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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Raimu Pascal Amoretti Fernandel Félipe Rambert Josette Day Patricia Amoretti Georges Grey Jacques Mazel Line Noro Marie Mazel Fernand Charpin André Mazel Milly Mathis la tante Nathalie Clairette Amanda Amoretti Charles Blavette le teinturier Marcel Maupi le commis du bazar Mazel Tramel Maxime Exbrayat, le garçon de café Jean Heuzé le capitaine-aviateur Rosette Denans Marie Amoretti Roberte Arnaud Roberte Amoretti Raymonde Éléonore Amoretti Liliane Isabelle Amoretti Lucien Callamand le colonel aviateur ?
Document sans nom
Réalisation : Marcel Pagnol
Scénario, adaptation et dialogues : Marcel Pagnol
Images : Willy Gricha
Musique : Vincent Scotto
Son : Marcel Lavoignat
Montage : Jeannette Ginestet
Décors : Marius Brouquier
Tournage : du 20 mai 1940 à juin 1940, puis repris le 13 août 1940 et en novembre 1940, extérieurs à La Treille, Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône)
Directeur de production : Charles Pons
Production : Marcel Pagnol - Les Films Marcel Pagnol
Distribution : Gaumont
Sortie le 20 décembre 1940 (zone libre), le 24 avril 1941 (Zone occupée)
Veuf, le puisatier Amoretti élève seul ses six filles. Félipe, son jeune collègue est amoureux de Patricia. Amoretti verrait d’un bon œil l’union de son aînée avec celui qu’il considère un peu comme son fils. Mais Patricia n’éprouve rien d’autre que de l’amitié pour Félipe. Lorsqu'elle fait la connaissance de Jacques Mazel, fils de prospères commerçants de la ville, Félipe sert naïvement leur amour naissant. Patricia finit par céder aux avances du bel aviateur, mais l'idylle est interrompue par la mobilisation. Felipe et Jacques partent pour le front. Enceinte, Patricia est conduite par son père chez les Mazel. Certains d’avoir affaire à une intrigante, ceux-ci la rejettent sans ménagement. Malgré son amour, le puisatier ne peut envisager de garder sa « fille perdue » sous son toit et l’envoie cacher son déshonneur chez sa tante. Peu après, Jacques Mazel est porté disparu. On a vu son avion tomber en flammes derrière les lignes ennemies. Dans le magasin en deuil, regroupés autour du poste de radio, les Mazel et Amoretti entendent le discours de Pétain annonçant l'armistice. Leur fils perdu, les Mazel montrent maintenant un intérêt nouveau pour Patricia et son enfant qu'ils avaient jusque là si bassement repoussé…
CRITIQUE(S):
« LA FILLE DU PUISATIER sera l’un des films les plus rigoureusement datés que Pagnol ait jamais réalisé, inséré dans la « drôle de guerre » au point d’apparaître, plus tard, comme un irrécusable témoignage sur les malheurs d’une époque, empreint d’une authenticité quasi documentaire. Préoccupation inattendue chez notre auteur, d’autant que cette nouvelle œuvre se présente d’abord comme un simple rassemblement de thèmes éprouvés, une synthèse heureuse exécutée en « roue libre ». (…) La fameuse séquence de discours du maréchal Pétain écouté par les deux familles éplorées rassemblées autour du poste de T.S.F., et qui scelle la réconciliation du puisatier et de son voisin, contribua à cette « actualisation » de l’intrigue. L’action se situe, rappelons-le, entre février et août 1940, et coïncide exactement avec le tournage du film. (…) Les recrues partent pour le front sans enthousiasme, et cela aussi est un signe des temps (…) tout ce passe comme si le « grand malheur de la France » faisait oublier les petites querelles domestiques : un enfant va naître dans une famille d’ouvriers, qui n’y était pas attendu, certes, mais on annonce par ailleurs tant de pertes de vies humaines qu’on aurait tort de se montrer trop regardant ! De quel poids pèse l’honneur des individus quand toute une nation est humiliée ? Quoi qu‘on en ait pu dire, Pagnol ne se referme nullement ici dans sa coquille, ne joue en rien cette politique de l‘autruche à laquelle tant de ses confrères, moins sensibles à l‘adversité, vont adhérer bientôt : tout à l‘inverse, il prend acte d‘un certain désarroi social, ressent amèrement avec ses personnages le contrecoup de la défaite, assume avec lucidité la ruine des illusions d‘une communauté. (…) » - Claude Beylie, Marcel Pagnol, Cinéma d’Aujourd’hui, Seghers 1974
Compléments par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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Liliane et Raymonde au premier rang
Raimu Rosette Denans et Fernandel
Raimu Pascal Amoretti Fernandel Félipe Rambert Josette Day Patricia Amoretti Georges Grey Jacques Mazel Line Noro Marie Mazel Fernand Charpin André Mazel Milly Mathis la tante Nathalie Clairette Amanda Amoretti Charles Blavette le teinturier Marcel Maupi le commis du bazar Mazel Tramel Maxime Exbrayat, le garçon de café Jean Heuzé le capitaine-aviateur Rosette Denans Marie Amoretti Roberte Arnaud Roberte Amoretti Raymonde Éléonore Amoretti Liliane Isabelle Amoretti Lucien Callamand le colonel aviateur ?
Réalisation : Marcel Pagnol
Scénario, adaptation et dialogues : Marcel Pagnol
Images : Willy Gricha
Musique : Vincent Scotto
Son : Marcel Lavoignat
Montage : Jeannette Ginestet
Décors : Marius Brouquier
Tournage : du 20 mai 1940 à juin 1940, puis repris le 13 août 1940 et en novembre 1940, extérieurs à La Treille, Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône)
Directeur de production : Charles Pons
Production : Marcel Pagnol - Les Films Marcel Pagnol
Distribution : Gaumont
Sortie le 20 décembre 1940 (zone libre), le 24 avril 1941 (Zone occupée)
Veuf, le puisatier Amoretti élève seul ses six filles. Félipe, son jeune collègue est amoureux de Patricia. Amoretti verrait d’un bon œil l’union de son aînée avec celui qu’il considère un peu comme son fils. Mais Patricia n’éprouve rien d’autre que de l’amitié pour Félipe. Lorsqu'elle fait la connaissance de Jacques Mazel, fils de prospères commerçants de la ville, Félipe sert naïvement leur amour naissant. Patricia finit par céder aux avances du bel aviateur, mais l'idylle est interrompue par la mobilisation. Felipe et Jacques partent pour le front. Enceinte, Patricia est conduite par son père chez les Mazel. Certains d’avoir affaire à une intrigante, ceux-ci la rejettent sans ménagement. Malgré son amour, le puisatier ne peut envisager de garder sa « fille perdue » sous son toit et l’envoie cacher son déshonneur chez sa tante. Peu après, Jacques Mazel est porté disparu. On a vu son avion tomber en flammes derrière les lignes ennemies. Dans le magasin en deuil, regroupés autour du poste de radio, les Mazel et Amoretti entendent le discours de Pétain annonçant l'armistice. Leur fils perdu, les Mazel montrent maintenant un intérêt nouveau pour Patricia et son enfant qu'ils avaient jusque là si bassement repoussé…
CRITIQUE(S):
« LA FILLE DU PUISATIER sera l’un des films les plus rigoureusement datés que Pagnol ait jamais réalisé, inséré dans la « drôle de guerre » au point d’apparaître, plus tard, comme un irrécusable témoignage sur les malheurs d’une époque, empreint d’une authenticité quasi documentaire. Préoccupation inattendue chez notre auteur, d’autant que cette nouvelle œuvre se présente d’abord comme un simple rassemblement de thèmes éprouvés, une synthèse heureuse exécutée en « roue libre ». (…) La fameuse séquence de discours du maréchal Pétain écouté par les deux familles éplorées rassemblées autour du poste de T.S.F., et qui scelle la réconciliation du puisatier et de son voisin, contribua à cette « actualisation » de l’intrigue. L’action se situe, rappelons-le, entre février et août 1940, et coïncide exactement avec le tournage du film. (…) Les recrues partent pour le front sans enthousiasme, et cela aussi est un signe des temps (…) tout ce passe comme si le « grand malheur de la France » faisait oublier les petites querelles domestiques : un enfant va naître dans une famille d’ouvriers, qui n’y était pas attendu, certes, mais on annonce par ailleurs tant de pertes de vies humaines qu’on aurait tort de se montrer trop regardant ! De quel poids pèse l’honneur des individus quand toute une nation est humiliée ? Quoi qu‘on en ait pu dire, Pagnol ne se referme nullement ici dans sa coquille, ne joue en rien cette politique de l‘autruche à laquelle tant de ses confrères, moins sensibles à l‘adversité, vont adhérer bientôt : tout à l‘inverse, il prend acte d‘un certain désarroi social, ressent amèrement avec ses personnages le contrecoup de la défaite, assume avec lucidité la ruine des illusions d‘une communauté. (…) » - Claude Beylie, Marcel Pagnol, Cinéma d’Aujourd’hui, Seghers 1974
Compléments par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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