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  • Le roi danse 
    Gérard Corbiau - 2000
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    Distribution :


     Benoît Magimel dans Le roi danse
     
     
    Benoît Magimel 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le roi danse Le roi danse

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    1 Commentaire

    Jipi

    Date : 03-04-2021 Heure : 12:43:26



    Avant de régner, cet enfant devenu roi, brillant de tous ses feux, s’impose par la danse, à l’aide d’une machinerie efficace, aménageant devant une cour effarée, un système solaire constitué de familles naguère en luttes apaisant momentanément leurs conflits par l’adoration. Une mesure férocement tapée par un compositeur aux ordres, transporte merveilleusement un monarque en puissance de la domination matriarcale, vers la solitude des hautes sphères dans une magnifique illumination à faire pâlir les étoiles. Les plaisirs abondent loin d’un peuple affamé. La cour complote tout en se soumettant et se divertissant de plaisirs interdits. Les pièces loufoques du Poquelin déclenchent des rires aussi incompréhensibles que leurs sujets. Une chute malencontreuse démontre que personne n’est Dieu sur cette terre, dont les seuls repères ne sont et ceci uniquement que pour quelques privilégiés positionnés au dessus d'un peuple analphabète que l'hypothétique durée de l'estime et de l'encadrement d’un jeune roi, focalisé par les arts et leurs continuels renouveaux. Le roi danse entouré d'un arrivisme enfariné servile et démoniaque, tourmenté par l'apport et l'entretien permanent d'une diction ou d'une inspiration qu’il faut fournir à tout instant afin de survivre. Ici la faiblesse ne pardonne pas seule l'étonnante musique de Jean-Baptiste Lully se distingue par sa vitalité d'une époque crasseuse et mesquine sous l'emprise de la tuberculose et de la gangrène. Dont l'échéance inévitable s'exprime par l’intermédiaire des derniers instants d’un esprit déchu crachant le sang d’une époque impitoyable qu'il abandonne abandonné de tous dans d’atroces souffrances. The show must go on