été livrées à la brutalité des bandits, sont laissées pour mortes...
« Après La Rose de fer qui se voulait « film d'auteur », Les Démoniaques marque un retour au cinéma alimentaire. Pourtant, l'extrême richesse du scénario, les implications de l'intrigue qui aboutissent à une sorte de film-délire, la profondeur et la sincérité du ton laissent entrevoir de toutes autres ambitions (...) Les Démoniques réunissent, sans parvenir à en faire la synthèse les pires et les meilleurs aspects de l'œuvre de Jean Rollin. Au passif du film, un scénario mal construit qui fait trop régulièrement alterner des séquences fortes avec des moments de remplissage (...) un dialogue maladroitement parodique (...) des acteurs très mal dirigé qui font à peu près ce que bon leur semble (...) de trop nombreuses séquences sexy (...) A l'actif du film, une intrigue débordante d'intelligence et d'humour, une imagination originale et souvent percutante, quelques moments qui ont visiblement davantage intéressé le réalisateur et dont il a su faire du très grand cinéma (...) Rollin a un sens inné de la nature et il sait comme personne faire valoir un décor (...). Au total, il s'agit d'une œuvre bâtarde, souvent passionnante, mais dont l'absence totale de rigueur donne la sensation un peu gênante que le réalisateur est un véritable artiste mais qu'il ne sait pas (ou ne cherche pas) à maîtriser et à canaliser une inspiration foisonnante. (...) Les Démoniaques sont un demi-échec, mais supérieur à beaucoup de parfaites réussites : cependant la richesse du film évoluant de la parodie grimaçante à l'émotion intense, risque de dérouter plus d'un spectateur, accoutumé à un cinéma fantastique plus académique sinon moins inspiré. » - Jean-Marie Sabatier, La saison cinématographique, 1974
« (...) L'intrigue débridée est digne de Gaston Leroux, si cher à Rollin, et privilégie l'impact poétique des images sur le récit. Rollin parvient à retrouver la force brute d'une littérature qui n'hésite pas à amplifier ni les caractères ni la violence, soutenues par une excellente partition musicale (...) » - Christophe Bier, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.
« Pour tenir le rôle de Tina la naufrageuse, nous avions la splendide Joëlle Coeur (Joëlle Cul, comme elle s'appelait elle-même), magnifique créature que j'avais déjà fait jouer dans Tout le monde il en a deux et Jeunes Filles impudiques. Elle disparut à l'arrivée du X, qui ne lui convenait pas. Cette étoile filante apprenait peu à peu à jouer, et dans Les Démoniaques elle est véritablement électrique (...) » - Jean Rollin, MoteurCoupez ; mémoires d'un cinéaste singulier, 2008