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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Maurice de Féraudy Jérôme Crainquebille Félix Oudart l'agent 64 Jean Forest La Souris Marguerite Carré Mme Laure Jeanne Cheirel Mme Bayard René Worms Maître Lemerle Charles Mosnier le docteur Mathieu Armand Numès le président Bourriche Françoise Rosay une cliente chez Mme Bayard Paul Franceschi l'avocat général Major Heitner le médecin de la prison
Document sans nom
Réalisation : Jacques Feyder
Scénario : Jacques Feyder, d'après le roman d' Anatole France
Image : Léonce-Henri Burel, Maurice Forster
Décors : Jacques Feyder et Manuel Orazi
Société de production : Films A. Legrand
Tournage : 1922
Durée : 65 minutes (1 800 m)
Sortie le 2 mars 1923
Jérôme Crainquebille est marchand de quatre-saisons dans le quartier des Halles. Des années de bons services lui ont gagné l’estime et la fidélité de ses clientes. Certaines, comme Mme Laure, la « diseuse de bonne aventure », sont même devenues des amies. Un malentendu avec un agent de police fait basculer sa vie. L’irascible agent prétend avoir été insulté. Traîner devant les juges, Crainquebille est condamné à quinze jours de prison. Son séjour derrière les barreaux se passe pour le mieux. Il a sa conscience pour lui, et fait, a soixante ans passés, la découverte du « confort moderne ». La sortie est en revanche plus pénible. Ses clientes se détournent de lui. Mme Bayard, la marchande de chaussures refuse d’acquitter sa dette envers lui, prétendant qu’on ne doit rien a un homme qui sort de prison. Une altercation pénible l’oppose à Mme Laure. Il devient rapidement aigri, se met à boire, et délaisse son travail. Désespéré, il tente de retourner en prison puis songe à se donner la mort. Mais l’amitié de La Souris, le jeune vendeur de journaux, lui redonne goût à la vie.
CRITIQUE(S) :
« (…) [Feyder] a su à la fois tirer de ce réalisme même une poésie qui va marquer le cinéma français et jouer de toute la palette alors imaginable des effets visuels (grossissement des personnages à des fins psychologiques). De Féraudy venait de la Comédie-Française, mais CRAINQUEBILE est un vrai film qui dessine avec sensibilité le portrait d’une victime de l’ordre établi. A noter qu’Anatole France vit et aima l’adaptation de Feyder. » - Jean-Marie Carzou, Dictionnaire mondial des Films, Larousse, 1991
« (…) [Féraudy] fignola ainsi son Crainquebille jusqu’à une sur-vérité saisissante ; on le vit durant les extérieurs pousser sa charrette à travers la faune des Halles de Paris, confondu avec les vrais marchands de légumes et échangeant quolibets et invectives dans un climat qui faisait oublier le Théâtre-Français. » - Jacques Richard, Dictionnaire des acteurs du cinéma muet en France, Éditions de Fallois, 2011
« (…) Avec une égale exigence dans la recherche de la transcription visuelle du mental, Jacques Feyder, s’inspirant d’Anatole France, propose dans CRAINQUEBILLE, une vision naturaliste, corrigée par la sympathie et la justesse du regard, de la vie misérable d’un vieux marchand des quatre saisons, marquée par l’injustice et la fatalité (…) » -Pierre Lherminier, Annales du cinéma Français - Les voies du silence 1895-1929, Nouveau Monde éditions, 2012
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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Felix Oudart et Maurice de Feraudy
Jean Forest et Maurice de Feraudy
Maurice de Feraudy et Jean Forest
Maurice de Féraudy Jérôme Crainquebille Félix Oudart l'agent 64 Jean Forest La Souris Marguerite Carré Mme Laure Jeanne Cheirel Mme Bayard René Worms Maître Lemerle Charles Mosnier le docteur Mathieu Armand Numès le président Bourriche Françoise Rosay une cliente chez Mme Bayard Paul Franceschi l'avocat général Major Heitner le médecin de la prison
Réalisation : Jacques Feyder
Scénario : Jacques Feyder, d'après le roman d' Anatole France
Image : Léonce-Henri Burel, Maurice Forster
Décors : Jacques Feyder et Manuel Orazi
Société de production : Films A. Legrand
Tournage : 1922
Durée : 65 minutes (1 800 m)
Sortie le 2 mars 1923
Jérôme Crainquebille est marchand de quatre-saisons dans le quartier des Halles. Des années de bons services lui ont gagné l’estime et la fidélité de ses clientes. Certaines, comme Mme Laure, la « diseuse de bonne aventure », sont même devenues des amies. Un malentendu avec un agent de police fait basculer sa vie. L’irascible agent prétend avoir été insulté. Traîner devant les juges, Crainquebille est condamné à quinze jours de prison. Son séjour derrière les barreaux se passe pour le mieux. Il a sa conscience pour lui, et fait, a soixante ans passés, la découverte du « confort moderne ». La sortie est en revanche plus pénible. Ses clientes se détournent de lui. Mme Bayard, la marchande de chaussures refuse d’acquitter sa dette envers lui, prétendant qu’on ne doit rien a un homme qui sort de prison. Une altercation pénible l’oppose à Mme Laure. Il devient rapidement aigri, se met à boire, et délaisse son travail. Désespéré, il tente de retourner en prison puis songe à se donner la mort. Mais l’amitié de La Souris, le jeune vendeur de journaux, lui redonne goût à la vie.
CRITIQUE(S) :
« (…) [Feyder] a su à la fois tirer de ce réalisme même une poésie qui va marquer le cinéma français et jouer de toute la palette alors imaginable des effets visuels (grossissement des personnages à des fins psychologiques). De Féraudy venait de la Comédie-Française, mais CRAINQUEBILE est un vrai film qui dessine avec sensibilité le portrait d’une victime de l’ordre établi. A noter qu’Anatole France vit et aima l’adaptation de Feyder. » - Jean-Marie Carzou, Dictionnaire mondial des Films, Larousse, 1991
« (…) [Féraudy] fignola ainsi son Crainquebille jusqu’à une sur-vérité saisissante ; on le vit durant les extérieurs pousser sa charrette à travers la faune des Halles de Paris, confondu avec les vrais marchands de légumes et échangeant quolibets et invectives dans un climat qui faisait oublier le Théâtre-Français. » - Jacques Richard, Dictionnaire des acteurs du cinéma muet en France, Éditions de Fallois, 2011
« (…) Avec une égale exigence dans la recherche de la transcription visuelle du mental, Jacques Feyder, s’inspirant d’Anatole France, propose dans CRAINQUEBILLE, une vision naturaliste, corrigée par la sympathie et la justesse du regard, de la vie misérable d’un vieux marchand des quatre saisons, marquée par l’injustice et la fatalité (…) » -Pierre Lherminier, Annales du cinéma Français - Les voies du silence 1895-1929, Nouveau Monde éditions, 2012
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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