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Claude Brasseur et Anna Karina
Gitt Magrini et Jean Baptiste Thierree
Henri Coutet et Jean Michel Audin
Jean Baptiste Thierree et Elisabeth Wiener
Jean Marc Bory interviewant Sophie Daumier
Jean Paul Belmondo et Maurice Auzel dans le fond
Jean Pierre Marielle bel athlete
Jean Richard et Francois Perier
Lecon de strip tease par Jacques Dufilho
Romolo Valli et Alexandra Stewart
Guy Bedos Gérard Jean-Paul Belmondo Raymond, le légionnaire Francis Blanche Franz Fiebig, le père d’Anna Jean-Marc Bory Roland Bourgeois, le reporter en décapotable Claude Brasseur le plombier qui monte avec Ginette Françoise Brion une élève strip-teaseuse Sophie Daumier Jackie, la prostituée du bois Sophie Desmarets Lucienne, la pianiste Anne Doat l’échotière Jacques Dufilho Monsieur Alfonso, patron de la salle de culturisme et professeur de strip-tease Anna Karina Ginette, la prostituée qui monte avec le plombier Valérie Lagrange une élève strip-teaseuse Daniel Laloux Gabriel, le chef de file des cinéastes amateurs Jean-Pierre Marielle Alexeï Rakanowsky, le joueur de tennis surnommé ‘’Passoire’’ Andréa Parisy une élève strip-teaseuse François Périer le 1er père qui promène son enfant Rita Renoir l’ethnologue strip-teaseuse Jean Richard le 2d père qui promène son enfant Pascale Roberts une élève strip-teaseuse Simone Signoret Madame Geneviève Francesca Solleville la prostituée qui pousse la goualante Alexandra Stewart Anna Fiebig Jean-Baptiste Thierré (= Jean-Baptiste Thierrée) Grégoire Roger Vadim l’homme avec la veuve Romolo Valli le metteur en scène italien Monica Vitti la veuve Marina Vlady Gisèle, la radio taxi-girl Elisabeth Wiener Frédérique, la sœur de Gérard Georges Wilson l’homme qui revient de l’enterrement de son ami Marcel Jean Aron le président de l’union des voyeurs parisiens Jean-Michel Audin un voyeur au bois de Boulogne Jean Babilée l’homme qui repousse les cinéastes amateurs Tsila Chelton (= Tsilla Chelton) une prostituée Les Lee Git Magrini (= Gitt Magrini) la milanaise seule à Paris Alessandro Rubin Jacques Seiler le brigadier dans le fourgon de police Siska Walter Welly Yan Philippe Bruneau un danseur à côté de la pianiste (non crédité) Virginie Vignon la fan qui danse à Roland Garros (non crédité) Henri Coutet un voyeur au bois de Boulogne (non crédité) Jean Laugier le barbu vendeur à la sauvette (non crédité) Maurice Auzel un légionnaire (non crédité) Gérard Grégory un cinéaste amateur (non crédité) Mario Beunat le 4ème journaliste qui pose une question à Gérard à la conférence de presse (non crédité) Raymond Pierson un homme à la conférence de presse (non crédité)
Distributeur : DICIFRANCE
Scénario de Jacques Baratier
en collaboration avec Guy Bedos
Adaptation d’Eric Ollivier
Dialogue de Guy Bedos
Directeur de la photographie : Henri Decaë
Caméraman : Alain Douarinou
Assistants opérateur : François Lauliac, Alain Derobe
Assistants réalisateur : Jean Léon, Stéphane Iscovesco
Script-girl : Sylvette Baudrot
Régisseur général : Tonio Sune
Régisseur ensemblier : Georges Fontenelle
Maquilleuse : Aida Carange
Photographe : Victor Rodrigue
Secrétaire de production : Linette Yoshizawa
Administrateur comptable : Jean Charasson
Montage de Nena Baratier
Assistantes monteuses : Francine Grubert, Anne Vogler
Décors de Jacques Noël
Danses réglées par Jean Babilée
Chansons :
- ‘’Lili Gribouille’’, ‘’Rosita’’, ‘’La joueuse de gong’’, ‘’Je te plumploterai’’, ‘’La vie s’envole’’,
‘’Gloub gloub’’
paroles et musique de Cyrus Bassiak (alias Serge Rezvani)
- ‘’Du yéyé’’, ‘’Les fonds flous’’, ‘’J’ai ma caméra’’, ‘’Lied aux ides’’, ‘’La chanson des voyeurs’’,
‘’J’suis pas une si mauvaise élève ‘’
paroles de Jacques Audiberti – musique de Ward Single
Musique originale de Ward Single
Société nouvelle des éditions musicales Tutti
Son : Pierre Calvet, Maurice Rémy, Jean Philippe
Coiffure de Carita
Administrateur général : Georges Chappedelaine
Directeur de production : Louis de Masure
Une co-production franco-italienne :
Pierre Kalfon – Les Films Number One – Paris
Compania Cinematografica Cervi - Roma
Studio et laboratoire : Eclair à Epinay-sur-Seine
Société Optiphone
Enregistrement Western Electric
Générique : Jean Fouchet FL
Matériel de cinéma d’amateur : Ercsam Pathé Cinéric
Académie culturiste : directeur et professeur Raymond Lhomme
Eléments de cuisine : Les établissements COMERA
Participation technique : Eclair Journal
Filmé en noir et blanc
Durée : 94 min.
Date de sortie à Paris : 04/09/1963 aux cinémas Gaumont-Rive Gauche, Publicis, Vendôme, Publicis-Orly
Nombre d’entrées à Paris : 415.343
Nombre d’entrées en France : 1.017.091
Titre en Allemagne de l’ouest : Bonbons mit Pfeffer
Date de sortie : 21/12/1963
Titre en Argentine : La pimienta de la vida
Titre aux Etats-Unis : Sweet and Sour
Date de sortie : 25/12/1964
Titre en Grande-Bretagne : Sweet and Sour
Titre en Grèce : To alatopipero tis zois
Titre en Hollande : Fijn... 't is gepeperd
Date de sortie : 06/02/1970
Titre en Italie : Confetti al pepe
Date de sortie : 04/09/1963
Titre en Suède : Pepparkarameller
Date de sortie : 25/09/1967
Note :
- Jean-Paul Belmondo, Claude Brasseur et Jean-Pierre Marielle n’ont pas de scène ensemble mais on les retrouve tous les 3 la même année dans ‘’Peau de banane’’ de Marcel
Ophüls.
Mon avis :
Film foutraque, voyage en Absurdie, une succession de séquences de qualités inégales dont les plus réussies font à peine sourire, certaines laissent à penser qu'elles ont donné lieu à une grande part d'improvisation pas toujours heureuse (Dufilho notamment). Mise en boîte du cinéma vérité, égratignage gentillet de Godard, pastiche de 'West Side Story', Francis Blanche compose un succédané du Papa Schulz de ‘’Babette s’en va-t-en guerre’’, rôle fétiche qu'on lui demandera à plusieurs reprises par la suite, tout ça pour ça ! Voilà une oeuvre devenue culte sans justification.
Jean-Pierre Pecqueriaux, Novembre 2017
Un film burlesque de haut vol ! Rien moins que l' « Hellzapoppin » français ! » Il y a loin de ces alléchantes promesses publicitaires à cette revue de fin d'année où des élèves gentiment doués filent des saynètes allusives pour amuser les copains et voir la tête des profs.
« Dragées au poivre » ne dépasse pas le cadre de ce genre de spectacle. C'est un film qui s'adresse aux copains et aux forts en thème du cinéma. Je crains bien que le grand public qui n'aura pas fréquenté assidûment les salles d'exclusivité, voire les ciné-clubs, ne reconnaisse guère les pastiches du cinéma-vérité, du cinéma intellectuel, de « West Side Story », de « Un de la Légion » et d'autres dont est tissé le film. Plus grave, je crains que, les reconnaissant, les initiés n'en approuvent pas le trait épais et que cette lourde satire ne retombe comme pétard mouillé. Il restera toujours les copains pour s'esclaffer et les amateurs de strip-tease pour applaudir. Car le film use et abuse du striptease : Rita Renoir est à l'affiche, c'est une occasion royale à exploiter.
Il y a cependant quelques bons moments dans « Dragées au poivre ». On les doit essentiellement à ses comédiennes : Simone Signoret, Monica Vitti, Sophie Daumier, Alexandra Stewart. Elles ne sont pas les seuls attraits d'une affiche où se bousculent bien d'autres célébrités. J.-P. Belmondo, Sophie Desmarets, Dufilho, Jean Richard, François Périer, Claude Brasseur, Francis Blanche, J.-P. Marielle et Guy Bedos s'illustrent, tour à tour, au cours de sketches inégaux, un peu bâclés, dont le manque de rythme général étonne.
Ce cinéma en délire que l'on nous promettait est finalement moins percutant qu'une revue de chansonniers, à laquelle il s'apparente pourtant davantage qu'à « Hellzapoppin ». Et si l'on évoque, devant « Dragées au poivre», ces émissions de variétés des mauvais jours de la TV, je ne pense pas que ce soit un bon point pour le cinéma.