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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Bettina Jean SEBERG Bernard Claude RICH Juliette Elsa MARTINELLI Roger Pierre VERNIER Mme Blandin Elisabeth FLICKENSCHILD Schmoll Gunther UNGEHEUER Worms Werner SCHWIER Mareellino Gunther LUDKE
Document sans nom
UN MILLIARD DANS UN BILLARD
UN FILM DE NICOLAS GESSNER (1965)
Adaptation et dialogues de Charles Spaak
L'EPOQUE ET LE LIEU En 1965, à Genève.
LE THEME Un employé de banque, qui rêve de devenir riche, organise un grand coup. Il s'agit du cambriolage d'ure bijouterie par gangsters interposés. Mais les femmes s'en mêlent...
LE DEBUT Bernard Noblet est caissier de banque à Genève. La médiocrité de sa vie lui pèse et il voudrait être riche. Bernard a une maîtresse, Juliette, institutrice à Genève, jeune et jolie. Il a aussi un ami, Roger, qui dirige un petit club de billard et est inventeur à ses heures. Bernard pense au grand coup qui l'enrichirait. Un jour, il lui vient une idée : faire un hold-up en alertant la police. Bernard veut cambrioler une bijouterie. Comme les systèmes d'alarme sont très perfectionnés, il faut neutraliser la police en l'envoyant ailleurs. Pour cela, Bernard décide de provoquer, en pleine nuit, cinq alertes dans cinq banques différentes, à deux minutes d'intervalle. Il suffit d'effleurer les vitres des banques pour que l'alerte se déclenche...
CRITIQUE Comédie policière réalisée par le Genevois Nicolas Geesner avec une précision d'horloger suisse. C'est une aimable fantaisie, une histoire de brigands sympathiques, dont les principaux atouts sont le dynamisme de Claude Rich et le charme troublant de Jean Seberg.
ON aurait presque envie d'écrire, en rouge, dans la marge de ce film : « Devoir sérieux, élève attentif, manque de personnalité. » Cela viendra-t-il avec le temps ? Ce n'est pas du tout impossible. M. Nicolas Gessner, qui est Zurichois, signe ici son premier grand film, en couleurs s'il vous plaît, et avec un assez joli budget, on le devine.
« Un milliard dans un billard » est l'histoire d'un Ingénieux hold-up par personnes interposées. Nicolas Gessner travaille, lui aussi, par personnes interposées : il a vu le « Rififi » de Jules Dassin, à n'en pas douter, et il on tire une version très appliquée, un peu longuette peut-être, car elle éloigne le spectateur du vrai héros du film : un jeune employé de banque très futé. C'est Claude Rich qui incarne cet ingénu malicieux. On sait, depuis longtemps — et « L'Or du duc » nous l'a confirmé récemment — qu'il est le seul comédien de sa génération capable de changer le plomb vil en or (1).
Ici, il est en outre entouré de comédiens et de comédiennes que l'on aime rencontrer au hasard d'une distribution : Elsa Martinelli (on voudrait être écolier helvétique pour avoir une si jolie institutrice), Jean Seberg (un accent à damner même un amateur de Volapuk) et Pierre Vernier, dont la Télévision a fait un de vos familiers.
(1) A propos, quand Claude Rich choisira-t-il des scénarios en or massif ? II a suffisamment prouvé ses dons pour la transmutation des métaux. S'il montrait maintenant son jugement ?
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Bettina Jean SEBERG Bernard Claude RICH Juliette Elsa MARTINELLI Roger Pierre VERNIER Mme Blandin Elisabeth FLICKENSCHILD Schmoll Gunther UNGEHEUER Worms Werner SCHWIER Mareellino Gunther LUDKE
UN MILLIARD DANS UN BILLARD
UN FILM DE NICOLAS GESSNER (1965)
Adaptation et dialogues de Charles Spaak
L'EPOQUE ET LE LIEU En 1965, à Genève.
LE THEME Un employé de banque, qui rêve de devenir riche, organise un grand coup. Il s'agit du cambriolage d'ure bijouterie par gangsters interposés. Mais les femmes s'en mêlent...
LE DEBUT Bernard Noblet est caissier de banque à Genève. La médiocrité de sa vie lui pèse et il voudrait être riche. Bernard a une maîtresse, Juliette, institutrice à Genève, jeune et jolie. Il a aussi un ami, Roger, qui dirige un petit club de billard et est inventeur à ses heures. Bernard pense au grand coup qui l'enrichirait. Un jour, il lui vient une idée : faire un hold-up en alertant la police. Bernard veut cambrioler une bijouterie. Comme les systèmes d'alarme sont très perfectionnés, il faut neutraliser la police en l'envoyant ailleurs. Pour cela, Bernard décide de provoquer, en pleine nuit, cinq alertes dans cinq banques différentes, à deux minutes d'intervalle. Il suffit d'effleurer les vitres des banques pour que l'alerte se déclenche...
CRITIQUE Comédie policière réalisée par le Genevois Nicolas Geesner avec une précision d'horloger suisse. C'est une aimable fantaisie, une histoire de brigands sympathiques, dont les principaux atouts sont le dynamisme de Claude Rich et le charme troublant de Jean Seberg.
ON aurait presque envie d'écrire, en rouge, dans la marge de ce film : « Devoir sérieux, élève attentif, manque de personnalité. » Cela viendra-t-il avec le temps ? Ce n'est pas du tout impossible. M. Nicolas Gessner, qui est Zurichois, signe ici son premier grand film, en couleurs s'il vous plaît, et avec un assez joli budget, on le devine.
« Un milliard dans un billard » est l'histoire d'un Ingénieux hold-up par personnes interposées. Nicolas Gessner travaille, lui aussi, par personnes interposées : il a vu le « Rififi » de Jules Dassin, à n'en pas douter, et il on tire une version très appliquée, un peu longuette peut-être, car elle éloigne le spectateur du vrai héros du film : un jeune employé de banque très futé. C'est Claude Rich qui incarne cet ingénu malicieux. On sait, depuis longtemps — et « L'Or du duc » nous l'a confirmé récemment — qu'il est le seul comédien de sa génération capable de changer le plomb vil en or (1).
Ici, il est en outre entouré de comédiens et de comédiennes que l'on aime rencontrer au hasard d'une distribution : Elsa Martinelli (on voudrait être écolier helvétique pour avoir une si jolie institutrice), Jean Seberg (un accent à damner même un amateur de Volapuk) et Pierre Vernier, dont la Télévision a fait un de vos familiers.
(1) A propos, quand Claude Rich choisira-t-il des scénarios en or massif ? II a suffisamment prouvé ses dons pour la transmutation des métaux. S'il montrait maintenant son jugement ?
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