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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Renée SAINT-CYR Alice Roland Noël ROQUEVERT Marcel Roland Gilbert GIL Pierre Roland Jacques DUMESNIL Henri Marchat Bernard LANCRET Jean Roland Solange DELPORTE Louise René GENIN Pascaud, le pharmacien Georges CHAMARAT Maître Bonardel Paul BARGE le garçon de la guinguette Dany BILL Pierre enfant Raymond RAYNAL Henri Duveyrier, champion de boxe Huguette VIVIER Loulou Vertu
Document sans nom
Adapté du fameux roman de Maupassant, PIERRE ET JEAN fut produit par la Continental et tourné du 30 août à la mi-octobre 1943 aux studios de Billancourt. Le tournage se déroula dans de difficiles conditions, les usines Renault tout proches étant régulièrement bombardées par les alliés.
L’adaptation d’André Cayatte et André-Paul Antoine choisit de mettre en scène la rencontre de Louise Roland et Henri Marchat – Maréchal, dans le roman – vingt ans avant la visite du notaire qui fait de Jean l’unique héritier du défunt. Cette première partie, transposée à la Belle Epoque, est la plus réussie, décors, costumes et comédiens étant à l’unisson. On rit du colérique Noël Roquevert, tour à tour pêcheur malchanceux, commerçant maltraité par un champion de boxe ou cycliste du dimanche peinant à réparer sa chambre à air pendant que son épouse danse le tango avec Jacques Dumesnil.
« Quand j’ai décidé d’y voir clair, on ne peut rien me cacher ! » claironne-t-il ensuite tandis que les deux amants se tiennent la main sous la table…
La seconde partie qui se déroule dans les années 30 est moins réussie, en grande partie du fait de l’interprétation de Bernard Lancret, assez imbuvable, dans le rôle de Jean, une vraie tête à claques, indifférent aux tourments de son frère et de sa mère. Le personnage de Madame Rosémilly, la jeune veuve qui attire les deux frères, est transformé en celui d’une jeune fille frivole plutôt antipathique, qui n’amène que des scènes sans intérêt où ces jeunes gens nagent ou font du vélo. Gilbert Gil, dans le rôle de Pierre, est heureusement plus convaincant. Quant à Renée Saint-Cyr, avec « Marie-Martine » d’Albert Valentin, sorti la même année, c’est sans doute son meilleur rôle : les critiques furent très élogieuses dès la première projection en décembre 43.
Si l’on aime le roman de Maupassant, on ne peut toutefois que préférer la fidèle adaptation télévisée tournée par Michel Favart en 1973.
Jean-Paul Briant, Février 2021
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Bernard Lancret et Gilbert Gil
Jacques Dumesnil et Renee Saint Cyr
Roquevert en cycliste du dimanche
Solange Delporte et Gilbert Gil
Renée SAINT-CYR Alice Roland Noël ROQUEVERT Marcel Roland Gilbert GIL Pierre Roland Jacques DUMESNIL Henri Marchat Bernard LANCRET Jean Roland Solange DELPORTE Louise René GENIN Pascaud, le pharmacien Georges CHAMARAT Maître Bonardel Paul BARGE le garçon de la guinguette Dany BILL Pierre enfant Raymond RAYNAL Henri Duveyrier, champion de boxe Huguette VIVIER Loulou Vertu
Adapté du fameux roman de Maupassant, PIERRE ET JEAN fut produit par la Continental et tourné du 30 août à la mi-octobre 1943 aux studios de Billancourt. Le tournage se déroula dans de difficiles conditions, les usines Renault tout proches étant régulièrement bombardées par les alliés.
L’adaptation d’André Cayatte et André-Paul Antoine choisit de mettre en scène la rencontre de Louise Roland et Henri Marchat – Maréchal, dans le roman – vingt ans avant la visite du notaire qui fait de Jean l’unique héritier du défunt. Cette première partie, transposée à la Belle Epoque, est la plus réussie, décors, costumes et comédiens étant à l’unisson. On rit du colérique Noël Roquevert, tour à tour pêcheur malchanceux, commerçant maltraité par un champion de boxe ou cycliste du dimanche peinant à réparer sa chambre à air pendant que son épouse danse le tango avec Jacques Dumesnil.
« Quand j’ai décidé d’y voir clair, on ne peut rien me cacher ! » claironne-t-il ensuite tandis que les deux amants se tiennent la main sous la table…
La seconde partie qui se déroule dans les années 30 est moins réussie, en grande partie du fait de l’interprétation de Bernard Lancret, assez imbuvable, dans le rôle de Jean, une vraie tête à claques, indifférent aux tourments de son frère et de sa mère. Le personnage de Madame Rosémilly, la jeune veuve qui attire les deux frères, est transformé en celui d’une jeune fille frivole plutôt antipathique, qui n’amène que des scènes sans intérêt où ces jeunes gens nagent ou font du vélo. Gilbert Gil, dans le rôle de Pierre, est heureusement plus convaincant. Quant à Renée Saint-Cyr, avec « Marie-Martine » d’Albert Valentin, sorti la même année, c’est sans doute son meilleur rôle : les critiques furent très élogieuses dès la première projection en décembre 43.
Si l’on aime le roman de Maupassant, on ne peut toutefois que préférer la fidèle adaptation télévisée tournée par Michel Favart en 1973.
Jean-Paul Briant, Février 2021
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