Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Claire Drouot Jean Claude Drouot
Jean Claude Drouot Marie France Boyer
Jean Claude Drouot Marie France Boyer
Marie France Boyer Jean Claude Drouot
Marie France Boyer Jean Claude Drouot
Claire Drouot Jean Claude Drouot
Jean Claude Drouot Claire Drouot
Marie France Boyer Jean Claude Drouot
Marie France Boyer Jean Claude Drouot
Jean-Claude Drouot François Chevalier Marie-France Boyer Émilie Savignard Marc Eyraud J. Chevalier – le frère de François Sylvia Saurel La mariée Yvonne Dany Un témoin du mariage Catherine Rouvel Nénette Paul Meurisse Etienne-Alexis Christian Riehl ou X Jo Claire Drouot Thérèse Chevalier Manon Lanclos Mme Mesquier Marcelle Faure-Bertin La belle sœur fe François Olivier Drouot Pierrot Chevalier Paul Vecchiali Paul Sandrine Drouot Gisou Chevalier
Résumé :
Dans les années 60 en banlieue parisienne. Des gens simples : François est menuisier et travaille chez son frère. Il a pour compagne Thérèse qui est couturière et deux enfants en bas âge, Gisou et Pierrot. En fin de semaine, tous les quatre, vont se balader à la campagne. C’est le bonheur.
Pour les besoins de son travail, il croise une postière, Emilie. La jeune fille est jolie et souriante et va bientôt déménager dans la même ville que François. A leur seconde rencontre, il invite Emilie au café. Les jeunes gens se plaisent et François devient l’amant d’Emilie. Il aime deux femmes et pour lui, c’est toujours le bonheur.
Lors d’une sortie, alors que les petits dorment, il fait comprendre à Thérèse qu’il a fait la connaissance d’une autre femme. Ce jour là, Thérèse se noie. C’est la fin du bonheur.
François fait connaître Emilie à ses deux enfants qui acceptent la femme. La vie reprend et Emilie prend la place de la mère. C’est de nouveau le bonheur.
Critique :
Les années 60 : une époque où il n’y a pas encore de ceinture de sécurité (photo Le bonheur 1), où il n’y a pas encore des bâtiments partout, où la campagne est proche de Paris, où les menuisiers pouvait fumer en travaillant, où la vie semblait plus facile qu’aujourd’hui.
Dans le film, évidemment lorsque l’on croise la route de la belle Marie-France Boyer, une autre héroïne de feuilletons de l’époque, on ne peut que tomber amoureux d’elle.
La noyade de Thérèse ne me semble pas involontaire mais est – ce possible qu’une femme se sacrifie pour que son mari soit heureux ? Cela me semble totalement illogique.
La singularité du film vient du fait que Jean-Claude Drouot tourne avec ses véritables femme et enfants. Claire Drouot semble effectivement vraiment amoureuse de son mari. Elle ne fera plus qu’un court métrage. Le couple ne se séparera pas jusqu’au décès de Claire en 2017 (voir « Les gens de cinéma »)*
La télévision nous montre un film de Jean Renoir « Le déjeuner sur l’herbe » qui vante le mérite de vivre à la campagne ; thème qui correspond au bonheur.
La scène d’amour entre Jean-Claude Drouot et Marie-France Boyer est tournée sous forme de photographies et non de film.
* Il ne faut pas la confondre avec Claire Drouot écrivain.
Alain Bourgeois, Novembre 2023