Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
L'HOMME BRISE OU LA MUE DU CLOWN
Lors de la cérémonie des César 2000, Alain Chabat s'est livré à quelques facéties aux dépens de Claude Berri tandis que Josiane Balasko le couvrait de baisers. Des marques d'amitié, bien sûr pour ce producteur devenu incontournable. Sans qu'on doive oublier son propre talent de réalisateur comme le démontre ce polar noir adapté, en 1983 du roman homonyme d'Alain Page. Une incursion unique dans ce genre et qui fait charnière entre des œuvres à contenu autobiographique comme Le Cinéma de papa, et ses grandes fresques débutant avec Jean de Florette. L'histoire d'une amitié entre deux hommes qui n'auraient jamais dû se croiser va déboucher sur la plus implacable des vengeances dans un Paris nocturne. Mais où on trouve déjà, à l'égal de ses fresques, ce souci du détail, de l'ambiance juste, du temps nécessaire. Le tournage dura quatorze semaines dont neuf de nuit. Le chef opérateur Bruno Nuytten fut engagé trois mois avant, afin de s'imprégner des ambiances et des odeurs de certains quartiers populaires pour les traduire au mieux par ses éclairages bleutés. Et pendant que Richard Anconina traînait dans les bistrots en quête de modèles pour son rôle de dealer, Agnès Soral, que Berri venait de diriger dans Un moment d'égarement élisait domicile dans un squatt durant le tournage. Mais la plus grande surprise est venue de Coluche qui, abandonnant la salopette et le nez rouge du clown, nous livre avec ce pompiste aux rouflaquettes et fine moustache, muré dans son secret, la plus poignante des compositions, saluée par un César sur les cinq récoltés par le film.
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Lors de la cérémonie des César 2000, Alain Chabat s'est livré à quelques facéties aux dépens de Claude Berri tandis que Josiane Balasko le couvrait de baisers. Des marques d'amitié, bien sûr pour ce producteur devenu incontournable. Sans qu'on doive oublier son propre talent de réalisateur comme le démontre ce polar noir adapté, en 1983 du roman homonyme d'Alain Page. Une incursion unique dans ce genre et qui fait charnière entre des œuvres à contenu autobiographique comme Le Cinéma de papa, et ses grandes fresques débutant avec Jean de Florette. L'histoire d'une amitié entre deux hommes qui n'auraient jamais dû se croiser va déboucher sur la plus implacable des vengeances dans un Paris nocturne. Mais où on trouve déjà, à l'égal de ses fresques, ce souci du détail, de l'ambiance juste, du temps nécessaire. Le tournage dura quatorze semaines dont neuf de nuit. Le chef opérateur Bruno Nuytten fut engagé trois mois avant, afin de s'imprégner des ambiances et des odeurs de certains quartiers populaires pour les traduire au mieux par ses éclairages bleutés. Et pendant que Richard Anconina traînait dans les bistrots en quête de modèles pour son rôle de dealer, Agnès Soral, que Berri venait de diriger dans Un moment d'égarement élisait domicile dans un squatt durant le tournage. Mais la plus grande surprise est venue de Coluche qui, abandonnant la salopette et le nez rouge du clown, nous livre avec ce pompiste aux rouflaquettes et fine moustache, muré dans son secret, la plus poignante des compositions, saluée par un César sur les cinq récoltés par le film.
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