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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Marc Porel Marc Dani Françoise François Périer Le juge André Pousse Bréchet Jacques Debrun L'aventurier Marc Dupuy Un jeune voyou Eric Colmet-Daage Le jeune garçon
Document sans nom
MON fils, seize ans, aime beaucoup « Tumuc Humac ». Il trouve la musique « formidable » et assure avoir pris un intérêt constant (à mes côtés, il en avait vraiment l'air !) à l'aventure de ce jeune homme, frais émoulu de l'Assistance publique qui part à la recherche de sa seule famille : un grand-père, ex-bagnard, en Guyane.
Il paraît que ses copains, qui saluent, comme lui, le talent exotique de JeanMarie Périer, le gentil photographe des idoles pâmées sous les cocotiers, vont eux aussi adorer « Tumuc Humac » et que la présence de la chanteuse Dani n'y est pas pour rien.
Les adultes méritent tout de même de dépenser leurs deniers avec plus de discernement et d'être mieux informés sur ce petit ouvrage d'amateur, qui a la chance de sortir dans un grand circuit parisien quand un film aussi beau que « Teresa » de Gérard Vergez attend d'être programmé, quand « Le Pays de Cocagne » de Pierre Etaix risque de ne jamais être exploité.
Du scénario de Jacques Lanzmann — aux dialogues du même — coupés de grands silences impuissants jusqu'à la réalisation de Jean-Marie Périer en passant par l'interprétation nonchalante et monocorde de son petit frère (celle de Dani est plus convaincante) tout relève du film de vacances à usage strictement amical. Les morceaux de bravoure ne bousculent pas les lois du genre : pirogue, rapides, folklore indien — et la couleur est bien laide. Le 16 mm transformé fait rarement des miracles mais tout de même... Le film, dit-on, en guise d'excuse, avait un petit budget mais le spectateur paie autant à la caisse que pour un vrai film, ce n'est pas juste. Au demeurant la publicité de lancement de « Tumuc Humac » a coûté fort cher, cet argent aurait été mieux employé à l'usage du film et au profit du public.
La tentative de cinéma vérité sur la reconversion des ex-bagnards demeurés en Guyane reste embryonnaire. A peine y capte-t-on des rêves décolorés (le violoniste) qui n'auraient demandé qu'à s'épanouir. A l'actif du film, pourtant, un certain charme mélancolique que Jean-Marie Périer fera fleurir dans son prochain film peut-être...
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Marc Porel Marc Dani Françoise François Périer Le juge André Pousse Bréchet Jacques Debrun L'aventurier Marc Dupuy Un jeune voyou Eric Colmet-Daage Le jeune garçon
MON fils, seize ans, aime beaucoup « Tumuc Humac ». Il trouve la musique « formidable » et assure avoir pris un intérêt constant (à mes côtés, il en avait vraiment l'air !) à l'aventure de ce jeune homme, frais émoulu de l'Assistance publique qui part à la recherche de sa seule famille : un grand-père, ex-bagnard, en Guyane.
Il paraît que ses copains, qui saluent, comme lui, le talent exotique de JeanMarie Périer, le gentil photographe des idoles pâmées sous les cocotiers, vont eux aussi adorer « Tumuc Humac » et que la présence de la chanteuse Dani n'y est pas pour rien.
Les adultes méritent tout de même de dépenser leurs deniers avec plus de discernement et d'être mieux informés sur ce petit ouvrage d'amateur, qui a la chance de sortir dans un grand circuit parisien quand un film aussi beau que « Teresa » de Gérard Vergez attend d'être programmé, quand « Le Pays de Cocagne » de Pierre Etaix risque de ne jamais être exploité.
Du scénario de Jacques Lanzmann — aux dialogues du même — coupés de grands silences impuissants jusqu'à la réalisation de Jean-Marie Périer en passant par l'interprétation nonchalante et monocorde de son petit frère (celle de Dani est plus convaincante) tout relève du film de vacances à usage strictement amical. Les morceaux de bravoure ne bousculent pas les lois du genre : pirogue, rapides, folklore indien — et la couleur est bien laide. Le 16 mm transformé fait rarement des miracles mais tout de même... Le film, dit-on, en guise d'excuse, avait un petit budget mais le spectateur paie autant à la caisse que pour un vrai film, ce n'est pas juste. Au demeurant la publicité de lancement de « Tumuc Humac » a coûté fort cher, cet argent aurait été mieux employé à l'usage du film et au profit du public.
La tentative de cinéma vérité sur la reconversion des ex-bagnards demeurés en Guyane reste embryonnaire. A peine y capte-t-on des rêves décolorés (le violoniste) qui n'auraient demandé qu'à s'épanouir. A l'actif du film, pourtant, un certain charme mélancolique que Jean-Marie Périer fera fleurir dans son prochain film peut-être...