Jean-Paul Carrère - 1978
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Les amours sous la révolution : Quatre dans une prison
Pascale Roberts et Veronique Jannot
Denis Savignat Pascale Roberts
Veronique Jannot Pascale Roberts
Amarande (Joséphine) Véronique Jannot (Delphine de Custine) Denis Savignat (La Valette) Dany Saval (Térésa Tallien) Pascale Roberts (Mme du Châtelet) Gérard Chambre (Hoche) Alain Nobis (Jérôme) Jean Vinci (Alexandre de Beauharnais) Martin Trévières (Tachereau) Louise Conte (Mme de Crégu) Colette Ripert (Sophie de Magyr) Danik Patisson (Miss Elliott) Dominique Marcas (Nanette) Eliane Maazel (Argot) Madeleine Bouchez (Une prisonnière) Marcel Rouzé (Un prisonnier) Nicolas Vogel (Tallien) Robert Vidalin (Un invité) Roland Rodier (Barras) Sylvain Daulac (Le prisonnier chanteur) Sylvain Green (Un prisonnier) Sylvain Levignac (Homme de l’arrestation) Danièle Rossner ou X (Une servante) Luce Trapenier ou X (Une servante) Olivier Rodier ou X (Le porte-clefs)
Description de l'extrait : Delphine de Sabran, que sa famille a surnommée en raison de sa beauté "la reine des roses", épouse en 1787 Philippe de Custine, fils d'un général de la monarchie qui adhère aux idées nouvelles. Le général, marquis de Custine, commande l'armée du Nord : après de signalés succès, il est battu. Rappelé à Paris, il est traduit devant le Tribunal révolutionnaire et guillotiné. Son fils le suit sur l'échafaud moins de six mois après. La "veuve Custine", de haute et ancienne noblesse provençale est arrêtée à son tour. Elle avait, tout au long du procès de son beau-père, montré un extraordinaire courage. Cette prison réunit toute une société qui est celle de Delphine, aristocrates promis au bourreau par la Terreur qui règne. Elle se lie notamment avec le ménage BEAUHARNAIS, Alexandre et Joséphine. Bientôt, elle éprouve une grande passion, partagée, pour Alexandre ; de son côté, Joséphine flirte avec le jeune général Hoche, incarcéré pour avoir déplu à ROBESPIERRE en raison de son "modérantisme". Mots clés : histoire ; Révolution française ; amour
L'analyse d'Alain B :
"Quatre dans une prison": je ne comprends pas bien le titre car dans cette prison, ils sont une bonne centaine (qui se renouvelle régulièrement) et des couples d'amoureux, il y en a davantage que deux.
L'abolition des privilèges a pourtant été proclamée, nos aristocrates ont tout de même quelques privilèges: ils ne sont pas enfermés à double tour comme le reste de la population; il y a de la mixité ce qui permet donc un certain marivaudage (d'ailleurs les femmes enceintes peuvent sortir de la prison), les repas sont moins pires que pour les gueux... seulement, chaque jour, le directeur de la prison vient chercher ceux qui vont comparaître devant le tribunal révolutionnaire et donc qui vont finir guillotiné. En fait, ils ont tous peur que ce soit leur tour et même le directeur de la prison craint de ne pas bien faire et de se retrouver devant la guillotine. D'ailleurs, ils n'ont, pour la plupart, pas grand chose à se repprocher sauf d'être né "noble". Aussitôt libre, les nobles reprennent leur vie d'antan.
Le téléfilm s'arrête au moment où Joséphine rencontre Napoléon.
Les comédiens sont toujours excellents. Notons le couple d'anciens avec Madeleine Bouchez et Marcel Rouzé très émouvants lorsque celle-ci veut être guillotinée en même temps que son mari; Alain Nobis dans un rôle plus important et plus dans le subtil que dans ses rôles habituels et surtout Dany Saval, qui pour une fois, ne joue pas les fofolles et montre une étendue plus importante, en particulier dramatique, de son jeu d'actrice.