Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Brigitte Lahaie et Alban Ceray
Brigitte Lahaie et Alban Ceray
Brigitte Lahaie et Alban Ceray
Maude Carolle et Emmanuelle Riviere
Rachel Mhas et Catherine Castel
Alban Ceray le patient Brigitte Lahaie la psy Maude Carolle une fille du rêve Emmanuelle Rivière une fille du rêve Catherine Castel une amie Rachel Mhas une amie Myriam Watteau une amie Elisabeth Blin une amie
Réalisation : Jean Rollin (comme Michel Gentil)
Scénario : Jean Rollin
Image : Claude Bécognée
Directeur de production : Lionel Wallman
Production : Jean Rollin - les Films ABC
Distribution : Avia Films
Sortie le 11 mai 1977
Obsédé par un rêve érotique, un homme vient consulter une psychanaliste. Celle-ci entre dans son jeu et tout finit par un mariage.
Première rencontre entre Brigitte Lahaie et Jean Rollin. Celui-ci perçoit immédiatement le parti qu’il pourra tirer du charisme et de la sensibilité de son interprète. L’année suivante, il lui offre l’opportunité de faire ses débuts en dehors du porno avec un rôle sur mesure dans Les Raisins de la mort. Satisfait de sa prestation, il en fait la co-vedette de ses films suivants, Fascination (1979) et La Nuit des traquées (1980). Suivront encore d’autres collaborations dans Les Echapées (1981), Les Deux Orphelins vampires (1997) et La Fiancée de Dracula (2002) qui assureront à l’actrice une place à part dans l’œuvre du réalisateur.
Critique(s):
« Comme s’il ressentait durement la transparence de son discours se limitant à un support physique de reconnaissance aux fantasmes du spectateur, le réalisateur tente de lui superposer la couche d’un texte aux ambitions littéraires. Ces phrases à la mode d’O, sous prétexte de créer une matière ne font qu’accuser le vide environnant et se perdre dans les arcanes de l’imparfait du subjonctif. » - Jean-Louis Cros, La Saison cinématographique 1977
« (…) ce petit film est plutôt réus si dans son mélange d‘érotisme et de pornographie, de rêve et de réalité car le sujet psychanalyse/cinéma se marie parfaitement comme le fantasme avec l’image, l’analysant avec le spectateur, l’analyste avec le cinéaste… (…) un film dont la trame est la psychanalyse ne peut jamais vraiment jouer faux : il est l‘auberge espagnole de sexe, du désir, du plaisir et de l‘amour. » - Britt Nini, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
Stéphane Bruyère, Octobre 2017