nouveau
Geneviève Page
nouveau
Pierre Dux
nouveau
Billy Kearns
nouveau
Marcel Bozzuffi
nouveau
Henri Virlojeux
nouveau
Hénia Suchar
nouveau
Hubert de Lapparent
nouveau
Jacques Herlin
nouveau
Colette Castel
nouveau
Clara Gansard
nouveau
Yvette Etiévant
nouveau
Anthony Stuart
nouveau
Charles Bouillaud
nouveau
Gabriel Gobin
nouveau
Maurice Garrel
nouveau
Etienne Dirand
nouveau
Marie Mergey
nouveau
Robert Bazil
nouveau
Georges Staquet
nouveau
Marcel Gassouk
nouveau
Jean Gras
nouveau
Guy Henry
nouveau
Hugues Wanner
nouveau
Edward Meeks
nouveau
André Cagnard
nouveau
Adrien Cayla-Legrand
nouveau
Franck Maurice
nouveau
Jean Blancheur
nouveau
Jack Berard
nouveau
Yvonne Dany
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Colette Castel entre dans les ordres
Jean Claude Michel et Jacques Herlin en maquisards
Stuart Whitman et Jean Jacques Lecot
Simone Signoret Thérèse Dutheil Stuart Whitman Allen Morley Geneviève Page Agathe Dutheil Pierre Dux Le commissaire Marboz Michel Piccoli Antoine Leriche Reggie Nalder Le gestapiste Billy Kearns Pat Riley, le mécanicien Marcel Bozzuffi L’inspecteur Laura Henri Virlojeux Monsieur Legendre, le pharmacien (comme Henri Virlogeux) Hénia Suchar Geneviève Sérésia, la jeune résistante en bleu Hubert de Lapparent Le procureur Jasseron Carl Studer Le major Gordon Roger Kemp Le lieutenant Crampton Mark Burns Le sous-lieutenant aviateur Barclay Jacques Herlin Un membre du réseau Pyrénées Colette Castel Lucie Dutheil Jean-Claude Michel Le chef du réseau Pyrénées Clara Gansard Marie, la maquisarde Yvette Etiévant Germaine Richet, l’employée de la pharmacie Anthony Stuart Le lieutenant-colonel Hammond Gessie et Catherine Azoulai Les filles de Thérèse Dutheil (non créditées) Fred Fisher L’officier allemand au village (non crédité) Etienne Dirand L’indicateur au village (non crédité) Maurice Garrel Le chef de la milice au village (non crédité) Guy Dakar Un milicien (non crédité) Marie Mergey La femme de l’aubergiste (non créditée) Georges Staquet L’aubergiste (non crédité) Marcel Gassouk « Le Frisé », un client au café de l’auberge (non crédité) Robert Bazil Un client au café de l’auberge (non crédité) Edward Meeks Un aviateur anglais réfugié dans la pharmacie Legendre (non crédité) Donald O’Brien Un aviateur anglais réfugié dans la pharmacie Legendre (non crédité) Charles Bouillaud Un passager bousculé à bord du rapide Paris/Toulouse (non crédité) Hugues Wanner L’ancien soldat à la retraite à bord du rapide Paris/Toulouse (non crédité) Gabriel Gobin Le contrôleur de train (non crédité) Jean Gras L’inspecteur Richebois (non crédité) Guy Henry Un inspecteur de police lors des interrogatoires (non crédité) Paulette Pastor La patronne de la guinguette (non créditée) Jack Bérard Un usager du métro (non crédité) Jean-Jacques Lecot L’homme dans la rue pourchassé par les troupes allemandes (non crédité) Jean Delamare Un gestapiste à la gare d’Austerlitz (non crédité) André Cagnard Un soldat allemand à la gare d’Austerlitz (non crédité) Frank Maurice Un passager à bord du rapide Paris/Toulouse (non crédité) Jean Blancheur Un passager à bord du rapide Paris/Toulouse (non crédité) Yvonne Dany Une passagère à bord du rapide Paris/Toulouse (non créditée) Max Doria Un passager à bord du rapide Paris/Toulouse (non crédité) Adrien Cayla-Legrand Un passager à bord du rapide Paris/Toulouse (non crédité)
Une co-production C.I.P.R.A., Terra Film (Paris) et C.C.M., Monica Film (Roma)
Visa de contrôle cinématographique n°25.635
Scénario : André Barret
Adaptation : René Clément et Roger Vailland
Dialogues : Roger Vailland
Directeur de la photographie : Henri Decaë
Cameraman : Alain Douarinou
Assistants réalisateur : Claude Pinoteau et Costa-Gravras
Décors : Bernard Evein
Musique : Claude Bolling
Chanson additionnelle : « La Romance de Paris » de Charles Trenet
Éditions musicales : Éditions Caravelle
Ingénieur du son : Pierre-Louis Calvet
Montage : Fedora Zincone
Photographe de plateau : Raymond Voinquel
Extérieurs : Ardennes, Vierzon (Cher), Toulouse (Haute-Garonne), Paris, Aubervilliers, …
Studios : Eclair (Epinay-sur-Seine)
Laboratoires : L.T.C. (Saint-Cloud)
Enregistrement : Western Electric
Script-girl : Yvette Vérité
Régisseur général : Michel Choquet
Producteur : Jacques Bar
Directeur de production : Léon Sanz
Producteur associé : Raymond Froment
Filmé en noir et blanc
Durée : 109 minutes
Date du début de tournage : 22/05/1962
Date de sortie à Paris : 05/04/1963
Nombre d’entrées en France : 1 130 212
Nombre d’entrées à Paris : 267 463
Résumé : En août 1944, Thérèse Dutheil revient de son village natal d’où elle ramène une valise remplie de victuailles. Pour la reconduire à Paris, elle demande à Antoine Leriche, un ami de longue date, de pouvoir monter à bord de son camion transportant des chèvres. Mais le véhicule ne contient pas uniquement un chargement de bétail. Trois aviateurs alliés font également partie du voyage, leur but étant de rejoindre l’Espagne où ils pourront ensuite rallier leurs unités respectives. À leur arrivée au lieu où un premier transfert devait être effectué, celui-ci est déjà occupé par la Gestapo. Antoine, constatant avec affolement que l’organisation secrète a été identifiée, confie la lourde tâche à Thérèse d’accompagner les trois aviateurs à Paris, plus précisément à une pharmacie où ils seront hébergés. Par manque de place, Allen Morley ne peut y trouver refuge. Malgré la réticence de Thérèse, il est décidé que le pilote américain trouvera temporairement asile chez elle, en l’attente du premier train qui les conduira vers Toulouse. Très vite, les deux personnes se lient d’une certaine amitié. Quelques temps après, Allen Morley retrouve son mécanicien Pat Riley à la pharmacie Legendre. C’est le moment d’embarquer pour Toulouse et Thérèse compte bien les accompagner à la gare d’Austerlitz. Sur place, la milice s’active et Thérèse comprend rapidement qu’ils sont chassés. Dans l’agitation, elle monte avec les deux américains dans le rapide qui les conduira à Toulouse. Un inquiétant gestapiste a également réussi à s’immiscer à travers les très nombreux passagers pour filer les trois complices. Thérèse finit par s’en apercevoir et ils essayent de le semer en se frayant un passage dans la foule de voyageurs. À la station des Aubrais, de nombreux contrôles d’identité sont effectués. En voulant les éviter, Pat Riley se fait écraser par une locomotive. Le voyage se transforme pour le couple en un vrai cauchemar, d’autant plus qu’ils terminent par se faire pincer par l’agent de la Gestapo. Dans un élan de solidarité, ils sont aidés par la foule qui arrive à extraire ce dernier du wagon et à le jeter sur la voie. Thérèse et Morley arrivent finalement à Toulouse mais sont de nouveau arrêtés après une rafle. S’en suivent de violents interrogatoires à l’issue desquels ils sont emmenés en fourgon cellulaire. C’est pendant ce voyage qu’ils se déclarent réciproquement leur flamme. Le commissaire Marboz, à l’origine de cette arrestation montée de toutes pièces, finit, comme s’il cherchait à se dédouaner, par libérer les deux amants et les laisse s’échapper dans la nature. Sans le sous, ils fuient au hasard dans la montagne où il s’endorment, épuisés par cette traque incessante. Ils sont réveillés par une bande de maquisards et de nouveaux horizons s’ouvrent alors pour eux.
Mathieu Delannoy, Juin 2022
LE film commence très
fort. Dans un style
cursif et ferme, nous pénétrons dans un village
terrorisé. Aux derniers
Jours de mai 1944, des parachutistes américains ont
été vus au-dessus de la
région. La Gestapo et la
Milice interrogent les habitants avec cette rage
exacerbée qui sent la fin
prochaine. Une Parisienne, venue respirer l'air du
pays natal et se ravitailler, n'a plus qu'un moyen
de rentrer à Paris : le
camion d'un ami d'enfance qui possède un "ausweis" pour transporter
des chèvres. Michel Piccoli joue tout à fait juste
le camionneur. On se
cale dans son fauteuil et
l'on sent que l'on va s'intéresser au voyage dans
lequel nous embarque René Clément.
Evidemment, les parachutistes sont dans le camion. On s'en doutait: pas
la Parisienne. Et voilà
cette grande bourgeoise qui ne fait pas de politique amenée, à son
corps défendant, à héberger, puis à convoyer un
pilote américain vers la
frontière espagnole. «Mon
problème, a dit René Clément à propos de son film,
n'est pas de parler de la
guerre, mais seulement de
me servir de son cadre et
de l'atmosphère de cette
époque. Le sujet du film
est l'histoire d'une rencontre. »
Rencontre d'une femme
avec l'amour, rencontre
aussi avec elle-même, telle
qu'elle ne se connaissait
pas. Visiblement, René
Clément a voulu, lui, rencontrer à travers ce film
le grand public international, spécialement le public américain. D'où le
style " impossible amour
de guerre" de son ouvrage, et le choix de Simone
Signoret pour le rôle principal. Elle parle bien l'anglais et les Anglo-Saxons
l'apprécient hautement.
Les qualités de comédienne de Simone Signoret
sont incontestables, mais
il n'empêche qu'il fallait
une certaine audace pour
lui confier le rôle d'une
sorte de princesse de Clèves non engagée. Avec des
prodiges d'intelligence et
de sensibilité, elle s'efforce de nous faire oublier
qu'elle n'est absolument
pas cela. Les Américains
le croiront peut être.
Quant aux Français, ce
sera plus difficile. Il en
ira de même pour la peinture de la France occupée
que donne René Clément.
Elle est visiblement destinée à l'exportation et cloche par des détails irritants pour qui a vécu
cette période et s'en souvient.
Ce sont, direz-vous, peccadilles dans un film par
ailleurs brillant (l'épisode
du train, quel morceau de
bravoure !). Malheureusement, on n'y croit pas plus
qu'à l'agent patibulaire,
qui, lui, sort tout droit
de chez Hitchcock. Quant
à l'idylle haletante entre
la résistante malgré elle
et le pilote yankee, il faut
espérer qu'elle plaira outre-Atlantique, parce que,
de ce côté-ci, le souper
aux chandelles et l'Américain ivre qui joue du piano jazz en pleine nuit
d'Occupation, cela ne fait
pas très sérieux.