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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Serge Gainsbourg Serge Fabergé Jane Birkin Evelyne Nicholson Andréa Parisy Françoise Daniel Gélin Le père d'Evelyne / Father Henri-Jacques Huet M. Joly Juliet Berto L'assistante de Serge / Secretary Marie-Christine Boulard Gilles Millinaire Dado James Mitchell Hugh (as James-X-Mitchell) Kate Barry La fille de Serge (uncredited) Robert Lombard L'automobiliste (uncredited) Roger Lumont L'avocat (uncredited)
Document sans nom
En plein festival à Venise, le réalisateur de la publicité Serge Faberger rencontre et s'éprend d'une jeune Anglaise Evelyne. Il ne cache pas que sa femme attend un bébé.
UN montage dynamique et brillant ne suffit pas à camoufler la grande indigence de la pensée (si l'on ose dire) du film de M. Pierre Grimblat. Oscar du film publicitaire, il y a deux ou trois ans, au festival de Veni se, M. Grimblat décerne les mêmes lauriers à son héros — Serge Gainsbourg — et l'afflige, hélas ! de la même démangeaison de réaliser un grand, un vrai film. Chemin faisant, le héros (en fait, l'anti-héros) se prend au piège de la mini-jupe et des longues jambes de miss Jane Birkin. Le plus surprenant, quand on voit le rictus de Gainsbourg, son côté étriqué, son manque de décontraction, et que tout son talent à l'écran tient dans sa façon de fumer, le plus étonnant vraiment, c'est que la minette réponde à ses œillades et plonge sur-le-champ dans l'amour fou.
Passons. L'idylle déroule sous la caméra agitée de M. Grimblat son côté « Back Street », qui n'est ni très neuf et ni vu sous un angle un peu original. Le quadragénaire est marié, la fillette, les premières folies passées, voudrait l'avoir tout à elle et le conduire au divorce. Il hésite et elle découvre, à Venise, le jeune et bel Italien qui devrait aisément lui faire oublier Gainsbourg.
Que « Slogan » ne soit pas génial, on ne l'espérait guère, mais c'est ennuyeux, morne, plutôt niais et pas bien joué du tout, cette histoire. Aux dernières nouvelles, M. Grimblat envisage allègrement de lui donner une suite afin de réconcilier la minette et son vilain. On n'aurait jamais dû lui décerner l'oscar du film pu blicitaire. Il aurait encore un but parfaitement accessible pour s'occuper l'esprit et meubler nos entractes. Parce que le film publicitaire, il sait le trousser, et les quelques pastiches qu'il en donne dans « Slogan » sont vifs, astucieux, ironiques ; bref, les seuls bons moments d'un ouvrage décevant.
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Serge Gainsbourg Serge Fabergé Jane Birkin Evelyne Nicholson Andréa Parisy Françoise Daniel Gélin Le père d'Evelyne / Father Henri-Jacques Huet M. Joly Juliet Berto L'assistante de Serge / Secretary Marie-Christine Boulard Gilles Millinaire Dado James Mitchell Hugh (as James-X-Mitchell) Kate Barry La fille de Serge (uncredited) Robert Lombard L'automobiliste (uncredited) Roger Lumont L'avocat (uncredited)
En plein festival à Venise, le réalisateur de la publicité Serge Faberger rencontre et s'éprend d'une jeune Anglaise Evelyne. Il ne cache pas que sa femme attend un bébé.
UN montage dynamique et brillant ne suffit pas à camoufler la grande indigence de la pensée (si l'on ose dire) du film de M. Pierre Grimblat. Oscar du film publicitaire, il y a deux ou trois ans, au festival de Veni se, M. Grimblat décerne les mêmes lauriers à son héros — Serge Gainsbourg — et l'afflige, hélas ! de la même démangeaison de réaliser un grand, un vrai film. Chemin faisant, le héros (en fait, l'anti-héros) se prend au piège de la mini-jupe et des longues jambes de miss Jane Birkin. Le plus surprenant, quand on voit le rictus de Gainsbourg, son côté étriqué, son manque de décontraction, et que tout son talent à l'écran tient dans sa façon de fumer, le plus étonnant vraiment, c'est que la minette réponde à ses œillades et plonge sur-le-champ dans l'amour fou.
Passons. L'idylle déroule sous la caméra agitée de M. Grimblat son côté « Back Street », qui n'est ni très neuf et ni vu sous un angle un peu original. Le quadragénaire est marié, la fillette, les premières folies passées, voudrait l'avoir tout à elle et le conduire au divorce. Il hésite et elle découvre, à Venise, le jeune et bel Italien qui devrait aisément lui faire oublier Gainsbourg.
Que « Slogan » ne soit pas génial, on ne l'espérait guère, mais c'est ennuyeux, morne, plutôt niais et pas bien joué du tout, cette histoire. Aux dernières nouvelles, M. Grimblat envisage allègrement de lui donner une suite afin de réconcilier la minette et son vilain. On n'aurait jamais dû lui décerner l'oscar du film pu blicitaire. Il aurait encore un but parfaitement accessible pour s'occuper l'esprit et meubler nos entractes. Parce que le film publicitaire, il sait le trousser, et les quelques pastiches qu'il en donne dans « Slogan » sont vifs, astucieux, ironiques ; bref, les seuls bons moments d'un ouvrage décevant.
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