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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Célia Cortez Michèle Dumont Howard Vernon Maxime Belac Bruce Kay Frank Preston Jean Tissier Alcide Soubignou Marco Villa Maurice Charles Lemontier le commandant Ray Berthaud Carl, l’agent-double [à confirmer] Bob Ingarao Francisco Arica Charles Roy le capitaine Cheneville [non crédité] Rita Hernandez [non crédité] Sergio Medina [non crédité] Heraclio Niz Mesa un homme de main de M. Maurice [non crédité] Jean Nossereau [non crédité] Wong-Tchang le boy chinois de M. Maurice [non crédité]
Document sans nom
Alerte !.. aux Canaries
Réalisation: André Roy (1955-56)
Conseiller technique : Pierre Meré
Scénario, adaptation et dialogues : Jean Marcillac, Eddy Ghilain et André Roy
Directeur de la photographie : Arthur Raimondo (Agfacolor)
Cameramen : Robert Schneider et Charles-Henri Montel
Assistants opérateurs : René Schneider et Jean Fontenelle
Essais couleurs : Guy Maria
Directeur technique Agfacolor : Dick Nicolian
Musique : Francis Lopez
Arrangements musicaux : Paul Bonneau (Editions Francis Lopez)
Décors : Claude Bouxin
Accessoiriste : André Buyle
Son : Julien Coutellier
Assistant son : Jacques Bissière et Jean Bonafoux
Montage : Gabriel Rongier
Assistant monteur : Fernand Manella
Maquillages : Pierre Gauthier
Coiffeur : Philippe
Habilleuse : Lucienne May
Mademoiselle Celia Cortez est habillée par Yvette Amaury ; Mademoiselle Celia Cortez est déshabillée par Reard of California
Chef machiniste : Robert Peyrelade
Bagarres réglées par : Bob Ingarao
Assistant réalisateur : Guy Labourasse
Script-girl : Colette Robin
Photographe de plateau : Jacques Recoupé
Administrateur de production : Jean Nossererau
Administrateur général : Charles Roy
Production : André Roy, pour Roy Film et Producteurs-Artistes-Associés
Distribution : Société Nouvelle des Films Astoria (Paris)
Attaché de presse : J.C. Reynaud
Matériel caméras : Chevereau
Laboratoires : Franay L.T.C. Saint-Cloud
Extérieurs : Paris, Montlhéry, Marseille, Casablanca, Ténériffe, Las Palmas, s/s Lyautey
Tournage : du 26 novembre 1955 au 11 février 1956
Format : 35 mm - Son mono
Durée : 95 minutes
Visa de contrôle cinématographique n° 16.792
Première représentation : 09/06/1956 à Vichy – Première corporative : 15/06/1956
Sortie à Paris : 09/01/1957
Petite série B d’espionnage sans aucune autre prétention que d’offrir quelques paysages exotiques comme Las Palmas, sur fond de traque mêlant des espions du contre-espionnage. Il est évident qu’Howard Vernon, sans surprise, soit le méchant d’envergure. La surprise vient davantage de Celia Cortez, femme d’action, maniant les armes à feux et les coups de genoux : c’est elle l’héroïne qui tente de déjouer tous les pièges. Le fait était plutôt rare dans le cinéma français d’action de l’époque, quand triomphaient Tony Wright et Eddie Constantine. C’est bien la seule originalité de cette production faiblarde, qui tire en longueur, financée par les frères Roy. Charles, l’ainé, incarne lui-même le chef du contre-espionnage (sans doute voulait-il économiser un acteur ou remplaça-t-il au pied levé Robert Berri, qui devait être prévu dans la distribution ?). Venu du théâtre, il fut l’administrateur du Grand-Guignol (on retrouve parmi les scénaristes un auteur du théâtre d’épouvante de la rue Chaptal, Eddy Ghilain) et le régisseur général des Foies-Bergère. Il fonde en 1948 la société Roy Film avec son frère André, qui était régisseur pour le cinéma (notamment pour Sacha Guitry, dont il produira Aux deux colombes). Après de nombreux courts métrages, Alerte !.. aux Canaries est son premier long, suivi un an plus tard d’un second titre, La Blonde des Tropiques, tout aussi invisible que celui-ci. La providence (?) d’une copie 16 mm venue du Canada nous permet d’évaluer cette œuvre oubliée qu’Howard Vernon s’amusait à rebaptiser « Alerte aux conneries » ! Cette copie 16 a été tirée en noir et blanc et nous prive donc du procédé Agfacolor. Dans son style toujours complaisant, l’Index de la Cinématographie française 1956 B écrivait : « L’Agfacolor restitue aux paysages des Iles Canaries leur éclatante luminosité ainsi que leur pittoresque exotisme » ; on veut bien le croire. C’est aussi une version prude, qui nous prive, hélas, de l’arrachage de corsage de Celia Cortez, dans sa bagarre avec Bob Ingarao dans les soutes d’un bateau, que l’Office Catholique du Cinéma n’avait pas apprécié et qu’atteste une photo d’exploitation. Non, à défaut de la poitrine de mademoiselle Cortez, nous devons nous contenter du numéro comique toujours maîtrisé de Jean Tissier, du rire hystérique de Marco Villa, bandit sadique qui, fétichiste et amateur de lingeries frivoles, rêve sur « ces chaussures avec des talons comme des aiguilles ». Pour les cinéphiles amateurs de seconds plans, ce film est l’occasion d’apprécier Bob Ingarao, dans l’un de ses rares rôles de premier plan, dans son registre habituel de truand. Il règle aussi les bagarres. Dans un petit rôle, en homme de main de Marco Villa, les spécialistes du catch remarqueront en revanche Heraclio Niz Mesa, qui fut un célèbre catcheur des îles Canaries. Il figure dans pratiquement tous les films tournés à Lanzarote, comme La Route de Salina et Un million d’années avant Jésus-Christ.
Christophe Bier.
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Carl Ray Berthaud a confirmer a gauche
Charles Lemontier et Charles Roy
Heraclio Niz Mesa a gauche en blanc
Ingarao et les pieds de Cortez
Célia Cortez Michèle Dumont Howard Vernon Maxime Belac Bruce Kay Frank Preston Jean Tissier Alcide Soubignou Marco Villa Maurice Charles Lemontier le commandant Ray Berthaud Carl, l’agent-double [à confirmer] Bob Ingarao Francisco Arica Charles Roy le capitaine Cheneville [non crédité] Rita Hernandez [non crédité] Sergio Medina [non crédité] Heraclio Niz Mesa un homme de main de M. Maurice [non crédité] Jean Nossereau [non crédité] Wong-Tchang le boy chinois de M. Maurice [non crédité]
Alerte !.. aux Canaries
Réalisation: André Roy (1955-56)
Conseiller technique : Pierre Meré
Scénario, adaptation et dialogues : Jean Marcillac, Eddy Ghilain et André Roy
Directeur de la photographie : Arthur Raimondo (Agfacolor)
Cameramen : Robert Schneider et Charles-Henri Montel
Assistants opérateurs : René Schneider et Jean Fontenelle
Essais couleurs : Guy Maria
Directeur technique Agfacolor : Dick Nicolian
Musique : Francis Lopez
Arrangements musicaux : Paul Bonneau (Editions Francis Lopez)
Décors : Claude Bouxin
Accessoiriste : André Buyle
Son : Julien Coutellier
Assistant son : Jacques Bissière et Jean Bonafoux
Montage : Gabriel Rongier
Assistant monteur : Fernand Manella
Maquillages : Pierre Gauthier
Coiffeur : Philippe
Habilleuse : Lucienne May
Mademoiselle Celia Cortez est habillée par Yvette Amaury ; Mademoiselle Celia Cortez est déshabillée par Reard of California
Chef machiniste : Robert Peyrelade
Bagarres réglées par : Bob Ingarao
Assistant réalisateur : Guy Labourasse
Script-girl : Colette Robin
Photographe de plateau : Jacques Recoupé
Administrateur de production : Jean Nossererau
Administrateur général : Charles Roy
Production : André Roy, pour Roy Film et Producteurs-Artistes-Associés
Distribution : Société Nouvelle des Films Astoria (Paris)
Attaché de presse : J.C. Reynaud
Matériel caméras : Chevereau
Laboratoires : Franay L.T.C. Saint-Cloud
Extérieurs : Paris, Montlhéry, Marseille, Casablanca, Ténériffe, Las Palmas, s/s Lyautey
Tournage : du 26 novembre 1955 au 11 février 1956
Format : 35 mm - Son mono
Durée : 95 minutes
Visa de contrôle cinématographique n° 16.792
Première représentation : 09/06/1956 à Vichy – Première corporative : 15/06/1956
Sortie à Paris : 09/01/1957
Petite série B d’espionnage sans aucune autre prétention que d’offrir quelques paysages exotiques comme Las Palmas, sur fond de traque mêlant des espions du contre-espionnage. Il est évident qu’Howard Vernon, sans surprise, soit le méchant d’envergure. La surprise vient davantage de Celia Cortez, femme d’action, maniant les armes à feux et les coups de genoux : c’est elle l’héroïne qui tente de déjouer tous les pièges. Le fait était plutôt rare dans le cinéma français d’action de l’époque, quand triomphaient Tony Wright et Eddie Constantine. C’est bien la seule originalité de cette production faiblarde, qui tire en longueur, financée par les frères Roy. Charles, l’ainé, incarne lui-même le chef du contre-espionnage (sans doute voulait-il économiser un acteur ou remplaça-t-il au pied levé Robert Berri, qui devait être prévu dans la distribution ?). Venu du théâtre, il fut l’administrateur du Grand-Guignol (on retrouve parmi les scénaristes un auteur du théâtre d’épouvante de la rue Chaptal, Eddy Ghilain) et le régisseur général des Foies-Bergère. Il fonde en 1948 la société Roy Film avec son frère André, qui était régisseur pour le cinéma (notamment pour Sacha Guitry, dont il produira Aux deux colombes). Après de nombreux courts métrages, Alerte !.. aux Canaries est son premier long, suivi un an plus tard d’un second titre, La Blonde des Tropiques, tout aussi invisible que celui-ci. La providence (?) d’une copie 16 mm venue du Canada nous permet d’évaluer cette œuvre oubliée qu’Howard Vernon s’amusait à rebaptiser « Alerte aux conneries » ! Cette copie 16 a été tirée en noir et blanc et nous prive donc du procédé Agfacolor. Dans son style toujours complaisant, l’Index de la Cinématographie française 1956 B écrivait : « L’Agfacolor restitue aux paysages des Iles Canaries leur éclatante luminosité ainsi que leur pittoresque exotisme » ; on veut bien le croire. C’est aussi une version prude, qui nous prive, hélas, de l’arrachage de corsage de Celia Cortez, dans sa bagarre avec Bob Ingarao dans les soutes d’un bateau, que l’Office Catholique du Cinéma n’avait pas apprécié et qu’atteste une photo d’exploitation. Non, à défaut de la poitrine de mademoiselle Cortez, nous devons nous contenter du numéro comique toujours maîtrisé de Jean Tissier, du rire hystérique de Marco Villa, bandit sadique qui, fétichiste et amateur de lingeries frivoles, rêve sur « ces chaussures avec des talons comme des aiguilles ». Pour les cinéphiles amateurs de seconds plans, ce film est l’occasion d’apprécier Bob Ingarao, dans l’un de ses rares rôles de premier plan, dans son registre habituel de truand. Il règle aussi les bagarres. Dans un petit rôle, en homme de main de Marco Villa, les spécialistes du catch remarqueront en revanche Heraclio Niz Mesa, qui fut un célèbre catcheur des îles Canaries. Il figure dans pratiquement tous les films tournés à Lanzarote, comme La Route de Salina et Un million d’années avant Jésus-Christ.
Christophe Bier.
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