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    Marcel Pagnol - 1950
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    Distribution :


     Pierre Larquey dans Topaze
     
     
    Pierre Larquey 


     Jacqueline Pagnol dans Topaze
     
     
    Jacqueline Pagnol 


     Fernandel dans Topaze
     
     
    Fernandel 


     Hélène Perdrière dans Topaze
     
     
    Hélène Perdrière 


     Marcel Vallée dans Topaze
     
     
    Marcel Vallée 


     Jacques Castelot dans Topaze
     
     
    Jacques Castelot 


     Milly Mathis dans Topaze
     
     
    Milly Mathis 


     Yvette Etiévant dans Topaze
     
     
    Yvette Etiévant 


     Robert Moor dans Topaze
     
     
    Robert Moor 


     Rivers Cadet dans Topaze
     
     
    Rivers Cadet 


     Marcel Loche dans Topaze
     
     
    Marcel Loche 


     Jacques Morel dans Topaze
     
     
    Jacques Morel 


     Georges Montal dans Topaze
     
     
    Georges Montal 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Topaze Topaze

    Fernandel et Jacqueline Pagnol Fernandel et Jacqueline Pagnol

    Fernandel et Jacques Castelot Fernandel et Jacques Castelot

    Fernandel et Pierre Larquey Fernandel et Pierre Larquey

    Fernandel Helene Perdriere et Marcel Vallee Fernandel Helene Perdriere et Marcel Vallee

    L eleve Bertin L eleve Bertin

    L eleve Cordier L eleve Cordier

    L eleve Durand Victor L eleve Durand Victor

    L eleve Lusserand L eleve Lusserand

    L eleve Trambouze L eleve Trambouze

    L eleve Tronche L eleve Tronche

    Marcel Vallee et Fernandel Marcel Vallee et Fernandel

    Marcel Vallee et Jacqueline Pagnol Marcel Vallee et Jacqueline Pagnol

    Milly Mathis et Marcel Vallee Milly Mathis et Marcel Vallee

    Pierre Larquey et Fernandel Pierre Larquey et Fernandel

    Michel Malloire Michel Malloire

    Yvette Etievant et Fernandel Yvette Etievant et Fernandel


    Document sans nom
    Fernandel Albert Topaze, instituteur puis homme d'affaires Hélène Perdrière Suzy Courtois, la complice et maîtresse de Régis Castel-Vernac puis celle de Topaze Jacqueline Pagnol Ernestine Muche, institutrice, fille de monsieur Muche Marcel Vallée Monsieur Muche, directeur de la pension du même nom Jacques Castelot Roger Gaëtan de Bersac, le prête-nom de Régis Castel-Vernac Milly Mathis La baronne Pitard-Vergnolle Yvette Etiévant La dactylo, secrétaire de Topaze homme d'affaires Robert Moor Le maître chanteur Rivers-Cadet L'agent de police qui intervient chez Albert Topaze Marcel Loche Le domestique chez Suzy Courtois Pierre Larquey Tamise, le collègue de Topaze au sein de la pension Muche Jacques Morel Régis Castel-Vernac, le conseiller municipal véreux Georges Montal Seguedille, L’élève à la boite à musique
    Document sans nom
    Réalisation: Marcel PAGNOL
    Assistant de mise en scène: François GIR
    Script-girl: Régine HERNOU
    Caméraman: Jean-Marie MAILLOLS
    Assistants opérateurs: Pierre ANCRENAZ et Clément MAURE
    Régie générale: Marcel BRYAU et Georges BAZE
    Régisseur extérieurs: Géo SANDY
    Assistant décorateur: Roger JODELAY
    Directeur de la photographie: Philippe AGOSTINI
    Photographe: KALININE
    Ingénieur du son: Marcel ROYNE
    Assistants: GIRBAL et BARTHELEMY
    Partition musicale: Raymond LEGRAND
    Architecte décorateur: Hugues LAURENT
    Maquettes: Robert GIORDANI
    Montage: Monique LACOMBE
    Assistante: Jacqueline BULTEZ
    Maquilleurs: Ralph et Nicole BOUBAN
    Accessoiristes: DUBOUILH et Max LECOINTRE
    Directeur de production: Jo MARTINETTI
    Secrétaire de production: Annette MILLET-JULLIAN
    Production: Société Nouvelle des Films MARCEL PAGNOL
    Les robes portées par Hélène PERDRIERE ont été créées par SCHIAPARELLI
    Film tourné aux FRANSTUDIO à SAINT-MAURICE

    Synoptique: Topaze, instituteur particulièrement intègre et vertueux au sein de la très modeste pension Muche, se voit congédié d'une manière arbitraire et imméritée. Le hasard lui fait alors rencontrer un homme politique corrompu qui, en manque d'homme de paille va l'entraîner à son corps défendant dans ses turpitudes financières. Après avoir réalisé dans quelle situation il s'est laissé entraîner, il va, en sous-main, retourner la situation à son avantage et devenir un honnête et riche homme d'affaires.........


    Document sans nom

    Marcel Pagnol écrivit en même temps "Marius" et "Topaze".

    Il y a pratiquement deux versions de chacune des grandes pièces de Pagnol : celle qui se joue sur les planches ou devant la caméra, et celle qui se raconte aux « copains », avec un clin d'œil au tournant de chaque phrase. Car Pagnol lui-même a raconté, dans ses « Mémoires », l'envers des décors de son théâtre. Un envers qui, parfois, atteint presque à la truculence de l'endroit. Ainsi, écoutons-le raconter « Topaze ». Il écrivit la pièce en 1927, à l'âge de 32 ans. Le Théâtre des Arts venait de monter une de ses premières œuvres, « Jazz ». Son succès naissant (« Jazz » approchait de la centième) l'avait incité à demander un congé sans solde à l'Université (il était professeur d'anglais) et à s'installer à Paris pour y écrire derechef. Il avait loué un minuscule appartement, boulevard Murât, et y déroulait de front, passant, au gré de sa fantaisie, de l'une à l'autre, les intrigues de deux pièces : « Marius » et le futur « Topaze ». Oui, ses deux chefs-d'œuvre virent le jour en même temps, quasiment en se faisant la nique d'un coin de la table à l'autre.

    Martinet change de nom

    Ce n'est pas le seul rapprochement qu'on relève dans son récit. Un jeune homme brun, qui habitait le même immeuble, l'intriguait : « Il marchait d'un pas rapide, toujours pressé, et pourtant pensif, en ne voyant personne... » La concierge lui avait confié, avec quelque inquiétude, qu'il s'agissait d'un « philosophe ». C'était André Malraux qui, lui, écrivait « Les Conquérants ». Endroit et jours formidablement prédestinés : sous le même toit, en même temps, s'écrivaient trois des plus grandes œuvres de l'entredeux-guerres. Le nom de « Topaze » naquit d'un lapsus. Le personnage, initialement, s'appelait Martinet. Un jour où Pagnol racontait à un ami une scène entre Martinet et Tamise, l'ami, distrait, demanda : « Que fait Topaze, alors ? » « Quel Topaze ? « Ah, excuse-moi, je veux dire : Tamise. » Mais le nom avait fait tilt. Martinet fut, incontinent, débaptisé et devint Topaze. Lorsque la pièce fut achevée, Pagnol, pour multiplier les chances, la soumit aux cinq gloires du théâtre d'alors : Louis Jouvet, Max Dearly, Victor Boucher, Antoine et Gémier. Ses manuscrits sous le bras, il fit « une tournée de facteur, parlant modestement aux concierges des cinq destinataires, que la seule vue d'un manuscrit faisait sourire... L'un d'eux, qui se rasait devant un miroir fendu, me désigna sa table du bout de son rasoir : « Posez-ça là... » Je pensai : « Toi, si ma pièce est un succès, je reviendrai te voir... »

    Les débuts de Pierre Larquey

    Or, non seulement les cinq célébrités lurent la pièce, mais les cinq voulurent la monter ou la jouer. Après diverses péripéties, ce fut Antoine qui remporta la compétition. « Topaze » fut montée chez son ami Maurey, au Théâtre des Variétés, avec André Lefaur dans le rôle principal et, dans celui de Tamise, un amateur : un marchand de jouets, du nom de Pierre Larquey, qui venait de gagner un concours dont le premier prix avait été la promesse de débuts au théâtre et qui les avait faits avec une réplique du genre « Madame est servie », mais assez bien sentie pour que Lefaur l'eût distingué. Maures était moins enthousiaste que son ami Antoine : « Je ne suis pas tout à fait certain que le public des « Variétés » s'intéresse aux malheurs d'un homme qui ne porte pas des souliers vernis... » Ce à quoi Pagnol objecta qu'on ferait porter à Topaze, au dernier acte, lorsqu'il a fait fortune, non seulement des chaussures vernies mais mieux encore : en véritable crocodile verni... La dernière répétition fut consternante. Maurey y avait invité un spectateur : « Ses impressions peuvent être intéressantes : il a quarante ans de théâtre dans la tête. Il s'est rarement trompé. » On installa l'oracle, avec mille précautions, au premier rang du balcon. Pagnol, dans l'ombre, guettait ses réactions. Ouf ! Il riait. Mais, d'acte en acte, le rire se raréfia. A la fin, un affreux silence pesait sur le balcon. On ralluma. « L'oracle » dormait, la bouche ouverte... « Il s'excusa, en disant qu'il ne se sentait pas bien et qu'il préférait rentrer chez lui ; il nous laissa stupéfaits. » Stupéfaits et atterrés... jusqu'à ce que, l'après-midi précédant la générale, la troupe eût appris que l' « oracle » était mort. Evidemment, son sommeil, dans le fauteuil du balcon était, maintenant, si l'on ose dire, moins inquiétant. « Mais, surtout, n'en parlons pas, dit Maurey. On dirait que le premier spectateur de notre pièce est mort... » Les suivants, eux, s'en portèrent merveilleusement bien. La « générale » fut un triomphe : de dix à douze levers de rideau après chaque acte. Marcel Pagnol n'en perçut que les rumeurs. Il s'était installé, solitaire et blafard, dans les dernières loges, sous les toits, celles qui servaient au temps des spectacles à grande mise en scène et que la poussière et les toiles d'araignées avaient peu à peu envahies.

    Joué dans vingt pays

    Le lendemain, la critique exultait, à une exception près, celle de Robert Kemp, qui écrivait : « L'auteur tricote son dialogue sans passer une maille. C'est un développement scolaire. » Pardon, deux exceptions, la seconde étant constituée par le père de Marcel Pagnol. Gentil, ta petite machine, dit-il à son fils, mais de quoi vis-tu, à Paris ? De mes droits d'auteur, papa : deux mille à deux mille cinq cents francs par jour, maintenant. Té, dit le père, toi, tu es bien de Marseille ! Mais, dans ce cas, la « vérité vraie » comme on dit sur la Canebière, dépassait celle de Marseille : en 1930, « Topaze », joué dans vingt pays, avait déjà réalisé des recettes s'élevant à cent vingt-cinq millions de francs, encore presque or.

    POUR FAIRE PLAISIR A FERNAND

    Le « Topaze » que nous voyons ce soir est le quatrième qui ait été tourné. Une première version en fut réalisée en 1932 par la Paramount, en France ; une seconde, en 1933, à Hollywood ; une troisième en 1936, par Marcel Pagnol. « Marcel, racontent sa veuve et son frère, Jacqueline et René Pagnol, n'avait pas été très satisfait des précédentes versions. En outre, il voulait faire plaisir à Fernand (Fernandel), tenté par le rôle. » D'où ce quatrième « Topaze ». Le film offrit son troisième grand rôle à Jacqueline Pagnol, après « Naïs » et « La Belle Meunière ». La veuve de l'écrivain n'a plus Jamais tourné ou joué après la mort de son mari : « A dire vrai, Je n'étais probablement pas une vraie comédienne professionnelle : ce qui m'importait, c'était d'être le plus possible avec mon mari et avec ceux que j'aime : ma famille, mes amis, pas vraiment de jouer. Maintenant quand Je vais au théâtre, Je m'installe confortablement dans mon siège et Je me dis : « Que je suis bien de ce côté-ci. »

     

     

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