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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Fernandel Irénée Fabre, « le schpountz », commis-épicier Orane Demazis Françoise, monteuse Léon Belières Meyerboom, directeur des studios Yaourt-Meyerboom Robert Vattier Astruc, chef opérateur Fernand Charpin Baptiste Fabre, oncle d'Irénée Jean Castan Casimir Fabre, frère d'Irénée Odette Roger Clarisse Fabre, tante d'Irénée Louisard Charlet Henri Poupon Galubert Robert Bassac Dromart Charles Blavette Martelette Enrico Glori Bogidar Glazunoff, le réalisateur Charblay Adolphe, le portier des studios José Tyrand le figurant jouant le rôle du Pape Henri Champetier Nick Durrante Beretta le chef de plateau Weber le barman des studios Alida Rouffe Mme Fenuze Alice Robert Rita Camelio Borel l'accessoiriste Robert Darène un assistant André Pollack l'avoué André Roussin Roussin Geo Forster Cousine, le photographe de plateau Pierre Brasseur Cousine, le photographe de plateau Marcel Maupi le barman "schpountz" Jean Mello le chasseur "schpountz" Antonin Berval M. Carbonnière Roger Forster Lucien, le chauffeur Louis Ducreux Dumiel
Document sans nom
Réalisation : Marcel Pagnol
Scénario et dialogues : Marcel Pagnol
Image : Willy Faktorovitch
Caméra : Roger Ledru
Assistant opérateur : Henri Dariès
Montage : Suzanne de Troye, Suzanne Cabon, assistées de Jeannette Ginestet
Son : Marcel Levoignat (studio), Jean Lecoq (extérieurs)
Musique : Casimir Oberfeld
Décors : Marius Brouquier
Chanson "Je n'ai jamais compris l'amour", paroles de Jean Manse
Photographe de plateau : Roger Corbeau
Directeur de production : Charles Pons
Production : Marcel Pagnol - Les Films Marcel Pagnol
Sortie le 15 avril 1938
Recueilli et élevé par son oncle et sa tante, Irénée Fabre a maintenant vingt-cinq ans. Contrairement à son frère Casimir, il ne montre guère d’intérêt pour l’épicerie familiale. Revendre à l’épicier voisin un tonneau de harengs avariés ou servir conserves et saucissons aux ménagères du coin sont des activités bien indignes de lui. C’est que, il en est sûr, il possède un don rare. Un don d’acteur qui fera bientôt de lui une vedette de cinéma. La providence semble répondre à ses souhaits lorsqu’il croise une équipe de tournage. Les techniciens s’amusent de la naïveté et de prétention du jeune homme - un beau spécimen de schpountz dont il serait dommage de ne pas profiter - et lui font signer un contrat des plus fantaisistes. Sûr de son fait, méprisant les avertissements familiaux, Irénée « monte à Paris » pour honorer son engagement.
CRITIQUE(S):
« C'est un « gag monstre » que Pagnol développe, en prenant l'art et l'industrie du film comme cible - ou prétexte - d'une comédie de moeurs tournant autour de la mythologie du vedettariat (…) Son protagoniste, Irénée Fabre, un commis épicier mythomane auquel le cinéma a tourné la tête, couronne en beauté la pittoresque galerie de farfelus qu’il a entrepris de peindre, et qui compte déjà un Piquoiseau (Marius), un La Brige (L’Article 330), un Cigalon, voire un Jofroi et un Saturnin. Tous ont en commun cet air de folie douce qui les rend a priori sympathiques, et permet de construire autour d’eux un univers de parodie. C’est en somme la tradition « tartarinade que Pagnol illustre avec son génie propre, et qui atteint ici son point culminant. Mais cette tradition est aussitôt contredite dans la mesure où LE SCHPOUNTZ va constituer plutôt une tartarinade au second degré : ce modeste employé qui se prend pour une grande vedette n’en a-t-il pas effectivement l’étoffe, et ne trompe-t-il pas son monde par un surcroît délibéré de cabotinage ? C’Est-ce qu’il prétend du moins, après avoir été copieusement berné. A schpountz, schpountz et demi (…) Sous l‘apparente démesure des intrigues nouées par Pagnol, se dissimule une part non négligeable de vérité personnelle, le grain d‘humanité qui nourrit les plus délirantes folies. De ce point de vue, LE SCHPOUNTZ constitue un parfait exemple : oubliée la loufoquerie de la satire, il reste quelques superbes morceaux d‘émotion non feinte, de lyrisme sans faille (la déclaration d‘amour à Françoise, la lecture finale par l‘oncle du testament), une profonde méditation sur la vocation du comédien et la fonction sociale du rire (…) enfin une réflexion in vivo sur l‘art dramatique, et plus particulièrement sur le cinéma qui en reste le plus beau fleuron (…). » - Claude Beylie, Marcel Pagnol, Cinéma d’Aujourd’hui, Seghers 1974
« Le plus mal connu des chef d‘œuvre de Pagnol. A partir d‘une histoire vraie arrivée à son équipe durant le tournage d‘ANGELE, Pagnol bâtit une fable comique qui n‘a plus guère d‘attache avec le théâtre, qui n‘entre dans aucun genre connu et dont le sens et le contenu moral se modifient plusieurs fouis, au gré des péripéties d‘une intrigue riche et constamment renouvelée (…) Œuvre d‘un grand écrivain, d‘un grand directeur d‘acteurs, d‘un créateur de personnages à l‘imagination débordante, LE SCHPOUNTZ donne à Fernandel l‘un de ses rôles les plus riches. Dans les scènes qui ouvrent et ferment le film, s’opposant et se répondant (…) Fernandel et Charpin sont grandioses. » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma - Les Films, coll. Bouquins, Robert Laffont, 1992
« LE SCHPOUNTZ comporte en fait deux parties bien distinctes. Dans la première les séquences de l’épicerie, matière à altercations à la rigolade entre Fernandel et Charpin et celle où Fernandel récite de différentes façons la phrase du code pénal : « tout condamné à mort aura la tête tranchée » sont franchement drôles ; dans la seconde, la déconvenue du naïf fait basculer le film dans la comédie grimaçante qui égratigne sans complaisance pour en fin de compte se terminer par une petite pirouette, avec le triomphe involontaire de la vedette (…) » - Christian Gilles, Les écrans nostalgiques du cinéma français, Tome III, l’Harmattan, 2002
Compléments par Stéphane Bruyère, 2017
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Pierre Brasseur et Robert Vattier
Fernandel Irénée Fabre, « le schpountz », commis-épicier Orane Demazis Françoise, monteuse Léon Belières Meyerboom, directeur des studios Yaourt-Meyerboom Robert Vattier Astruc, chef opérateur Fernand Charpin Baptiste Fabre, oncle d'Irénée Jean Castan Casimir Fabre, frère d'Irénée Odette Roger Clarisse Fabre, tante d'Irénée Louisard Charlet Henri Poupon Galubert Robert Bassac Dromart Charles Blavette Martelette Enrico Glori Bogidar Glazunoff, le réalisateur Charblay Adolphe, le portier des studios José Tyrand le figurant jouant le rôle du Pape Henri Champetier Nick Durrante Beretta le chef de plateau Weber le barman des studios Alida Rouffe Mme Fenuze Alice Robert Rita Camelio Borel l'accessoiriste Robert Darène un assistant André Pollack l'avoué André Roussin Roussin Geo Forster Cousine, le photographe de plateau Pierre Brasseur Cousine, le photographe de plateau Marcel Maupi le barman "schpountz" Jean Mello le chasseur "schpountz" Antonin Berval M. Carbonnière Roger Forster Lucien, le chauffeur Louis Ducreux Dumiel
Réalisation : Marcel Pagnol
Scénario et dialogues : Marcel Pagnol
Image : Willy Faktorovitch
Caméra : Roger Ledru
Assistant opérateur : Henri Dariès
Montage : Suzanne de Troye, Suzanne Cabon, assistées de Jeannette Ginestet
Son : Marcel Levoignat (studio), Jean Lecoq (extérieurs)
Musique : Casimir Oberfeld
Décors : Marius Brouquier
Chanson "Je n'ai jamais compris l'amour", paroles de Jean Manse
Photographe de plateau : Roger Corbeau
Directeur de production : Charles Pons
Production : Marcel Pagnol - Les Films Marcel Pagnol
Sortie le 15 avril 1938
Recueilli et élevé par son oncle et sa tante, Irénée Fabre a maintenant vingt-cinq ans. Contrairement à son frère Casimir, il ne montre guère d’intérêt pour l’épicerie familiale. Revendre à l’épicier voisin un tonneau de harengs avariés ou servir conserves et saucissons aux ménagères du coin sont des activités bien indignes de lui. C’est que, il en est sûr, il possède un don rare. Un don d’acteur qui fera bientôt de lui une vedette de cinéma. La providence semble répondre à ses souhaits lorsqu’il croise une équipe de tournage. Les techniciens s’amusent de la naïveté et de prétention du jeune homme - un beau spécimen de schpountz dont il serait dommage de ne pas profiter - et lui font signer un contrat des plus fantaisistes. Sûr de son fait, méprisant les avertissements familiaux, Irénée « monte à Paris » pour honorer son engagement.
CRITIQUE(S):
« C'est un « gag monstre » que Pagnol développe, en prenant l'art et l'industrie du film comme cible - ou prétexte - d'une comédie de moeurs tournant autour de la mythologie du vedettariat (…) Son protagoniste, Irénée Fabre, un commis épicier mythomane auquel le cinéma a tourné la tête, couronne en beauté la pittoresque galerie de farfelus qu’il a entrepris de peindre, et qui compte déjà un Piquoiseau (Marius), un La Brige (L’Article 330), un Cigalon, voire un Jofroi et un Saturnin. Tous ont en commun cet air de folie douce qui les rend a priori sympathiques, et permet de construire autour d’eux un univers de parodie. C’est en somme la tradition « tartarinade que Pagnol illustre avec son génie propre, et qui atteint ici son point culminant. Mais cette tradition est aussitôt contredite dans la mesure où LE SCHPOUNTZ va constituer plutôt une tartarinade au second degré : ce modeste employé qui se prend pour une grande vedette n’en a-t-il pas effectivement l’étoffe, et ne trompe-t-il pas son monde par un surcroît délibéré de cabotinage ? C’Est-ce qu’il prétend du moins, après avoir été copieusement berné. A schpountz, schpountz et demi (…) Sous l‘apparente démesure des intrigues nouées par Pagnol, se dissimule une part non négligeable de vérité personnelle, le grain d‘humanité qui nourrit les plus délirantes folies. De ce point de vue, LE SCHPOUNTZ constitue un parfait exemple : oubliée la loufoquerie de la satire, il reste quelques superbes morceaux d‘émotion non feinte, de lyrisme sans faille (la déclaration d‘amour à Françoise, la lecture finale par l‘oncle du testament), une profonde méditation sur la vocation du comédien et la fonction sociale du rire (…) enfin une réflexion in vivo sur l‘art dramatique, et plus particulièrement sur le cinéma qui en reste le plus beau fleuron (…). » - Claude Beylie, Marcel Pagnol, Cinéma d’Aujourd’hui, Seghers 1974
« Le plus mal connu des chef d‘œuvre de Pagnol. A partir d‘une histoire vraie arrivée à son équipe durant le tournage d‘ANGELE, Pagnol bâtit une fable comique qui n‘a plus guère d‘attache avec le théâtre, qui n‘entre dans aucun genre connu et dont le sens et le contenu moral se modifient plusieurs fouis, au gré des péripéties d‘une intrigue riche et constamment renouvelée (…) Œuvre d‘un grand écrivain, d‘un grand directeur d‘acteurs, d‘un créateur de personnages à l‘imagination débordante, LE SCHPOUNTZ donne à Fernandel l‘un de ses rôles les plus riches. Dans les scènes qui ouvrent et ferment le film, s’opposant et se répondant (…) Fernandel et Charpin sont grandioses. » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma - Les Films, coll. Bouquins, Robert Laffont, 1992
« LE SCHPOUNTZ comporte en fait deux parties bien distinctes. Dans la première les séquences de l’épicerie, matière à altercations à la rigolade entre Fernandel et Charpin et celle où Fernandel récite de différentes façons la phrase du code pénal : « tout condamné à mort aura la tête tranchée » sont franchement drôles ; dans la seconde, la déconvenue du naïf fait basculer le film dans la comédie grimaçante qui égratigne sans complaisance pour en fin de compte se terminer par une petite pirouette, avec le triomphe involontaire de la vedette (…) » - Christian Gilles, Les écrans nostalgiques du cinéma français, Tome III, l’Harmattan, 2002
Compléments par Stéphane Bruyère, 2017
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