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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Alexandra STEWART Fanny de la Bossière Louis VELLE Jacques de la Bossière Marie-Hélène BREILLAT Marthe de Saint-Firmin Roland ARMONTEL Saint-Firmin Michel VITOLD André de la Bossière Pierre LEPROUX Docteur Moutier Henri CREMIEUX La Mérinière Jean-Paul TRIBOUT Darbois Martine de BRETEUIL Mademoiselle Hélier Héléna MANSON Alphonsine Claude DESAILLY Prosper Patricia LESIEUR Catherine Patrick PREJEAN Gaston Hubert de LAPPARENT Basile Marco PERRIN Docteur Dufour Lucien HUBERT Ferrant Jeanne HERVIALE Berthe Paul BONIFAS Juste Guy HOFFMANN le commissaire Varin Cyrille BENOIT Jacquot Stanislas ROBIOLLES François de la Bossière Marie-Jeanne GARDIEN Rose Carole GIRON Germaine Jacques CIRON le directeur du magasin parisien ALBERT-MICHEL le tapissier Pierre FRAG un journaliste Jacques BRUNET un journaliste Gilles GUILLOT un journaliste Jean-Gabriel NORDMANN un journaliste
Document sans nom
Feuilleton en 6 épisodes réalisé par Michel Wyn en 1972, "L'homme qui revient de loin" est une adaptation par Claude Desailly d'un roman de Gaston Leroux paru en 1916.
L'action se passe quelques années avant la première guerre mondiale. Jacques de la Bossière s'est ruiné dans des affaires malheureuses en Malaisie. De retour en France, il souffre de n'être que l'employé de son frère André, châtelain et industriel prospère. Celui-ci aime la jeune Marthe, épouse malheureuse du vieux notaire Saint-Firmin. Un jour, André apprend à Jacques qu'il doit quitter la France pour de mystérieuses raisons ; il confie à son frère la gestion de l'usine et lui demande d'habiter le château et de prendre soin de ses deux enfants. C'est Jacques qui doit conduire André à la Gare d'Orsay où il doit prendre le train pour Bordeaux avant d'embarquer pour l'Amérique... Un an plus tard, Jacques et son épouse, la belle Fanny, sont les maîtres du château et de l'usine. André n'a pas donné de nouvelles... Marthe, dont la raison semble s'égarer, prétend avoir aperçu le fantôme d'André. Lors d'une séance de spiritisme menée par l'institutrice des enfants, Mademoiselle Hélier, Marthe semble réussir à faire parler l'esprit d'André : il est donc mort, et qui plus est, assassiné. A cette nouvelle, Jacques se trouble ; Fanny en vient à se demander si son mari n'est pas responsable de la disparition de son frère...
Près de cinquante ans après sa réalisation, le feuilleton tient bien la route. L'atmosphère, proche du fantastique, est bien rendue, des sous-bois brumeux où les morts peuvent réapparaître aux séances de spiritisme de l'institutrice exaltée qui ne pense qu'à communiquer avec l'au-delà. Les personnages sont intéressants, en particulier les deux héroïnes, l'altière Fanny qui va tout faire pour conserver ses privilèges nouvellement acquis et la fragile Marthe, hantée par l'image du disparu. La distribution réserve de belles surprises : Armontel est odieux à souhait en vieux mari diabolique ; sa servante revêche ne pouvait être campée que par l'excellente Héléna Manson que l'on voit à plusieurs reprises entourée d'animaux empaillés - dont, on le jurerait, un corbeau, en souvenir du film de Clouzot où elle jouait Marie Corbin. Malgré le contexte, l'humour est présent et le journaliste Darbois, très présent dans les deux derniers épisodes, en est en partie responsable lorsqu'il drague Catherine, la bonne délurée, ou qu'il mène par le bout du nez un commissaire dépassé par son enquête ; ce personnage est proche de Rouletabille, le personnage le plus connu de Gaston Leroux. Dans le rôle de Darbois, Jean-Paul Tribout est dynamique et malicieux à souhait ; deux ans plus tard, il retrouvera le scénariste Claude Desailly qui lui écrira son rôle le plus célèbre, celui de Pujol, l'adjoint de Valentin, dans "Les Brigades du Tigre". Dernière touche d'humour : le scénariste et dialoguiste Claude Desailly s'est réservé le rôle de Prosper, le braconnier simple d'esprit, personnage dont les répliques ne furent guère difficiles à apprendre puisqu'il est muet !
Une curiosité : Henri Crémieux, qui joue ici La Mérinière, un vieil admirateur de la belle Fanny, comptait déjà dans sa filmographie une version précédente de "l'homme qui revient de loin" réalisée en 1950 ; il y jouait le notaire Saint-Firmin aux côtés d'Annabella (Fanny), Paul Bernard (Jacques) et Maria Casarès (Marthe).
Jean-Paul Briant, mai 2020
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Alexandra Stewart et Jean Paul Tribout
Martine de Breteuil et Jean Paul Tribout
Patrick Prejean et Patricia Lesieur
Pierre Leproux et Martine de Breteuil
Alexandra STEWART Fanny de la Bossière Louis VELLE Jacques de la Bossière Marie-Hélène BREILLAT Marthe de Saint-Firmin Roland ARMONTEL Saint-Firmin Michel VITOLD André de la Bossière Pierre LEPROUX Docteur Moutier Henri CREMIEUX La Mérinière Jean-Paul TRIBOUT Darbois Martine de BRETEUIL Mademoiselle Hélier Héléna MANSON Alphonsine Claude DESAILLY Prosper Patricia LESIEUR Catherine Patrick PREJEAN Gaston Hubert de LAPPARENT Basile Marco PERRIN Docteur Dufour Lucien HUBERT Ferrant Jeanne HERVIALE Berthe Paul BONIFAS Juste Guy HOFFMANN le commissaire Varin Cyrille BENOIT Jacquot Stanislas ROBIOLLES François de la Bossière Marie-Jeanne GARDIEN Rose Carole GIRON Germaine Jacques CIRON le directeur du magasin parisien ALBERT-MICHEL le tapissier Pierre FRAG un journaliste Jacques BRUNET un journaliste Gilles GUILLOT un journaliste Jean-Gabriel NORDMANN un journaliste
Feuilleton en 6 épisodes réalisé par Michel Wyn en 1972, "L'homme qui revient de loin" est une adaptation par Claude Desailly d'un roman de Gaston Leroux paru en 1916.
L'action se passe quelques années avant la première guerre mondiale. Jacques de la Bossière s'est ruiné dans des affaires malheureuses en Malaisie. De retour en France, il souffre de n'être que l'employé de son frère André, châtelain et industriel prospère. Celui-ci aime la jeune Marthe, épouse malheureuse du vieux notaire Saint-Firmin. Un jour, André apprend à Jacques qu'il doit quitter la France pour de mystérieuses raisons ; il confie à son frère la gestion de l'usine et lui demande d'habiter le château et de prendre soin de ses deux enfants. C'est Jacques qui doit conduire André à la Gare d'Orsay où il doit prendre le train pour Bordeaux avant d'embarquer pour l'Amérique... Un an plus tard, Jacques et son épouse, la belle Fanny, sont les maîtres du château et de l'usine. André n'a pas donné de nouvelles... Marthe, dont la raison semble s'égarer, prétend avoir aperçu le fantôme d'André. Lors d'une séance de spiritisme menée par l'institutrice des enfants, Mademoiselle Hélier, Marthe semble réussir à faire parler l'esprit d'André : il est donc mort, et qui plus est, assassiné. A cette nouvelle, Jacques se trouble ; Fanny en vient à se demander si son mari n'est pas responsable de la disparition de son frère...
Près de cinquante ans après sa réalisation, le feuilleton tient bien la route. L'atmosphère, proche du fantastique, est bien rendue, des sous-bois brumeux où les morts peuvent réapparaître aux séances de spiritisme de l'institutrice exaltée qui ne pense qu'à communiquer avec l'au-delà. Les personnages sont intéressants, en particulier les deux héroïnes, l'altière Fanny qui va tout faire pour conserver ses privilèges nouvellement acquis et la fragile Marthe, hantée par l'image du disparu. La distribution réserve de belles surprises : Armontel est odieux à souhait en vieux mari diabolique ; sa servante revêche ne pouvait être campée que par l'excellente Héléna Manson que l'on voit à plusieurs reprises entourée d'animaux empaillés - dont, on le jurerait, un corbeau, en souvenir du film de Clouzot où elle jouait Marie Corbin. Malgré le contexte, l'humour est présent et le journaliste Darbois, très présent dans les deux derniers épisodes, en est en partie responsable lorsqu'il drague Catherine, la bonne délurée, ou qu'il mène par le bout du nez un commissaire dépassé par son enquête ; ce personnage est proche de Rouletabille, le personnage le plus connu de Gaston Leroux. Dans le rôle de Darbois, Jean-Paul Tribout est dynamique et malicieux à souhait ; deux ans plus tard, il retrouvera le scénariste Claude Desailly qui lui écrira son rôle le plus célèbre, celui de Pujol, l'adjoint de Valentin, dans "Les Brigades du Tigre". Dernière touche d'humour : le scénariste et dialoguiste Claude Desailly s'est réservé le rôle de Prosper, le braconnier simple d'esprit, personnage dont les répliques ne furent guère difficiles à apprendre puisqu'il est muet !
Une curiosité : Henri Crémieux, qui joue ici La Mérinière, un vieil admirateur de la belle Fanny, comptait déjà dans sa filmographie une version précédente de "l'homme qui revient de loin" réalisée en 1950 ; il y jouait le notaire Saint-Firmin aux côtés d'Annabella (Fanny), Paul Bernard (Jacques) et Maria Casarès (Marthe).
Jean-Paul Briant, mai 2020
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