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  • Vincent, François, Paul et les autres 
    Claude Sautet - 1974
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    Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo


    Distribution :


     Ludmila Mikaël dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Ludmila Mikaël 


     Yves Montand dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Yves Montand 


     Serge Reggiani dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Serge Reggiani 


     Gérard Depardieu dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Gérard Depardieu 


     Michel Piccoli dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Michel Piccoli 


     Stephane Audran dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Stephane Audran 


     Marie Dubois dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Marie Dubois 


     Catherine Allégret dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Catherine Allégret 


     Jacques Richard dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Jacques Richard 


     Nicolas Vogel dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Nicolas Vogel 


     Myriam Boyer dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Myriam Boyer 


     Pierre Maguelon dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Pierre Maguelon 


     Maurice Travail dans Vincent, François, Paul et les autres
     
     
    Maurice Travail 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Vincent, François, Paul et les autres Vincent, François, Paul et les autres

    Vincent Francois Paul Vincent Francois Paul

    Vincent Francois Paul Vincent Francois Paul

    Vincent Francois Paul Vincent Francois Paul

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    Document sans nom

    DEPUIS « Les Choses de la vie » (Prix Delluc 1969) quil avait porté à l'écran d'après le roman de Paul Guimard, on sait que les choses de la vie, au cinéma, c'est l'affaire de Claude Sautet. Tous ses films devraient porter ce titre. Tous crient de vérité, restituent le poids, la chaleur des vraies joies, des vraies peines ; tous pleins de la sève riche et généreuse de la vie et plus que les autres celui-ci : « Vincent, François, Paul et les autres... », en quelque sorte les choses de la vie Opus 4.
    Comme le disait un innocent à l'issue d'une projection : « Je vois que les acteurs sont excellents mais je voudrais bien qu'on me raconte l'histoire... » C'est pourtant vrai : il n'y a pas d'histoire ; si toutefois un fleuve et ses affluents n'ont pas d'histoire, à moins qu'ils n'en aient dix, vingt, cent, selon les heures, les jours, les saisons. C'est cela « Vincent... et les autres... » : un fleuve et ses affluents qui filent de concert vers le large ; trois amis, leurs femmes, leurs enfants, leurs copains, au fil de la vie quotidienne, dimanches et jours ouvrables. L'un suit son cours régulier, l'autre paresse au long de ses méandres, le troisième franchit de dangereux rapides. Ensemble et séparément, ils traversent les eaux calmes de la joie, passent par les confluents de l'amitié, les défilés de l'amour ; se laissent emporter sur les vagues de la mélancolie, par les grandes crues du désespoir et puis tout s'apaise, se calme, s'assagit et poursuit sa route...
    Film pessimiste ? Constat d'échec ? Non, simplement la vie, ses difficultés, ses fêlures. Croit-on que lorsqu'ils font leur bilan professionnel et sentimental tous les quadragénaires bien sonnés se révèlent triomphants ? Un écrivain besogneux, comme Paul, qui noie volontiers dans un verre son impuissance à finir son roman, un médecin embourgeoisé, comme François, qui découvre la faillite dérisoire de sa vie personnelle en dépit de sa réussite sociale, un industriel pris au lasso des traites, comme Vincent, au moment même où craque sa vie amoureuse, cela existe et le film ne dramatise pas. C'est la vie ! Regardez !
    Donc, puisqu'il n'y en a pas, ou trop, je ne vous raconterai pas l'histoire de Vincent, François, Paul et les autres..., mais je ne saurais trop vous recommander d'admirer la virtuosité avec laquelle Claude Sautet vous les présente. D'abord tous ensemble, en guise d'ouverture, pendant la récréation d'un dimanche, chez Paul et Julia, qui habitent la campagne. Une partie de foot où ils affrontent leurs cadets donne le ton. Dans ce film sur l'amitié des hommes, les femmes, en contrepoint, ont infiniment d'importance et elles sont, c'est rare, toutes sympathiques.

    Fascinant d'intelligence

    Le dimanche n'est pas fini que déjà l'on sait pas mal de choses sur tous ceux de la bande. On a très forte envie d'en savoir davantage et Sautet ne nous fait pas languir ; il nous comble. Avec un naturel tranquille, il nous montre, tour à tour, ses bonshommes dans leur métier, leur cadre habituel et leur vie privée. Pas une image, pas un mot qui ne soit révélateur ; c'est fascinant d'intelligence. A la fin de la semaine, Vincent, François, Paul et les autres sont devenus nos amis.
    Elle a été rude, la semaine, pour tous ; le dimanche, chez Paul, sera orageux. Aux affectueuses bourrades du dernier week-end, succèdent de cruelles vérités au-dessus du gigot.
    Et une semaine recommence où il se passe des tas de choses émouvantes, drôles et tendres ; rudes aussi, comme le combat de boxe de Jean, le frère de Vincent devenu leur champion. Il est superbement filmé, ce combat ; Sautet n'enjambe jamais la scène à faire. Le récit de Théramène n'est pas du tout dans son style ; lui, il montre.
    C'est peu de dire qu'avec un chef d'orchestre comme lui tout le monde est gâté. Le spectateur d'abord, qui n'a pas tellement l'habitude qu'on lui serve un tel régal, et puis les acteurs, tous au mieux de leur mieux, au point qu'ils semblent tous improviser le dialogue si juste de Jean-Loup Dabadie. On ne saurait finalement donner la palme à Montand plutôt qu'à Reggiani, Piccoli ou Depardieu, tous parfaits. Côté femmes, Marie Dubois mène nettement le peloton, mais toutes jouent avec un étonnant naturel ; Antonella Lualdi, Catherine Allégret, Ludmilla Mikaël et Stéphane Audran, qui n'a jamais été aussi bien employée. Sautet les met tous en valeur ; jamais un seul d'entre eux ne reste à la traîne, sacrifié au profit des autres, chacun joue sa partie en songeant aux autres. Cette symphonie des bleus à l'âme se fige, avec les dernières notes du leitmotiv ironique de Philippe Sarde, sur la vision de quatre copains qui ont pris chacun quelques rides et les cachent dans les plis d'un sourire à peine plus amer. La vie continue !

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    1 Commentaire

    JIPI

    Date : 09-05-2022 Heure : 11:43:55



    "La fête refuge thématique de celui ou de celle ne désirant pas connaitre en profondeur le groupe avec lequel il partage ses réjouissances temporaires." Le logiciel de la cinquantaine déploie allégrement ses angoisses sur cette bande de copains sur le fil du rasoir de certaines amertumes toujours prêtes à se manifester à tout moment. Prospérité et déconfiture se divertissent des humains, l'un va bien, l'autre pas. Le temps a passé, certains couples à bout de souffle périclitent, d'autres se renforcent, l'argent manque, le monde se transforme. Certaines femmes lassées s'en vont accusant leurs maris protégés de n'être uniquement opérationnel que dans le calcul, la gaudriole, le jeu improvisé ou la farce de collégien. Ça vole bas, mais le courant passe, c'est l'essentiel dans un climat ou l'on ne perçoit l'existence de son camarade que dans la fête. La vie doit néanmoins continuer dans ses assurances et ses fractures, ses remises en questions et ses optimismes mensongers afin de conserver son aura sur les autres. La solitude extrêmement redoutée draine sur un terrain sentimental de plus en plus clairsemé toutes les combinatoires pour l'éviter. Soudain tout devient flou et l'on s'effondre. "Tu n'as plus vingt ans, nous n'avons plus vingt ans". Reproches et encouragements sont répandus dans des endroits enfumés croulant sous la bière permettant à une âme en peine de souffler quelques instants en confiant ses désarrois à une faune plus polie qu'intéressée. On se livre pour rien, mais ça soulage. Chacun se révèle à l'autre dans une pantomime théâtrale reposant sur le verbe haut et le geste maladroit. Tout le monde fait semblant de faire semblant. Une sorte d'hypocrisie et de détachement envers son semblable dont on détecte l'unique valeur que dans la découpe d'un gigot Dominical qu'il ne supporte plus d'effectuer. Un nombre important d'heures passées à ripailler ou à se taquiner sans savoir vraiment qui l'on est. La conclusion reste encourageante le groupe reste soudé mais sans espoir de changer de dimension.