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Edouard Mathe et Louise Lagrange
Florense Simoni et Jeanne Marie Laurent
Germaine Rouer et X3 le concierge
Les Vampires L Homme des poisons
Les Vampires L Homme des poisons
Les Vampires L Homme des poisons
Les Vampires L Homme des poisons
X1 le directeur du Mondial au centre
Édouard Mathé Philippe Guérande Musidora Irma Vep Marcel Lévesque Oscar Mazamette Frederik Moriss Vénénos Louise Lagrange Jane Brémontier Jeanne Marie-Laurent Mme Brémontier Suzanne Le Bret une vampire Germaine Rouer Augustine Charlet Florense Simoni Mme Guérande
SCENARIO Louis Feuillade ; IMAGES Manichoux ; PRODUCTION Léon Gaumont
Neuvième épisode de la série LES VAMPIRES sorti le 2 juin 1916
Philippe Guérande prépare ses fiançailles avec Jane Brémontier. Les Vampires tentent de saisir l’occasion de se débarrasser de leur ennemi le plus acharné. Ils empoisonnent le champagne qui doit être servi pendant la cérémonie. En gratification de ses bons services, le concierge reçoit une bouteille. Il sera finalement la seule victime du complot. Sa femme parvient à prévenir les convives à temps. Philippe tente de mettre sa famille à l’abri à quelque distance de Paris. Irma Vep parvient à le suivre. Elle est capturée par Philippe, puis délivrée par Vénénos, le nouveau chef des Vampires.
Au sortir de la guerre, la critique cinématographique naissante (avec Louis Delluc pour chef de file) tourna le dos à Feuillade considéré comme un tâcheron dénué de toute ambition artistique. Sa faveur allait aux recherches formelles de nouveaux cinéastes comme L’Herbier ou Gance.
Georges Sadoul, dans son "Dictionnaire des cinéastes", note le revirement de la critique : « Après la guerre, ce pionnier se trouva renvoyé parmi les « vieilles lunes », et traité d’épicier. Mais depuis 1950 sa stature n’a cessé de grandir et cet « honnête artisan » peut être désormais rangé parmi les grands maîtres du cinéma »
René Clair, qui était dans les années 1920 de ceux qui jugeaient sévèrement l’œuvre de Feuillade, revient sur ses positions dans un entretien avec France Roche diffusé en 1965 :
« Aujourd’hui, les films de Feuillade m’intéressent beaucoup plus qu’autrefois. D’abord, il y a chez Feuillade un côté d’évocation du Paris de son époque qui est très important. Je ne dirai pas que c’est particulièrement artistique mais c’est très émouvant. Et puis Feuillade avait certainement un don : il savait raconter, il avait le sens de l’action. Un sens un peu particulier, la descendance du cinéma français d’avant 1914 (ce n’était pas encore le rythme américain). Il savait tenir son public comme un romancier populaire sait tenir son public. C‘est tout à fait remarquable comme invention »