Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Cinq Leon
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Cinq Leon
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Cinq Leon
Ernest Chambery ou X
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Gabriel de Gravone
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Gabriel de Gravone
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Georges Terof
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Georges Terof
Jean Coquelin a droite
Jean Coquelin et Gabriel de Gravone
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le chimpanze Auguste
Louis Monfils et Romuald Joube
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Lynn Arel
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Lynn Arel
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Lynn Arel
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Lynn Arel
Lynn Arel et Gabriel de Gravone
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Romuald Joube
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Romuald Joube
Romuald Joube et Cinq Leon
Romuald Joube et Gabriel de Gravone
Romuald Joube X1 et Lynn Arel
X1 Marchal peut etre M Schey
X2 servante auberge
X3 une victime
X4 une victime
X5 le chef de gare
XX des villageois
XX et Louis Monfils
Jean-Gabriel de Gravone (= Gabriel de Gravone) Jean LormeauLynn Arel Yvaine Marchal Romuald Joubé l'homme mystérieux Cinq-Léon Cagno, le serviteur le chimpanzé Auguste Hello Georges Terof Yégoff Jean Coquelin M. Babouin, le maire Schey M. Marchal, le père d'Yvaine ? Louis Monfils Maître Cornélius Ernest Chambery le secrétaire de mairie Berton Nemo Detilly
Réalisation : Alfred Machin, Henry Wulschleger
Assistants réalisateurs : Paul Buisine
Scénario : Alfred Machin, Henry Wulschleger
Image : Mario Badouaille
Décors : François Belli
Production : Films Alfred Machin (Nice)
Distribution : Universal Films
Tournage : 1924, extérieurs à Gattières (Alpes-Maritimes)
Format : NB (teinté) - 35 mm - 1.33 : 1 - Muet
Durée : 78 minutes (version restaurée)
Date de sortie France : 3 juin 1927
Titres :
- Le manoir de la peur (titre de sortie)
- L'Homme noir (titre de travail)
- Le cabinet de l'homme noir (titre de travail)
- The Manor House of Fear (USA)
Restauration 2005 avec le concours du C.N.C.
Comme chaque année le petit village de Belle-en-l'Isle en Haute Provence sort de sa torpeur habituelle pour fêter la nuit de la Saint-Jean. Jean Lormeau, un jeune homme sans le sou, saisit l'occasion pour demander la main de sa bien-aimée Yvaine. Au grand désespoir des jeunes gens, le père refuse catégoriquement. Cette même nuit, un inquiétant voyageur drappé de noir fait sensation en arrivant à l'auberge du village. L'attention de l'homme se porte immédiatement sur un manoir délabré qui jouxte le vieux cimetière. Il décide de l'acquérir et de le rénover, au grand étonnement des gens du village, qui tiennent l'endroit pour hanté...
Un des premiers films fantastique français avec une histoire qui rappelle l'univers d'Edgar Allan Poe et dont certains plans semblent inspirés du cinéma expressioniste allemand (le cimetière, le manoir...). Si le personnage campé par Romuald Joubé évoque Judex, la silhouette guindée et filiforme de Cinq-Léon fait penser à celle de Max Schreck dans Nosferatu de Murnau. Le titre de travail comme les décors du manoir font quand à eux penser au Cabinet du docteur Caligari de Wiene. De par son originalité, le film rencontrera des difficultés pour trouver un distributeur et ne sortira que trois ans après avoir été tourné.
Autre élément notable, l'importance exceptionnelle du rôle tenu par le chimpanzé Auguste qu'Alfred Machin avait déjà employé dans L'Énigme du Mont-Agel (1924) et Les Héritiers de l'oncle James (1924).
« (...) Habile créateur d'atmosphères, Alfred Machin sait aussi mettre en scène des séquences spectaculaires comme celle de l'accident d'un train sur un viaduc qui le précipite au fond d'un ravin dans l'explosion de la chaudière de la locomotive. Tourné de nuit, cet épisode doit certainement beaucoup aux souvenirs du réalisateur, qui fut l'un des témoins de la catastrophe de Saujon en 1910. Ce soir-là, Machin prend place à Bordeaux dans le train qui doit le ramener vers Paris, et qui déraille. Indemne, Machin porte secours aux nombreux blessés jusqu'à l'arrivée des sauveteurs. Il saisit alors sa caméra, et tourne. Cela fit une bonne séquence pour le Pathé-Journal, dont il était alors un des opérateurs. Et, quelque quinze ans plus tard, une scène d'anthologie dans un des premiers films fantastiques français, trop longtemps oublié. » - Présentation cinematheque.fr
Film a voir sur le site de la Cinémathéque : https://www.cinematheque.fr/henri/
S.B. Avril 2021
