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Alexandre Rignault et Marion Dorian
Alexandre Rignault et Robert Seller
Charles Dullin et Louis Jouvet
Fernand Ledoux et Louis Jouvet
Harry Baur Charles Dullin et Louis Jouvet
Harry Baur et Jacqueline Delubac
Jacqueline Delubac et Fernand Ledoux
Louis Jouvet et Alfred Baillou
Pierre Sabbagh et Louis Jouvet
Harry Baur Volpone Louis Jouvet Mosca Charles Dullin Corbaccio Fernand Ledoux Corvino Jacqueline Delubac Colomba Jean Temerson Voltore Alexandre Rignault le capitaine Léone Marion Dorian Canina Robert Seller le capitaine des sbires Louis Fremont le juge Colette Régis la marquise au banquet Jean Lambert le chanteur Alfred Baillou un compère de Mosca Marcel Melrac un compère de Mosca Roger Blin un compère de Mosca Edouard Francomme un compère de Mosca Henri Farty Pierre Sabbagh Rodolphe Marcilly Charles Denner Pierre Moreno le greffier Pierre Gianotti le donneur de sérénade
SCENARIO et DIALOGUES Jules Romain ; IMAGE Armand Thirard ; MONTAGE Marcel Cohen ; COSTUMES Boris Bilinsky ; DECORS André Barsac ; MUSIQUE Marcel Delannoy ;
À Venise au XVIe siècle. Le marchand levantin Volpone attend le retour de son bateau « le Sagittaire » qui doit lui ramener d’immenses richesses. Mais ses créanciers, las d’attendre, se liguent pour l’envoyer en prison. Quand le bateau retardé par une simple avarie touche au port, ces mêmes créanciers se pressent de le faire libérer et entament une cour effrénée. En prison, Volpone a fait la connaissance du rusé Mosca. Avec l’aide de celui-ci, il décide de se venger est de s’amuser aux dépens de ses nouveaux « amis ». Bientôt la rumeur courre dans tout Venise : Volpone est à l’article de la mort…
En 1925 Stefan Zweig propose une adaptation de la pièce de l’auteur élisabéthain Ben Jonson. Trois ans plus tard, la pièce traduite par Jules Romains est jouée au théâtre de l’Atelier avec Charles Dullin dans le rôle titre. Le tournage du film débuta en juin 1938 sous la direction de Jacques de Baroncelli puis fut interrompu pour des raisons financières. Maurice Tourneur devait achever le film peu avant la débâcle.
« Le film vaut surtout par son interprétation, composite mais brillante. Harry Baur cabotine à plaisir et pousse son jeu aux limites de la bouffonnerie et de la puérilité. Il est celui des trois acteurs principaux qui prend son rôle le moins au sérieux. Jouvet, en Arlequin sobre et rusé, n’essaie nullement de se mettre en avant et rend évident l’éclectisme de son talent (…) Dullin met sa puissance d’expression baroque au service d’un rôle pas plus monstrueux que les autres mais dont il est seul à rendre vraiment tangible la monstruosité. C’est par lui - et par lui seul - que le film est mémorable (..) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les films, coll. Bouquins, 1992.