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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Le Capitaine Fracasse
Le Capitaine Fracasse
Alain Saury
Bernard Dheran et Jean Yonnel
Bernard Lajarrige
Danielle Godet Robert Pizani et Louis de Funes
Genevieve Grad
Gerard Barray
J Marais Rene Charvey le Roi et J Yonnel
Jacques Toja et Danielle Godet
Jean Marais et Anna Maria Ferrero
Jean Marais monte Sultan
Jean Marais
Joelle Latour
Louis de Funes
Paul Mercey Gerard Barray et Bernard Dheran
Riccardo Garrone et Jean Rochefort
Sophie Grimaldi et Maurice Teynac
Genevieve Grad
Happy End
Document sans nom
Jean Marais Baron Philippe de Sigognac / Capitaine Fracasse
Geneviève Grad Isabelle
Gérard Barray Duc de Vallombreuse
Riccardo Garrone Lampourde
Anna-Maria Ferrero Marquise des Bruyères
Danielle Godet Serafina
Sophie Grimaldi Zerbine
Guy Delorme Un homme du prince de Moussy
Sacha Pitoëff Matamore
Philippe Noiret Hérode
Louis de Funès Scapin
Jean Rochefort Malartic
Bernard Dhéran Chevalier de Vidalenc
Alain Saury Agostin
Maurice Teynac Marquis des Bruyères
Jacques Toja Léandre
Raoul Billerey Mérindol
Robert Pizani Blazius
Jean Yonnel Prince de Moussy
Joëlle LaTour Chiquita
Renée Passeur Léonarde - a duègne de la troupe
Jean Balthasar (non crédité)
Robert Berri Le vendeur sur le marché (non crédité)
Rivers Cadet Un aubergiste de Paris (non crédité)
René Charvey Louis XIII (non crédité)
Georges Demas Un homme de main du duc de Valembreuse (non crédité)
Henri Guégan Le client du bouge (non crédité)
Bernard La Jarrige Le serviteur du baron de Sigognac (non crédité)
Serge Lhorca (non crédité)
Franck Maurice Le boureau (non crédité)
Paul Mercey L'aubergiste de Poitiers (non crédité)
Laure Paillette La vieille dame portant un fagot (non crédité)
Albert Pilette (non crédité)
Jacques Préboist Un homme de main du duc de Valembreuse (non crédité)
Paul Préboist Un garde abattu d'une balle (non crédité)
Georges Sellier (non crédité)
Document sans nom
Un baron ruiné, Philippe de Sigognac, rencontre un jour une troupe de comédiens ambulants que dirige Hérode. Attiré par celle qui tient le rôle de l'ingénue: Isabelle, et par le dynamisme et l'enthousiasme de ses compagnons, il prend la place du poète défunt de la troupe. Et lors des représentations, Philippe devient le capitaine Fracasse. De son côté, Isabelle aime Philippe, mais ne veut envisager aucune union, la noblesse lui faisant défaut, elle refuse de nuire à la carrière du baron. Et un jour, le duc de Vallombreuse, séduit par Isabelle, se voit provoqué en duel par Philippe pour avoir touché à la jeune fille. Vaincu, il lance ses hommes contre Fracasse, puis enlève Isabelle. Les comédiens se jettent alors à l'assaut du château où elle est retenue prisonnière. Cette fois Vallombreuse est grièvement blessé, et le propre père du duc, accouru sur les lieux, découvre en Isabelle la fille qu'il avait eu jadis avec une actrice. Plus rien ne s'oppose désormais à l'union de Fracasse et d'Isabelle, sous le regard attendri des comédiens Hérode et Scapin.
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1 Commentaire
| Emile Beaufort Date : 20-04-2022 Heure : 07:24:08
Dans la série des films de cape et d'épée de ce début des années 60, le Capitaine Fracasse y tient une place à part. Certes, Jean Marais y est encore, à 48 ans, le formidable héros à la prestance naturelle sans jamais être altière, mais cette fois-ci, il n'est pas dirigé par André Hunebelle mais par Pierre Gaspard-Huit qui nous offre une adaptation très fidèle du roman de Théophile Gautier, sans que jamais l'action du film ne perde en intensité et en qualité. Beaucoup des comédiens qui participent au film y font leurs débuts de carrière avec des traits reconnaissables pour chacun d'eux. Il en va ainsi pour De Funès qui, lors du combat final avec deux pistolets, joue, se bat et nous amuse déjà dans un numéro "à la De Funès". Il y donne la réplique à l'héroine, Isabelle, interprétée par Geneviève Grad qui sera bientôt sa fille Nicole dans la série des "Gendarmes...". Philippe Noiret y campe un comédien massif , chef de troupe de théâtre avec l'entrain, la puissance de jeu, la présence et la voix tonitruante qui sont feront bientôt son succès populaire. On y trouve aussi Jean Rochefort, dans un personnage plus contrasté, évoluant vers le bien à mesure que l'histoire avance. On retrouve déjà en lui le personnage d'ombre qui vient à la lumière dans un rire et une diction toujours raffinés, traits qui ne sont pas sans rappeler ceux de son personnage de Desgrès dans les "Angélique", quelques années plus tard. Et enfin, il y a l'idée géniale du rôle de Vallombreuse qui échoit à Gérard Barray, jeune premier (30 ans), au visage de héros, mais dont les actes manquent singulièrement de noblesse. Et c'est lui, un "Grand" du royaume qui se bat sans cesse contre le baron de Sigognac, ce hobereau provincial qu'il méprise. Leur premier duel est superbement filmé et interprété avec force et prestance par les deux protagonistes. La fin du film nous offre encore un très long et très énergique duel, où Marais et Barray changent de lieux de combat, changent d'armes, sans pouvoir se départager tant ils sont bons bretteurs tous les deux. Du reste, ce morceau de bravoure m'a rappelé, par son intensité, le duel entre Stewart Granger et Mel Ferrer dans le "Scaramouche' de George Sidney en 1952. Finalement, Fracasse l'emporte, mais Gérard Barray aura su nous convaincre de sa capacité à devenir, lui aussi, un acteur emblématique des films de cape et d'épée. Il le prouve dès cette année 1961, où il est un très sémillant d'Artagnan dans "Les trois mousquetaires" de Bernard Borderie. Il y retrouvera Jacques Toja en Aramis et tous les cascadeurs, escrimeurs de l'équipe dirigée par Claude Carliez déjà présents dans les films d'action où Jean Marais est le héros bondissant. Je songe, notamment, à l'excellent Guy Delorme, dont j'ai dit tout le bien que je pense, sur votre site, dans sa fiche biographique de cet acteur. L'ancien professeur d'histoire que j'étais, a été sensible à la remarque du marquis des Bruyères (Maurice Teynac) quand Zerbine s'étonne qu'il accepte d'être le témoin de Fracasse lors du duel contre Vallombreuse. Il rappelle que Fracasse est en réalité un baron possèdant plusieurs quartiers de noblesse: ce qui l'autorise "à entrer à cheval dans les églises!". Bien sûr, il ne s'agissait pas de galoper jusqu'à l'autel sur son destrier, mais les nobles avaient, parmi leurs privilèges, celui de pouvoir laisser leurs montures dans le vestibule, c'est-à-dire la partie couverte de l'entrée de certains grands édifices religieux, avant d'accéder à la nef elle-même. Cette partie de l'édifice se nomme le Narthex, et on peut le voir dans certaines cathédrales ou basiliques, comme celle de Saint-Sauveur de Rennes. Eh bien voilà...Et n'oubliez pas le guide!...Ah, encore un petit clin d'oeil sur ce film : il est amusant de constater que Robert Pizani, qui est l'apothicaire Blazius dans la troupe des comediens, a un maquillage qui n'est pas sans rappeller la tête du Bossu interprété deux ans plus tôt par Jean Marais.
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