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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Luce FEYRER Emma Bovary Jacques MOREL Charles Bovary Yves VINCENT Rodolphe Boulanger Jacques CLANCY Léon Dupuis Robert VATTIER Monsieur Homais Léonce CORNE Monsieur Lheureux Nora COSTES Félicité Claude ARLAY Justin Jane MONTANGE Madame Homais Marcelle DESLANE Madame Lefrançois René BOURBON Abbé Bournisien René BERTHIER Docteur Larivière Armand VALLÉE VALDY Girard Bernard HUBRENNE le récitant
Document sans nom
Première adaptation à la télévision française du roman de Flaubert, cette réalisation de Claude Barma fut diffusée le 10 octobre 1953. La version en couleurs de Pierre Cardinal en 1974 l’a éclipsée et pourtant elle s’avère intéressante, surpassant même peut-être – sacrilège ! – le film de Jean Renoir en 1934 et celui de Claude Chabrol en 1990, deux œuvres qui, malgré le prestige de leurs réalisateurs, ne m’ont jamais passionné.
Adaptation par Jacques Chabannes de la transposition théâtrale de Gaston Baty, cette version débute lorsque le couple Bovary débarque à Yonville. Manquent donc l’enfance de Charles, son premier mariage, la rencontre avec Emma et leur installation à Tostes mais ensuite on suit fidèlement le roman même si, faute de moyens sans doute, on ne voit pratiquement rien de la scène des Comices et on ne fait qu’évoquer l’opération ratée du pied-bot, un moment qui aurait pourtant mis en valeur l’excellent Jacques Morel dans le rôle de Charles.
Interprétant ce qui reste sans doute son plus grand rôle à l’écran, Luce Feyrer est très juste et l’on peut apprécier à ses côtés deux grands seconds rôles : Robert Vattier qui joue le pharmacien Homais et Léonce Corne dans le rôle de l’usurier Lheureux. Jacques Clancy (Léon) et Yves Vincent (Rodolphe), eux, ne sont pas tout à fait au niveau d’André Dussollier et Claude Giraud chez Pierre Cardinal.
On sent dans la mise en scène une influence ophulsienne qui en fait tout le prix : la voix off rappelle celle de Jean Servais dans « Le plaisir » tourné l’année précédente quand les mouvements de caméra, certains cadrages et jeux de miroir semblent des marques de fabrique du grand Max et témoignent de l’aisance d’un Claude Barma encore débutant.
A noter, un problème d’inversion de bobines dans la version proposée par l’INA : à la 28e minute, alors que Léon vient de renoncer à Emma et de partir pour Paris, on trouve une scène ou Emma et Rodolphe se promènent à cheval alors qu’ils n’ont pas encore été présentés ; peu après, ils deviennent amants. Dix minutes plus tard, on assiste à l’arrivée de Rodolphe à Yonville le jour des comices... A la 47e minute, le cours normal du récit reprend.
Jean-Paul Briant, Mars 2022
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Jacques Morel et Robert Vattier
Robert Vattier et Jacques Morel
Luce FEYRER Emma Bovary Jacques MOREL Charles Bovary Yves VINCENT Rodolphe Boulanger Jacques CLANCY Léon Dupuis Robert VATTIER Monsieur Homais Léonce CORNE Monsieur Lheureux Nora COSTES Félicité Claude ARLAY Justin Jane MONTANGE Madame Homais Marcelle DESLANE Madame Lefrançois René BOURBON Abbé Bournisien René BERTHIER Docteur Larivière Armand VALLÉE VALDY Girard Bernard HUBRENNE le récitant
Première adaptation à la télévision française du roman de Flaubert, cette réalisation de Claude Barma fut diffusée le 10 octobre 1953. La version en couleurs de Pierre Cardinal en 1974 l’a éclipsée et pourtant elle s’avère intéressante, surpassant même peut-être – sacrilège ! – le film de Jean Renoir en 1934 et celui de Claude Chabrol en 1990, deux œuvres qui, malgré le prestige de leurs réalisateurs, ne m’ont jamais passionné.
Adaptation par Jacques Chabannes de la transposition théâtrale de Gaston Baty, cette version débute lorsque le couple Bovary débarque à Yonville. Manquent donc l’enfance de Charles, son premier mariage, la rencontre avec Emma et leur installation à Tostes mais ensuite on suit fidèlement le roman même si, faute de moyens sans doute, on ne voit pratiquement rien de la scène des Comices et on ne fait qu’évoquer l’opération ratée du pied-bot, un moment qui aurait pourtant mis en valeur l’excellent Jacques Morel dans le rôle de Charles.
Interprétant ce qui reste sans doute son plus grand rôle à l’écran, Luce Feyrer est très juste et l’on peut apprécier à ses côtés deux grands seconds rôles : Robert Vattier qui joue le pharmacien Homais et Léonce Corne dans le rôle de l’usurier Lheureux. Jacques Clancy (Léon) et Yves Vincent (Rodolphe), eux, ne sont pas tout à fait au niveau d’André Dussollier et Claude Giraud chez Pierre Cardinal.
On sent dans la mise en scène une influence ophulsienne qui en fait tout le prix : la voix off rappelle celle de Jean Servais dans « Le plaisir » tourné l’année précédente quand les mouvements de caméra, certains cadrages et jeux de miroir semblent des marques de fabrique du grand Max et témoignent de l’aisance d’un Claude Barma encore débutant.
A noter, un problème d’inversion de bobines dans la version proposée par l’INA : à la 28e minute, alors que Léon vient de renoncer à Emma et de partir pour Paris, on trouve une scène ou Emma et Rodolphe se promènent à cheval alors qu’ils n’ont pas encore été présentés ; peu après, ils deviennent amants. Dix minutes plus tard, on assiste à l’arrivée de Rodolphe à Yonville le jour des comices... A la 47e minute, le cours normal du récit reprend.
Jean-Paul Briant, Mars 2022
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