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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Marcelle Chantal Elsa Barienzi Jules Berry André Leclerc Lucien Baroux Charles Plantel Marcel André Maître Lebel Paul Clerget le président du tribunal Armand Lurville l'avocat général Léon Arvel le juge d'instruction Jean Gobet l'ami journaliste Pierre Piérade l'huissier du palais Léonce Corne le tailleur Robert Ozanne le valet de chambre d'Elsa Pierre Sarda l'avocat stagiaire Nicole de Rouves l'entraîneuse Alsonia l'amie d'Elsa Jacques Beauvais un maître d'hôtel Georges Bever l'huissier de la mairie Marcel Rouzé le barman du Fouquet's Palmyre Levasseur la concierge Albert Malbert le cafetier Emile Saulieu le greffier Claude Marty l'inspecteur Ghislaine Mariange Jacques Mattler un invité chez Elsa Philippe Richard l'huissier audiencier
Document sans nom
Réalisateur : Yves Mirande
Scénario et dialogues : Yves Mirande
Supervision technique et montage : Léonide Moguy
Image : Michel Kelbert
Caméra : Philippe Agostini, Louis Née
Montage : Marcelle Saysset, assistée de Jean Aron
Son : Marcel Courmes
Musique : Jean Lenoir
Décors : Eugène Lourié
Assistants à la réalisation : Léonide Moguy, Françoise Giroud
Directeur de production : Roger Le Bon
Production : André Daven - Productions André Daven / Société des films Osso
Distribution : Alliance cinématographique européenne
Sortie le 27 décembre 1935
Elsa Barienzi est la maîtresse du banquier Gouldine, un homme mêlé à des affaires douteuses dont la rumeur annonce la chute prochaine. Elsa, qui n’a pas la nationalité française, redoute d’être expulsée. Pour régulariser sa situation Maître Lebel - un ami avocat qui ne cache pas ses sentiments pour elle - lui propose de contracter un mariage blanc. Lebel lui propose même un « mari » idéal : André Leclerc. Joueur, désargenté et beau parleur, celui-ci partage son appartement avec son ami Charles. Moyennant une forte somme d'argent, André accepte de passer devant monsieur le maire. Mais la mariée est belle et André se prend au jeu…
CRITIQUE(S):
« Premier film important d’Yves Mirande comme metteur en scène et œuvre capitale pour la compréhension du cinéma français des années 30. Cette comédie de mœurs (genre où a longtemps excellé le cinéma français) est portée à la fois par un dialogue vif, brillant, nerveux, abondant mais complètement affranchi des conventions théâtrales, et par l’élégance, le charme, le dynamisme, l’énergie électrique des acteurs, en tête desquels figure jules Berry dans ce qui est peut-être le rôle le plus riche et le plus nuancé de toute sa carrière. (…) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films, Coll. Bouquins, Robert Laffont, 1992
« De cette intrigue boulevardière, au sens non galvaudé du terme, (…) Yves Mirande et Léonide Moguy (…) tirent une des comédies les plus réussies, les plus réjouissantes et les plus secrètement gay friendly, voir carrément crypto gay, jamais tournées dans la France de l’entre-deux-guerres. (…) Finesse de l’ensemble oblige, ce n’est pas un sentiment de frilosité, où même d’hypocrisie de la part des auteurs que procure, à l’arrivée, le traitement tout en non-dits du très ambigu couple Baroux-Berry, mais bien d’immense pudeur. On s’en fout au fond, de savoir si ces deux-là couchent ensemble (…) En premier lieu, parce que c’est peut-être préférable, finalement, de ne pas savoir, ensuite parce que Lucien Baroux le dit très bien, en s’accompagnant à la guitare face à un Jules Berry (exceptionnellement silencieux) fumant sans mot dire, dans ce qui reste assurément l’une des plus jolies chansons jamais interprétées dans un film français des années Trente : l’amitié vaut bien mieux que l’amour. » - Armel de Lorme, Encyclopédie des longs métrages français de fiction 1929-1979, vol. 3, 2011
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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Jules Berry et Nicole de Rouves
Marcelle Chantal Elsa Barienzi Jules Berry André Leclerc Lucien Baroux Charles Plantel Marcel André Maître Lebel Paul Clerget le président du tribunal Armand Lurville l'avocat général Léon Arvel le juge d'instruction Jean Gobet l'ami journaliste Pierre Piérade l'huissier du palais Léonce Corne le tailleur Robert Ozanne le valet de chambre d'Elsa Pierre Sarda l'avocat stagiaire Nicole de Rouves l'entraîneuse Alsonia l'amie d'Elsa Jacques Beauvais un maître d'hôtel Georges Bever l'huissier de la mairie Marcel Rouzé le barman du Fouquet's Palmyre Levasseur la concierge Albert Malbert le cafetier Emile Saulieu le greffier Claude Marty l'inspecteur Ghislaine Mariange Jacques Mattler un invité chez Elsa Philippe Richard l'huissier audiencier
Réalisateur : Yves Mirande
Scénario et dialogues : Yves Mirande
Supervision technique et montage : Léonide Moguy
Image : Michel Kelbert
Caméra : Philippe Agostini, Louis Née
Montage : Marcelle Saysset, assistée de Jean Aron
Son : Marcel Courmes
Musique : Jean Lenoir
Décors : Eugène Lourié
Assistants à la réalisation : Léonide Moguy, Françoise Giroud
Directeur de production : Roger Le Bon
Production : André Daven - Productions André Daven / Société des films Osso
Distribution : Alliance cinématographique européenne
Sortie le 27 décembre 1935
Elsa Barienzi est la maîtresse du banquier Gouldine, un homme mêlé à des affaires douteuses dont la rumeur annonce la chute prochaine. Elsa, qui n’a pas la nationalité française, redoute d’être expulsée. Pour régulariser sa situation Maître Lebel - un ami avocat qui ne cache pas ses sentiments pour elle - lui propose de contracter un mariage blanc. Lebel lui propose même un « mari » idéal : André Leclerc. Joueur, désargenté et beau parleur, celui-ci partage son appartement avec son ami Charles. Moyennant une forte somme d'argent, André accepte de passer devant monsieur le maire. Mais la mariée est belle et André se prend au jeu…
CRITIQUE(S):
« Premier film important d’Yves Mirande comme metteur en scène et œuvre capitale pour la compréhension du cinéma français des années 30. Cette comédie de mœurs (genre où a longtemps excellé le cinéma français) est portée à la fois par un dialogue vif, brillant, nerveux, abondant mais complètement affranchi des conventions théâtrales, et par l’élégance, le charme, le dynamisme, l’énergie électrique des acteurs, en tête desquels figure jules Berry dans ce qui est peut-être le rôle le plus riche et le plus nuancé de toute sa carrière. (…) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films, Coll. Bouquins, Robert Laffont, 1992
« De cette intrigue boulevardière, au sens non galvaudé du terme, (…) Yves Mirande et Léonide Moguy (…) tirent une des comédies les plus réussies, les plus réjouissantes et les plus secrètement gay friendly, voir carrément crypto gay, jamais tournées dans la France de l’entre-deux-guerres. (…) Finesse de l’ensemble oblige, ce n’est pas un sentiment de frilosité, où même d’hypocrisie de la part des auteurs que procure, à l’arrivée, le traitement tout en non-dits du très ambigu couple Baroux-Berry, mais bien d’immense pudeur. On s’en fout au fond, de savoir si ces deux-là couchent ensemble (…) En premier lieu, parce que c’est peut-être préférable, finalement, de ne pas savoir, ensuite parce que Lucien Baroux le dit très bien, en s’accompagnant à la guitare face à un Jules Berry (exceptionnellement silencieux) fumant sans mot dire, dans ce qui reste assurément l’une des plus jolies chansons jamais interprétées dans un film français des années Trente : l’amitié vaut bien mieux que l’amour. » - Armel de Lorme, Encyclopédie des longs métrages français de fiction 1929-1979, vol. 3, 2011
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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