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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Georges Rivière Mandrin Silvia Monfort Myrtille Jeanne Valérie Antoinette Dany Robin La Baronne d'Escourt Maurice Baquet Court-Toujours Albert Rémy Grain de sel Armand Mestral Sigismond de Moret Georges Wilson Bélissard Claude Carliez L'aristocrate prétentieux et sur le tournage le responsable des duels André Versini Le marquis d'Ulrich Jess Hahn Le braconnier Georges Rouquier Voltaire Henri Guegan Un contrebandier Gil Baladou Le ménestrel Claude Carliez Un aristocrate Jean-Paul Le Chanois Le confesseur de la baronne d'Escourt Daniel Ivernel à confirmer Albert Michel à confirmer Leon Niemczyk Le traître Grandville Tadeusz Bartosik Le gitan Marco Krzysztof Litwin Herold Wladyslaw Pawlowicz un soldat Anatol Kobylinski un contrebandier Leopold Rene Nowak un contrebandier Artur Modnicki le sergent Feliks Chmurkowski
Document sans nom
« Mandrin bandit gentilhomme » est, en ce début des années 60, une nouvelle évocation du célèbre aventurier connu comme un héros populaire par les pauvres que les fermiers généraux ruinaient afin de s’enrichir. Ce film tourné en grande partie en Pologne, en fait un sympathique « Robin des Blois à la Française » qui a de nobles sentiments et a la volonté de protéger les faibles. Incarné par le séduisant Georges Rivière, ce courageux Mandrin est aussi un séducteur puisqu’il draîne les coeurs des jolies jeunes femmes incarnées par Sylvia Monfort, Jeanne Valérie et Dany Robin.
L’intrigue se termine en point d’interrogation : Hésitant à se lier à Myrtille ou à Antoinette, il préfère s’en aller vers de nouvelles campagnes avec son fidèle Court-Toujours (Maurice Baquet).
Maintenant, il nous faut nous rapprocher du véritable Mandrin, c’est l’intérêt que suscitent tous les films historiques. Alors, oui, Mandrin a bien existé sous Louis XV. Voltaire a même parlé de lui ! Oui, il était originaire de l’Isère. Oui, aîné d’une fratrie de 9 enfants, il a dû s’occuper de ses frères et sœurs, les parents étant mort. L’exécution de son frère Pierre aura fait de lui un homme que la haine dominait. Il va mener des campagnes contre les fermiers généraux en se transformant en contrebandier. Au début, il est très estimé par le peuple des campagnes qui voit en lui un sauveur.
Mais à vouloir se faire justice soi-même il arrive fatalement qu’un jour l’on franchit la ligne rouge, et Mandrin l’aura franchie à plusieurs reprises, tuant Sigismond Moret et sa petite fille de 2 ans, exécutant un jeune meunier qui ne lui indiquait pas un lieu… De justicier il devient assassin. Arrêté, jugé, il est condamné à subir le supplice de la roue à Grenoble. Comme on le voit ce fut un personnage trouble ; certains disent qu’il annonçait la révolution française et hélas aussi la terreur.
Le film dont nous parlons est une réalisation de Jean-Paul Le Chanois, pour un public familial, amateur d’histoires de cape et d’épée, et qui n’a qu’un très lointain rapport avec le véritable Mandrin.
Mais nous pouvons nous rappeler la complainte de Mandrin que nous avons un jour ou l’autre fredonnée (je l’avais apprise à l’école!)
« Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande
Tous habillés de blanc,
A la mode de, vous m’entendez,
Tous habillés de blanc,
A la mode des marchands... »
Un autre opus concernant ce même personnage historique a été tourné en deux volets en 1947 avec José Noguero dans le rôle titre.
Donatienne Roby, Juin 2023
Document sans nom
«MANDRIN (Louis), fameux chef de
brigand, né à Saint Etienne de Saint-Geoirs
(Isère) en 1724. roué vif
à Valence en 1755 ». Le
Petit Larousse n'en dit
pas davantage mais une
chanson, la chronique populaire et son cœur qui
penche du bon côté autorisent Jean-Paul Le Chanois a nous en apprendre
bien davantage sur ce
bandit bien aimé. Cousin
de Fanfan la Tulipe, frère
cadet de Cartouche, voici
le tonnelier Mandrin qui,
à vingt-cinq ans, renonce
à l'amour paisible de la
pulpeuse fille du bourgmestre pour sa révolter,
au nom des opprimés et
des affamés, contre le
gouvernement de Louis
XV.
Les Gardes Françaises à ses trousses. Mandrin, traqué, doit fuir vers la frontière avec son fidèle Court-Toujours. Rencontre avec des baladins, puis avec des contrebandiers truculents qui auraient bien plu a Mérimée, mais Mandrin n'a pas la vocation d'un brigand véritable et c'est auprès de ses nouveaux amis qu'il prend tout à fait conscience de sa mission « révolutionnaire » avant la lettre. Jean-Paul Le Chanois se sent vraiment à son affaire : exalter la figure de cetto grande canaille généreuse, qui discipline ses hommes au point de leur faire restituer les biens volés aux malheureux, cela l'enchante visiblement et il y réussit en quelques scènes lyriques et souvent colorées d'humour. Tous les cœurs vibrent à l'unisson du sien pour Mandrin, auquel Georges Rivière, son interprète, se dévoue avec un enthousiasme sincère. Certes, Rivière ne possède pas l'insolente jeunesse de Belmondo-Cartouche, ni le sourire irrésistible de Marais-Lagardère, mais il a de la fougue et des yeux bleus (le film est en couleurs) qui justifient pleinement les succès de Mandrin auprès des dames.
Là-dessus, Jean-Paul Le Chanois se montre fort discret : Mandrin n'était probablement point ce boy-scout sentimental qu'il nous présente mais, lorsque l'on écrit une page d'histoire romancée, il faut songer à son public. Soucieux des écoliers candides. Le Chanois l'est également des âmes sensibles ; c'est ainsi qu'il laisse s'enfuir, une dernière fois, son héros vers un nouveau et généreux combat... Le supplice n'est pas loin, mais on peut encore l'ignorer un moment... Sylvia Monfort, Jeanne Valérie, Dany Robin jouent les dames de coeur de Mandrin dont Georges Wilson, picaresque et merveilleux. Maurice Baquet, Albert Rémy demeurent jusqu'au bout les fidèles.
Le film, hélas ! a été post-synchronisé, et cela se voit autant que dans certaines émissions TV réalisées en play-back, où les chanteurs semblent toujours mimer un javanais sans aucun rapport avec les paroles que l'on entend. Souvenez-vous de Jean-Claude Pascal le soir du réveillon ! Jacqueline MICHEL
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Georges Riviere et Armand Mestral
Gil Baladou Jess Hahn Albert Remy et G Riviere
Jeanne Valerie Georges Riviere
Silvia Monfort et Georges Riviere
Georges Rivière Mandrin Silvia Monfort Myrtille Jeanne Valérie Antoinette Dany Robin La Baronne d'Escourt Maurice Baquet Court-Toujours Albert Rémy Grain de sel Armand Mestral Sigismond de Moret Georges Wilson Bélissard Claude Carliez L'aristocrate prétentieux et sur le tournage le responsable des duels André Versini Le marquis d'Ulrich Jess Hahn Le braconnier Georges Rouquier Voltaire Henri Guegan Un contrebandier Gil Baladou Le ménestrel Claude Carliez Un aristocrate Jean-Paul Le Chanois Le confesseur de la baronne d'Escourt Daniel Ivernel à confirmer Albert Michel à confirmer Leon Niemczyk Le traître Grandville Tadeusz Bartosik Le gitan Marco Krzysztof Litwin Herold Wladyslaw Pawlowicz un soldat Anatol Kobylinski un contrebandier Leopold Rene Nowak un contrebandier Artur Modnicki le sergent Feliks Chmurkowski
« Mandrin bandit gentilhomme » est, en ce début des années 60, une nouvelle évocation du célèbre aventurier connu comme un héros populaire par les pauvres que les fermiers généraux ruinaient afin de s’enrichir. Ce film tourné en grande partie en Pologne, en fait un sympathique « Robin des Blois à la Française » qui a de nobles sentiments et a la volonté de protéger les faibles. Incarné par le séduisant Georges Rivière, ce courageux Mandrin est aussi un séducteur puisqu’il draîne les coeurs des jolies jeunes femmes incarnées par Sylvia Monfort, Jeanne Valérie et Dany Robin.
L’intrigue se termine en point d’interrogation : Hésitant à se lier à Myrtille ou à Antoinette, il préfère s’en aller vers de nouvelles campagnes avec son fidèle Court-Toujours (Maurice Baquet).
Maintenant, il nous faut nous rapprocher du véritable Mandrin, c’est l’intérêt que suscitent tous les films historiques. Alors, oui, Mandrin a bien existé sous Louis XV. Voltaire a même parlé de lui ! Oui, il était originaire de l’Isère. Oui, aîné d’une fratrie de 9 enfants, il a dû s’occuper de ses frères et sœurs, les parents étant mort. L’exécution de son frère Pierre aura fait de lui un homme que la haine dominait. Il va mener des campagnes contre les fermiers généraux en se transformant en contrebandier. Au début, il est très estimé par le peuple des campagnes qui voit en lui un sauveur.
Mais à vouloir se faire justice soi-même il arrive fatalement qu’un jour l’on franchit la ligne rouge, et Mandrin l’aura franchie à plusieurs reprises, tuant Sigismond Moret et sa petite fille de 2 ans, exécutant un jeune meunier qui ne lui indiquait pas un lieu… De justicier il devient assassin. Arrêté, jugé, il est condamné à subir le supplice de la roue à Grenoble. Comme on le voit ce fut un personnage trouble ; certains disent qu’il annonçait la révolution française et hélas aussi la terreur.
Le film dont nous parlons est une réalisation de Jean-Paul Le Chanois, pour un public familial, amateur d’histoires de cape et d’épée, et qui n’a qu’un très lointain rapport avec le véritable Mandrin.
Mais nous pouvons nous rappeler la complainte de Mandrin que nous avons un jour ou l’autre fredonnée (je l’avais apprise à l’école!)
« Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande
Tous habillés de blanc,
A la mode de, vous m’entendez,
Tous habillés de blanc,
A la mode des marchands... »
Un autre opus concernant ce même personnage historique a été tourné en deux volets en 1947 avec José Noguero dans le rôle titre.
Donatienne Roby, Juin 2023
Les Gardes Françaises à ses trousses. Mandrin, traqué, doit fuir vers la frontière avec son fidèle Court-Toujours. Rencontre avec des baladins, puis avec des contrebandiers truculents qui auraient bien plu a Mérimée, mais Mandrin n'a pas la vocation d'un brigand véritable et c'est auprès de ses nouveaux amis qu'il prend tout à fait conscience de sa mission « révolutionnaire » avant la lettre. Jean-Paul Le Chanois se sent vraiment à son affaire : exalter la figure de cetto grande canaille généreuse, qui discipline ses hommes au point de leur faire restituer les biens volés aux malheureux, cela l'enchante visiblement et il y réussit en quelques scènes lyriques et souvent colorées d'humour. Tous les cœurs vibrent à l'unisson du sien pour Mandrin, auquel Georges Rivière, son interprète, se dévoue avec un enthousiasme sincère. Certes, Rivière ne possède pas l'insolente jeunesse de Belmondo-Cartouche, ni le sourire irrésistible de Marais-Lagardère, mais il a de la fougue et des yeux bleus (le film est en couleurs) qui justifient pleinement les succès de Mandrin auprès des dames.
Là-dessus, Jean-Paul Le Chanois se montre fort discret : Mandrin n'était probablement point ce boy-scout sentimental qu'il nous présente mais, lorsque l'on écrit une page d'histoire romancée, il faut songer à son public. Soucieux des écoliers candides. Le Chanois l'est également des âmes sensibles ; c'est ainsi qu'il laisse s'enfuir, une dernière fois, son héros vers un nouveau et généreux combat... Le supplice n'est pas loin, mais on peut encore l'ignorer un moment... Sylvia Monfort, Jeanne Valérie, Dany Robin jouent les dames de coeur de Mandrin dont Georges Wilson, picaresque et merveilleux. Maurice Baquet, Albert Rémy demeurent jusqu'au bout les fidèles.
Le film, hélas ! a été post-synchronisé, et cela se voit autant que dans certaines émissions TV réalisées en play-back, où les chanteurs semblent toujours mimer un javanais sans aucun rapport avec les paroles que l'on entend. Souvenez-vous de Jean-Claude Pascal le soir du réveillon ! Jacqueline MICHEL
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