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  • L'arme à gauche 
    Claude Sautet - 1965
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    Distribution :


     Lino Ventura dans L'arme à gauche
     
     
    Lino Ventura 


     Sylva Koscina dans L'arme à gauche
     
     
    Sylva Koscina 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    L'arme à gauche L'arme à gauche

    L'arme à gauche L'arme à gauche


    Document sans nom
    Lino Ventura Jacques Cournot Sylva Koscina Rae Osborne Alberto de Mendoza Hendrix Leo Gordon Morrison Antonio Casas  Antonio Martín Ruiz Ángel del Pozo  José Jaspe  Ángel Menéndez  Jean-Claude Bercq Avery (comme Jean-Claude Berq) Jack E. Leonard Keefer
    Document sans nom
    Résumé : Jacques Cournot, un navigateur, est contacte pour expertiser un bateau. Mais celui-ci disparait mysterieusement Rae Osborne, la proprietaire, engage Jacques pour l'aider a le retrouver. Ils le reperent, echoue sur un banc de sable, mais Morrisson, le voleur, un trafiquant d'armes, menace Jacques et l'oblige a le remettre a flots

    L'AVENTURE se passe dans la mer des Caraïbes. Un beau ketch blanc, « Le Dragoon », qui ressemble comme un jumeau au «tiki» du capitaine Troy en est à la fois le personnage principal et le cadre essentiel. Ce yacht, le capitaine Cournot, navigateur français quelque peu au chômage, a été chargé, par un éventuel acheteur, de le visiter soigneusement. Son inspection dure cinq heures et, la nuit même, « Le Dragoon » est volé pour transporter une cargaison d'armes. Naturellement, Cournot est soupçonné par la police et, comme par hasard, son acheteur a disparu. Il faut l'arrivée de la propriétaire du yacht pour innocenter le brave capitaine.
    C'est une jeune, Jolie et riche veuve américaine, qui lui propose de partir avec elle à la recherche du « Dragoon ». Cela pourrait être le début de nouvelles aventures du capitaine Troy qui aurait seulement changé de nom. Dans l'épisode suivant, un « homme volant » vient lui prêter main forte et son hydravion pour repérer « Le Dragoon », échoué sur un banc de sable après une redoutable tempête et, en apparence, abandonné. Quelques invraisemblances hautes comme l'Himalaya n'empêchent pas Cournot et la Jolie veuve de monter a bord, décontractés et... très négligents.
    Les méchants trafiquants les attendent la avec des armes plein les mains et plein la cale. Ils décident d'utiliser les qualités de marin de Cournot pour remettre le ketch dans le chenal et acheminer la cargaison que l'on décharge d'abord sur le banc de sable pour dégager la coque. Suspense — suspense — suspense. A quel moment Cournot et la belle parviendront-lls a déjouer les plans du sinistre chef des trafiquants ? Ils y parviendront, rassurez-vous, et Ils vogueront ensemble, sur la mer calmée, à bord du beau yacht-dont la dernière Image indique clairement que le réalisateur Claude Sautet a beaucoup regardé les aventures dd capitaine Troy.

    Un pastiche

    S'il n'a pas engagé Gardner Mac Kay c'est que, pour transporter, interminablement, du bateau au banc de sable de lourdes caisses d'armes, il fallait un homme fort. Le bel Armand n'y eut pas résisté. Lino, lui, résiste a tout, même au ridicule d'une situation conventionnelle qui s'éternise exagérément. Pour un peu on atteindrait au pastiche, mais Claude Sautet ne semble pas le soupçonner. Parfaitement Imperméable aux outrances, a l'invraisemblance, au grotesque, il rabâche longuement la Nème version d'une aventure qui, pour être empruntée à un roman américain n'est rien moins qu'originale.
    Cela n'aurait, d'ailleurs, qu'une relative importance si Sautet nous en donnait une vision originale. Il n'en est rien : le cinéma d'auteur n'est pas son affaire, ni les finesses, ni le goût de l'ellipse, et pas davantage, la direction d'acteurs, car si Lino Ventura tire son épingle du jeu en se cantonnant dans son mutisme bougon. Sylva Koscina, qui n'est pas une grande comédienne, se perd corps et biens dans la tentative de renflouement du « Dragoon ».

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