Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Luce Feyrer et Pierre Destailles
Lucienne Givry avec Carpentier et Destailles
Marcel Carpentier et Pierre Destailles
Marie Claire Achard et Marcel Carpentier
Marie Claire Achard et Pierre Destailles
Pierre Destailles et Jacqueline Girel
Pierre Destailles et Luce Feyrer
Pierre Larquey et Pierre Destailles
Pierre DESTAILLES Topaze Luce FEYRER Suzy Courtois Henri VILBERT Castel-Bénac Pierre LARQUEY Tamise Marcel CARPENTIER Monsieur Muche Marie-Claire ACHARD Ernestine Muche Alain QUERCY Roger de Berville Robert MOOR le vénérable vieillard Lucienne GIVRY Baronne Pitart-Vergniolle Jacqueline GIREL la première dactylo Albert MEDINA l'agent de police Annick ALLIÈRES la seconde dactylo VALLÉE-VALDY le maître d'hôtel
Version méconnue de la pièce de Marcel Pagnol, ce « Topaze » fut réalisé en direct par Jean Kerchbron en 1956, six ans après le film tourné par Pagnol lui-même. Créateur du rôle de Tamise au Théâtre des Variétés en 1928, Pierre Larquey y retrouve pour la dernière fois un de ses personnages fétiches : un peu trop âgé sans doute pour cet emploi – le personnage est censé avoir 40 ans, il en a 70 - il y est malgré tout attendrissant de sympathie bonhomme et l’on apprécie que le dernier plan soit pour lui, comme un clin d’œil à un vieil ami qui s’en va bientôt… Pierre Destailles reprend le rôle-titre, après André Lefaur, Louis Jouvet, John Barrymore ou Fernandel, et il est à la hauteur de ses illustres prédécesseurs. Le premier acte, au sein de la pension Muche, passe toujours très bien ; en directeur méprisant avec ses subalternes et servile auprès des gens fortunés, Marcel Carpentier est savoureux. Henri Vilbert succède avec brio à Pauley et Jacques Morel dans le rôle du conseiller municipal véreux, Régis Castel-Bénac – curieusement devenu Castel-Vernac dans certaines versions, de même que Roger de Berville se transforme en De Bersac. Luce Feyrer n’a peut-être pas le piquant de la jeune Edwige Feuillère de la version Jouvet mais elle est très convaincante. Au final, une réalisation réussie, peut-être même supérieure au film de 1950.
Jean-Paul Briant, Mars 2025