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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Brigitte Lahaie Hélène Patrice Cuny Bertrand Karine Gambier Maguy, la bonne Jean-Pierre Armand Hector, le palefrenier Robet Le Ray Ralph, le majordome Lydie Sophie Bulle Geneviève Hue Christel Lauris Dominique Aveline Toni Morena Gérard Grégory les membres du club le cheval Fou
Document sans nom
Réalisation : Francis Leroi
Scénario et dialogues : Francis Leroi
Image : François About
Montage : Annabelle Le Doeuff
Musique : Jean-Pierre Pourret, Dany Darras
Assistant réalisateur : Pierre B. Reinhard
Directeur de production : Richard Bigotini
Production : Les Films de Palais Royal
Tournage : 1977,
Extérieurs : Château de la Bûcherie, Saint-Cyr-en-Arthies (95)
Distribution : Alpha France
Sortie le 5 avril 1978
Hélène a épousé Bertrand. Après une cérémonie des plus classiques, elle s’apprête à vivre la nuit de noce romantique dont peuvent rêver toutes les jeunes filles. Mais Bertrand l’abandonne pour courir à son club libertin. Les jours passent et Hélène se sent de plus en plus délaissée. La voila assaillie par de violentes pulsions érotiques qui la conduisent à s’offrir aux domestiques. Pulsions qui, suivant les instructions de Bertrand, ont été provoquées par l’absorption de plusieurs aphrodisiaques. Hélène est en fait initiée à son insu aux jeux de l‘amour. Quand Bertrand juge le moment venu, il fait faire à sa femme une entrée triomphale dans le monde du libertinage.
CRITIQUE(S):
« Voici enfin une bonne surprise. Contrairement aux nombreux films qui se contentent de situations répétitives et d‘images bâclées JE SUIS A PRENDRE se distingue par la cohérence de son scénario, la beauté formelle de ses prises de vues et les trouvailles visuelles. Ici le propos va beaucoup plus loin que la simple accumulation d‘accouplements ; Francis Leroi tourne en dérision la cérémonie et l‘éthique du mariage pour réhabiliter ce que l‘on a coutume d‘appeler vice, et il conclut son film par une séquence qui nie vigoureusement et joyeusement les habitudes morales de notre temps. Pour établir sa thèse, il utilise les clichés et les stéréotypes du genre porno : le huis-clos du château, l‘absence de problèmes d‘argent, le club privé, la présence de domestiques complices, l‘architecture au service du voyeurisme. Grâce aux recherches formelles et à l‘esthétisme (parfois à la limite du gratuit) de sa mise en scène, Francis Leroi parvient à créer une atmosphère d‘envoûtement qui pousse la jeune héroïne aux débordements sexuels filmés avec la franchise qui convient au genre porno. Or, dans JE SUIS A PRENDRE, on ne se contente plus des effroyables inserts ennuyeux. Chaque scène érotique s’harmonise avec un contexte décoratif ou sonore. (…) Le film se termine par l’apologie de l’hédonisme collectif, sur fond de refus des morales anciennes. Dans cette séquence, Francis le roi est peut-être moins heureux ; il n’évite guère les pièges du déjà-vu des innombrables partouzes filmées. Mais comme il a su lui donner une signification, cette séquence demeure supérieure à toutes celles que nous ont proposées jusque-là les auteurs de la production porno. » - Raymond Lefèvre, La Saison cinématographique 1978
« JE SUIS A PRENDRE est un film concentré et ambitieux. Leroi, à la façon des romantiques, utilise la nature non seulement comme un décor mais comme un contrepoint de l‘évolution intérieure de son héroïne et comme matrice de sa renaissance. Mais la poésie indéniable de certaines séquences est vite opposée à celles du club privé qui sont traitées d‘une manière ironique et nihiliste (…) La critique sociale et le sens de l‘implication sociale confèrent une tension sourde et continue à la plus paisible des séquences (…) Sans doute l’un des plus beaux rôle hard de Brigitte Lahaie, celui d‘une femme instinctive et fragile, sorte de Joan Fontaine à la scandinave, en butte à des maléfices hitchcockiens (…) » - Francis Moury, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
Note Alain S. : Lors de l'émission "Le divan" du 14/03/2017, Brigitte Lahaie dit que c'est son meilleur film X, son préféré.
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Christel Lauris et Sophie Bulle
le cheval Fou et Brigitte Lahaie
Patrice Cuny et Brigitte Lahaie
Patrice Cuny Sophie Bulle et Lydie
Brigitte Lahaie Hélène Patrice Cuny Bertrand Karine Gambier Maguy, la bonne Jean-Pierre Armand Hector, le palefrenier Robet Le Ray Ralph, le majordome Lydie Sophie Bulle Geneviève Hue Christel Lauris Dominique Aveline Toni Morena Gérard Grégory les membres du club le cheval Fou
Réalisation : Francis Leroi
Scénario et dialogues : Francis Leroi
Image : François About
Montage : Annabelle Le Doeuff
Musique : Jean-Pierre Pourret, Dany Darras
Assistant réalisateur : Pierre B. Reinhard
Directeur de production : Richard Bigotini
Production : Les Films de Palais Royal
Tournage : 1977,
Extérieurs : Château de la Bûcherie, Saint-Cyr-en-Arthies (95)
Distribution : Alpha France
Sortie le 5 avril 1978
Hélène a épousé Bertrand. Après une cérémonie des plus classiques, elle s’apprête à vivre la nuit de noce romantique dont peuvent rêver toutes les jeunes filles. Mais Bertrand l’abandonne pour courir à son club libertin. Les jours passent et Hélène se sent de plus en plus délaissée. La voila assaillie par de violentes pulsions érotiques qui la conduisent à s’offrir aux domestiques. Pulsions qui, suivant les instructions de Bertrand, ont été provoquées par l’absorption de plusieurs aphrodisiaques. Hélène est en fait initiée à son insu aux jeux de l‘amour. Quand Bertrand juge le moment venu, il fait faire à sa femme une entrée triomphale dans le monde du libertinage.
CRITIQUE(S):
« Voici enfin une bonne surprise. Contrairement aux nombreux films qui se contentent de situations répétitives et d‘images bâclées JE SUIS A PRENDRE se distingue par la cohérence de son scénario, la beauté formelle de ses prises de vues et les trouvailles visuelles. Ici le propos va beaucoup plus loin que la simple accumulation d‘accouplements ; Francis Leroi tourne en dérision la cérémonie et l‘éthique du mariage pour réhabiliter ce que l‘on a coutume d‘appeler vice, et il conclut son film par une séquence qui nie vigoureusement et joyeusement les habitudes morales de notre temps. Pour établir sa thèse, il utilise les clichés et les stéréotypes du genre porno : le huis-clos du château, l‘absence de problèmes d‘argent, le club privé, la présence de domestiques complices, l‘architecture au service du voyeurisme. Grâce aux recherches formelles et à l‘esthétisme (parfois à la limite du gratuit) de sa mise en scène, Francis Leroi parvient à créer une atmosphère d‘envoûtement qui pousse la jeune héroïne aux débordements sexuels filmés avec la franchise qui convient au genre porno. Or, dans JE SUIS A PRENDRE, on ne se contente plus des effroyables inserts ennuyeux. Chaque scène érotique s’harmonise avec un contexte décoratif ou sonore. (…) Le film se termine par l’apologie de l’hédonisme collectif, sur fond de refus des morales anciennes. Dans cette séquence, Francis le roi est peut-être moins heureux ; il n’évite guère les pièges du déjà-vu des innombrables partouzes filmées. Mais comme il a su lui donner une signification, cette séquence demeure supérieure à toutes celles que nous ont proposées jusque-là les auteurs de la production porno. » - Raymond Lefèvre, La Saison cinématographique 1978
« JE SUIS A PRENDRE est un film concentré et ambitieux. Leroi, à la façon des romantiques, utilise la nature non seulement comme un décor mais comme un contrepoint de l‘évolution intérieure de son héroïne et comme matrice de sa renaissance. Mais la poésie indéniable de certaines séquences est vite opposée à celles du club privé qui sont traitées d‘une manière ironique et nihiliste (…) La critique sociale et le sens de l‘implication sociale confèrent une tension sourde et continue à la plus paisible des séquences (…) Sans doute l’un des plus beaux rôle hard de Brigitte Lahaie, celui d‘une femme instinctive et fragile, sorte de Joan Fontaine à la scandinave, en butte à des maléfices hitchcockiens (…) » - Francis Moury, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
Note Alain S. : Lors de l'émission "Le divan" du 14/03/2017, Brigitte Lahaie dit que c'est son meilleur film X, son préféré.
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