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Louis Jouvet et Madeleine Ozeray
Gabrielle Dorziat et Louise Marquet
Michel Simon et Alexandre Arquilliere
Raphael Cailloux et Louis Jouvet
Victor Francen et Francois Perier
Victor Francen et Louis Jouvet
Victor Francen et Madeleine Ozeray
Louis Jouvet Saint-Clair Michel Simon Cabrissade Madeleine Ozeray Jeannette Victor Francen Marny Pierre Magnier M. Laroche, le directeur Gabrielle Dorziat Mme Chabert Sylvie Mme Tusini Alexandre Arquillière Monsieur Lucien Gaston Modot le patron du café François Périer le jeune journaliste Tony Jacquot Pierrot Gaby André Danielle Robert Rollys un scout Joffre M. Philémon Marcelle Lherbay Mme Philémon Charles Granval Deaubonne Gaston Secretan Montfaucon Gabrielle Fontan Mme Jambage Gaston Jacquet Lacour Odette Talazac la pensionnaire chanteuse Maurice Schutz Verneuil Jean Coquelin Delormel Jean Aymé Victor Henri Nassiet Gaston Noblet Auguste Bovério le curé Rafaël Cailloux M. Félix Martial Rèbe Fernand Blanche Denège Mme Laroche René Bergeron Récamier Paul Escoffier « Ruy Gomez » Robert Ozanne l'administrateur de la tournée Arthur Devère le régisseur de la tournée Pierre Sergeol l'accessoiriste de la tournée Marie-Hélène Dasté « Adèle » Simone Aubry Germaine, une actrice de la tournée Génia Vaury une actrice de la tournée Georges Bever le garde-champêtre Raymone la patrone du café Claude Sainval « le duc de Reichstadt » Philippe Richard « Marmont » Luce Camy « Fanny Essler » Romain Bouquet l'aboyeur Simone Gauthier Juliette Geneviève Sorya Yvette Camille Beuve Berthelin Fernand Liesse Marcel Émilie Lindey Mme Varenne Madame Marty Mme Chavarot Louise Marquet Mme Marcelin Henriette Moret Mme Verdun Zélie Yzelle Mme Berger Claude Bénédict un pensionnaire Georges Denola un pensionnaire Émilie Prévost une pensionnaire Marguerite de Morlaye Liliane Lesaffre une pensionnaire Jane de Carol une pensionnaire Louis Vonelly un pensionnaire
SCENARIO Charles Spaak et Julien Duvivier ; IMAGE Christian Matras, Armand Thirard, Robert Juillard et Ernest Bourreaud ; MONTAGE Marthe Poncin et Marie Le Bars ; SON Tony Leenhardt et Antoine Archimbaud ; DECORS Jacques Krauss ; MUSIQUE Maurice Jaubert ; ASSISTANTS REALISATEURS Pierre Duvivier et Robert Vernay ; PRODUCTION Régina Films ; DUREE 108 minutes ;
L’abbaye de Saint-Jean-La-Rivière accueille au soir de leurs vies des comédiens nécessiteux. Mais l’institution est menacée de fermeture. Ses pensionnaires, loin d’imaginer la gravité de la situation, se comportent en enfants gâtés, n’ont de cesse de se chamailler et de revendiquer. Se distinguent particulièrement par leur inimitié le boute-en-train Cabrissade et l’intransigeant Marny. Le premier a fait toute sa carrière comme doublure et n’est guère apparu sur scène. Le second, malgré un talent unanimement reconnu, n’a connu aucun succès auprès du public. Marny a la désagréable surprise de voir arriver un nouveau pensionnaire : Raphaël Saint-Clair, qui des années auparavant lui a pris la femme qu’il aimait. Bien que ruiné par sa passion du jeu, celui-ci continue de jouer au séducteur et s’emploie à tourner la tête de Jeannette, la jeune et innocente serveuse du bistrot…
« L‘éloge funèbre de Cabrissade prononcé par Marny reste un des sommets du cinéma français d‘avant-guerre, et sans doute une des séquences les plus émouvantes jamais tournées. Les dialogues de Charles Spaak font merveille et les numéros étincelants des trois protagonistes se succèdent sur fond de description, tour à tour cocasse et pathétique, de cette communauté de vieux comédiens. Incontestablement, c‘est le chef-d‘œuvre de Duvivier » - Gérard Lenne, Dictionnaire mondial des films, Larousse, 1991.
« Chef-d'oeuvre caractéristique d'une période du cinéma français -la fin des années 1930 - où il fut peut-être le premier du monde (…) quelques personnages monstrueux d’égoïsme (Jouvet), d’intransigeance (Francen), d’apparente bonhomie (Simon) s’affrontent jusque par-delà la mort. Leur lutte exprime conjointement deux thèmes : l‘égocentrisme féroce des comédiens, la difficulté de vieillir (…) Un scénario magistral de Charles Spaak fait vivre une cinquantaine de personnages, tous repérables et inoubliables après quelques plans, et donne au réalisateur l‘occasion de filmer une série prodigieuse de morceaux de bravoure. Le triomphe final du film réside dans le fait que ce déballage de noirceur et de sentiments bas engendre une émotion poignante (…) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films coll. Bouquins, 1992.