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Juliette Verneuil et Auguste Boverio
Marcelle Praince et Gaston Jacquet
Marianne Brack et Rene Lefevre
Michele Morgan et Jacques Thann
Rene Lefevre et Michele Morgan
Sylvain Itkine et Alexandre Rignault
Sylvette Sauge et Rene Lefevre
Michèle Morgan le lieutenant Saulnier René Lefèvre Victor Michel Simon le capitaine Simon René Alexandre Louis Auguste Boverio le commissaire Sylvette Saugé la Louise Alexandre Rignault le grand Georges Noël Roquevert le commissaire de police René Bergeron Monsieur Moreau Madeleine Geoffroy Madame Moreau Marianne Brack la capitaine Paul Faivre un clochard Sylvain Itkine le photographe Marcelle Praince la mère Beaume Gaston Jacquet le client de la mère Beaume Palmyre Levasseur une voisine de Victor Rivers Cadet un agent des pompes funèbres Made Siamé la dame charitable Jacques Thann le major Émile Riandreys Petite Pogne Juliette Verneuil la garde Robert Ozanne un inspecteur Jean Parédès un homme au restaurant Yvonne Yma une blanchisseuse Robert Moor le médecin Paul Asselin un inspecteur Albert Broquin le cafetier Pierre Sergeol un agent Lise Courbet l'assistante sociale Yves Brainville René Fleur Louis Florencie Gabrielle Fontan Jackie Maud Missia Rolla Norman
Réalisation : Georges Lacombe
Scénario : René Lefèvre et Jean Ferry, d'après le roman de René Lefèvre
Dialogues : René Lefèvre
Image : Eugen Schüfftan
Opérateurs : Paul Portier, Henri Alekan
Henri Alekan, Paul Portier, Eugen Schüfftan
Musique : Arthur Hoérée, Arthur Honegger
Son : Roger Rampillon
Montage : Marthe Poncin, Marie Le Bars
Décors : Andrej Andrejew
Assistant-réalisateur : Jacqueline Audry
Photographes : Kahan et Klissac
Directeur de production : Robert Vernay
Production : Pierre O'Connell, Arys Nissotti - Regina Films
Distribution : Filmsonor
Durée : 98 minutes
Date de sortie : 10 avril 1940
Victor est un petit apache sans envergure qui vit avec son père dans les bidonvilles de Saint-Ouen. A la mort de celui-ci, sa petite amie Louise vient habiter sous son toit. Victor n’est guère doué pour les « affaires » et son ami Grand Louis le tient à l’écart des gros coups. Le jeune ménage vivote chichement de quelques commissions effectuées pour le compte des commerçants du marché aux puces. Grand Georges tombe pour faux monnayage. Privé de son mentor, Victor se lance dans une nouvelle combine. Une combine facile et sans risques : Il mendie en simulant la cécité. Lasse de cette petite vie minable, Louise le délaisse pour devenir la protégée d’un monsieur « bien comme il faut ». Alors qu’il fait la manche du côté du Trocadéro, Victor attire l’attention d’une jeune femme, la lieutenant Saulnier de l'Armée du Salut. Elle l'emmène chez elle, le démasque, et décide de le prendre sous son aile. Victor se convertit, revêt l’uniforme des salutistes et s’investit de son mieux dans la vie de la communauté. Impuissant, il voit la santé de sa bienfaitrice se détériorer. La lieutenant refuse de se ménager et sacrifie ses dernières forces à sa mission. Épuisée, elle meurt la nuit de Noël. Mais Victor, définitivement remis sur le droit chemin, vivra pour continuer l'oeuvre de celle qui l'a sauvée.
COMMENTAIRES :
La guerre imminente, le salut des âmes et l’Armée qui s’y dédiait semblent être devenus des sujets à la mode fin des années 30. Quelques mois avant LES MUSICIENS DU CIEL était sorti sur les écrans français LA CHARRETTE FANTOME de Duvivier.
Construit sur une trame similaire à l’œuvre de Selma Lagerlöf mais expurgé de toute dimension fantastique, LES MUSICIENS DU CIEL, prétend apporter une vision réaliste de l’action des Salutistes et bénéficient du plein soutien de l’organisation :
« Le film qui va vous être présenté a été réalisé avec l’approbation de l’Armée du Salut et la collaboration du commissaire Isely ».
A ceux pour qui cet avertissement pourrait ressembler a une menace, signalons qu’à la mi-film ils entendrons la parabole du fils prodigue de la bouche du capitaine Simon. Précisons encore que le rôle du capitaine Simon est tenu par… Michel Simon. Et s’il est toujours agréable de retrouver cet immense comédien, le voir ici endosser l’uniforme de salutiste est particulièrement plaisant. Un véritable rôle de composition qui justifie pleinement la vision du film…
Compléments Stéphane Bruyère, Août 2017