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danielle darrieux
danielle darrieux et robert clermont
darrieux et morgan ensemble
darrieux et pauline carton
louis baron fils
maximilienne et gildes
maximilienne
mingand et darrieux
mingand et maximilienne
pauline carton et danielle darrieux
pauline carton et pierre mingand
pauline carton
pierre mingand et numes fils
pierre mingand et pierrette caillol
pierre mingand
pierrette caillol et pierre mingand
premier baiser
robert seller
solange mouret et jane loury
christiane dor
Danielle DARRIEUX Denise, alias Mademoiselle Mozart Pierre MINGAND Maxime Lecourtois Louis BARON Fils Pascoureau Pauline CARTON Annette MAXIMILIENNE Madame Lecourtois Robert SELLER M. Lecourtois Pierrette CAILLOL Loulou Anthony GILDES Président de l'oeuvre de charité Jane LOURY Madame Durand Christiane DOR Suzy, maîtresse de Pascoureau Solange MORET Geneviève Durand, fiancée de Maxime André NUMES Fils le secrétaire-quêteur Robert CLERMONT le créancier Jean HEBEY jeune homme au chien Michèle MORGAN une entraîneuse à l'Eléphant Blanc
Qualifié par Danielle Darrieux de "gentille idiotie", MADEMOISELLE MOZART fut tourné en 1935 par Yvan Noé. Le tournage fut d'ailleurs un temps interrompu car DD devait tourner "Mayerling" d'Anatole Litvak, un projet autrement ambitieux.
Maxime Lecourtois est un riche jeune homme promis par sa famille à une ennuyeuse héritière. Une annonce dans le journal attire son attention : une jeune et jolie fille demeurant rue Mozart a perdu son chien. En fait il n'en est rien : Denise, alias "Mademoiselle Mozart", tient un magasin de musique au bord de la faillite et sa bonne, Annette, a eu l'idée de l'annonce pour attirer quelques riches protecteurs. Maxime débarque au magasin, en chasse tous les postulants à la main de Denise et entreprend de lui faire la cour. Celle-ci ne veut d'abord rien entendre, aussi Maxime achète le magasin par l'entremise de Pascoureau, un huissier qui lui sert de prête-nom, et s'impose comme vendeur alors qu'il n'a jamais travaillé de sa vie. S'en suit un marivaudage burlesque dont l'heureuse issue est prévisible...
Annoncé comme une comédie musicale, le film, certes léger, ne manque pas de charme : Danielle Darrieux chante divinement "Le bonheur, c'est un rien" puis, en duo avec Pierre Mingand, chacun à son piano, "Ca vient tout doucement" ; Pauline Carton se fend elle aussi d'un duo comique avec Pierre Mingand, où sa voix de crécelle fait merveille ! Maximilienne, Anthony Gildès et Numès fils - "secrétaire du secrétaire du trésorier de l'oeuvre des enfants sans joie" ! - sont les représentants grotesques d'oeuvres charitables, des cibles de choix pour le scénariste. Enfin Louis Baron fils compose un huissier dépité le jour qui se reconvertit en noceur montmartrois le soir venu, au grand dam de sa maîtresse qui le poursuit en tous lieux.
Le film doit sa célébrité relative à la présence sur le plateau d'une débutante de 15 ans qui ne s'appelle pas encore Michèle Morgan. Elle se contente d'une figuration en entraîneuse dans un cabaret montmartrois et croise dans une scène le regard de Darrieux. Yvan Noé la repéra et lui promit une apparition dans ses films suivants, promesse tenue dans "Mes tantes et moi" et "Gigolette", tournés en 1936. "Les lions sont lâchés" en 1961 sera le seul film où les deux actrices auront une autre scène commune.
Jean-Paul Briant, Décembre 2019
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