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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Louis VELLE Jacques Pile et Georges Pile Nicole COURCEL Hélène Davault Paul MEURISSE Inspecteur Morice Jean TISSIER Jules, le valet de Jacques Roland TOUTAIN Gil Fokkerman Bernard DHÉRAN Barat Albert DINAN Raty Jane MARKEN Nène Thierry Georges BEVER le valet d'Hélène Georges DEMAS Victor Jacky BLANCHOT Rey Jean DAURAND Paulo Jacques ARY un complice de Raty Gloria FRANCE la passante
Document sans nom
L'INSPECTEUR AIME LA BAGARRE sera le dernier film de Jean Devaivre. Comme il le confie dans "Action !", ses passionnants mémoires, ce ne sont pas les projets ambitieux qui lui manquaient, de l'adaptation du "Grand Meaulnes" à celle du "Désert des Tartares". Face aux réticences des producteurs et distributeurs, Devaivre se contente ici d'un film d'action dont il dira lui-même : "Ce n'est pas génial mais c'est du cinéma".
Le scénario, baptisé "Pile ou Face", est né de quelques pages signées Jean-Bernard Devaivre, fils du cinéaste. Pierre Apestéguy développe le synopsis avec Jean Devaivre. Le rôle principal est double : les deux frères jumeaux, Jacques et Georges Pile, sont impliqués dans une sombre affaire d'espionnage industriel ; l'ingénieur Jacques Pile est en fuite, soupçonné d'avoir tué son patron et volé les plans secrets d'un moteur à réaction atomique ; il fait appel à son frère, Georges, inspecteur de police à Bruxelles. Fille de l'industriel assassiné, Hélène Davault, la fiancée de Jacques, se retrouve mêlée à l'enquête débridée de l'inspecteur Pile...
Le rôle principal posa problème. Un débutant nommé Jean-Paul Belmondo, envisagé un temps, fut rejeté par les producteurs : "Trop laid !" C'est finalement Louis Velle qui est choisi pour un rare premier rôle à l'écran. Au générique, son nom sera précédé de celui de deux comédiens plus célèbres, Nicole Courcel, qui joue Hélène, et Paul Meurisse dans le rôle flegmatique de l'inspecteur Morice. Jean Tissier joue avec malice le valet de Jacques, toujours à l'affut derrière la porte. Bernard Dhéran, "de la Comédie Française", s'amuse à camper le chef des malfrats.
Comme le suggère le titre finalement imposé par les distributeurs, le film accumule bagarres, courses et cascades, à commencer par une infernale poursuite de voitures sur les Champs-Elysées, tournée de nuit avec l'autorisation du Préfet de Police ! Coursée par les gangsters, Courcel pilote la nouvelle DS 19 de Citroën lancée à toute allure sur les routes de campagne. Le final, spectaculaire, posa problème : Roland Toutain, fameux comédien casse-cou, n'avait pas tourné depuis trois ans et n'était plus couvert par les assurances. Le film prévoyait une de ces cascades dont depuis "Le Mystère de la Chambre Jaune" (1930), il s'était fait une spécialité. Finalement le tournage put avoir lieu et la scène fit la une des journaux du lendemain : "A 51 ans, Roland Toutain descend d'un hélicoptère au-dessus de la Seine dans un canot automobile lancé à pleine vitesse" ! Ce fut le dernier exploit à l'écran du comédien-cascadeur, un modèle pour Jean Marais ou Jean-Paul Belmondo.
Jean-Paul Briant, juin 2020
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Marken et Courcel mal en point
Roland Toutain fait ses adieux
Louis VELLE Jacques Pile et Georges Pile Nicole COURCEL Hélène Davault Paul MEURISSE Inspecteur Morice Jean TISSIER Jules, le valet de Jacques Roland TOUTAIN Gil Fokkerman Bernard DHÉRAN Barat Albert DINAN Raty Jane MARKEN Nène Thierry Georges BEVER le valet d'Hélène Georges DEMAS Victor Jacky BLANCHOT Rey Jean DAURAND Paulo Jacques ARY un complice de Raty Gloria FRANCE la passante
L'INSPECTEUR AIME LA BAGARRE sera le dernier film de Jean Devaivre. Comme il le confie dans "Action !", ses passionnants mémoires, ce ne sont pas les projets ambitieux qui lui manquaient, de l'adaptation du "Grand Meaulnes" à celle du "Désert des Tartares". Face aux réticences des producteurs et distributeurs, Devaivre se contente ici d'un film d'action dont il dira lui-même : "Ce n'est pas génial mais c'est du cinéma".
Le scénario, baptisé "Pile ou Face", est né de quelques pages signées Jean-Bernard Devaivre, fils du cinéaste. Pierre Apestéguy développe le synopsis avec Jean Devaivre. Le rôle principal est double : les deux frères jumeaux, Jacques et Georges Pile, sont impliqués dans une sombre affaire d'espionnage industriel ; l'ingénieur Jacques Pile est en fuite, soupçonné d'avoir tué son patron et volé les plans secrets d'un moteur à réaction atomique ; il fait appel à son frère, Georges, inspecteur de police à Bruxelles. Fille de l'industriel assassiné, Hélène Davault, la fiancée de Jacques, se retrouve mêlée à l'enquête débridée de l'inspecteur Pile...
Le rôle principal posa problème. Un débutant nommé Jean-Paul Belmondo, envisagé un temps, fut rejeté par les producteurs : "Trop laid !" C'est finalement Louis Velle qui est choisi pour un rare premier rôle à l'écran. Au générique, son nom sera précédé de celui de deux comédiens plus célèbres, Nicole Courcel, qui joue Hélène, et Paul Meurisse dans le rôle flegmatique de l'inspecteur Morice. Jean Tissier joue avec malice le valet de Jacques, toujours à l'affut derrière la porte. Bernard Dhéran, "de la Comédie Française", s'amuse à camper le chef des malfrats.
Comme le suggère le titre finalement imposé par les distributeurs, le film accumule bagarres, courses et cascades, à commencer par une infernale poursuite de voitures sur les Champs-Elysées, tournée de nuit avec l'autorisation du Préfet de Police ! Coursée par les gangsters, Courcel pilote la nouvelle DS 19 de Citroën lancée à toute allure sur les routes de campagne. Le final, spectaculaire, posa problème : Roland Toutain, fameux comédien casse-cou, n'avait pas tourné depuis trois ans et n'était plus couvert par les assurances. Le film prévoyait une de ces cascades dont depuis "Le Mystère de la Chambre Jaune" (1930), il s'était fait une spécialité. Finalement le tournage put avoir lieu et la scène fit la une des journaux du lendemain : "A 51 ans, Roland Toutain descend d'un hélicoptère au-dessus de la Seine dans un canot automobile lancé à pleine vitesse" ! Ce fut le dernier exploit à l'écran du comédien-cascadeur, un modèle pour Jean Marais ou Jean-Paul Belmondo.
Jean-Paul Briant, juin 2020
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