Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Béatrice Bruno Magdalena Schneider Pierre Clémenti Victor Hélène Surgère Barbra André Thorent Ugo Philippe Chemin Wernert Schneider / le jeune homme Lino Léonardi Raymond, le pianiste René Andreani Pierrot, le patron du bar Monique Morelli Nana, la chanteuse Stéphane Shandor Grégory Friedman Marie-Georges Pascal Lydia Monique Mélinand Gelinotte Patrick Morelli Ferdinand Dominique Erlanger Clara Chantal Delsaux la femme du terrain vague Danièle Dubroux la femme du banc Jean Narboni Marie-Christine Dara Thomas Schneider Grégory Schneider Senta Schneider Danielle Schneider Cyrille Durant-Béhar Laurent Gerbi Max Denis Philippe Mellot William K. Guérin
Document sans nom
SCENARIO Noël Simolo ; PHOTOGRAPHIE Ramon Suarez ; SON Antoine Bonfanti ; MONTAGE Kadicha Bariha ; MUSIQUE Robert Schumann
Dans un beuglant d'une ville portuaire, une jeune fille prend un instant la place du pianiste habituel, le vieux Raymond. Son interprétation fascine l'assistance. Ancien critique musical devenu pilier de comptoir, Grégory Friedman, croit reconnaître Magdalena Schneider disparue après avoir été accusée du meurtre de son propre frère, avec qui elle constituait un duo de musiciens prodiges. Friedman poursuit la jeune femme qui le repousse. Magdalena squatte une maison abandonnée et survit en se prostituant. Son sommeil est hanté par d'horribles cauchemars. Un homme mystérieux, en livrée de chauffeur, est sur sa piste et élimine froidement tous les témoins de son passage. Il travail pour le compte de Barbra, la belle-soeur de Magdalena qui veut mettre la main sur la jeune femme...
« J'avais écrit le scénario de manière un peu littéraire. C'est en préparant le story-board que je me suis rendu compte que je pouvais le réaliser avec le budget limité dont je disposait. (...) J'avais envie de faire un film qui puisse se passer aujourd'hui, demain ou hier. C'est tout de même plus intéressant de filmer une rue avec un vieux mur de briques, un peu de merde et un réverbère que le Forum des Halles. D'ailleurs je voulais faire un film expressionniste (...) Pour moi, l'expressionnisme est un véhicule adéquat à cette volonté de travailler l'image et le son en priorité : Dans cauchemar, j'ai voulu mettre en avant le glauque et le sordide, comme cela se faisait chez Lang; Pabst ou Von Sternberg... Cet univers daté d'entre-deux-guerres existe encore aujourd'hui , mais les cinéastes le refoulent. Pourtant, le sordide peut conduire au sublime. C'est peut-être là son dernier refuge (...)» - Noël Simolo, Cinéma 80, n°264
« Cauchemar est un film qui effectue un travail à partir d'un certain nombre de données culturelles (...) Il s'agit d'une oeuvre éminemment romantique, d'un mélodrame expressionniste qui se « dénonce » comme tel mais qui se prend au jeu, et joue jusqu'au bout, au premier degré pourrions-nous dire (...) S'attacher à un sens qu'on voudrait univoque, à un soi-disant vérisme, à un jeu « naturel » des acteurs, c'est avoir une idée réductrice du cinéma : art majeur qui peut, comme la littérature, s'autoriser toutes les licences (...) Le titre du film indique que nous sommes en présence d'une structure souple (...) Cauchemar,avec son aspect touffu et lyrique, est une oeuvre attachante et qui, en tout cas ressemble peu à ce que l'on voit d'habitude dans la production nationale ; un film qui mérite attention. » - Raphaël Bassan, La Revue du cinema, Image est son, n°356
« Cauchemar révèle un auteur passionnant et un cinéaste rigoureux, en même temps qu'un directeur d'acteurs. Clémenti, Béatrice Bruno, Hélène Surgère et André Thorent sont ici remarquablement utilisés dans des emplois inhabituels et la plupart des seconds rôles, choisis avec perspicacité, font songer à ceux des années trente par leur qualité. Que le cinéma français d'aujourd'hui retrouve ce goût de l'acteur à tous les niveaux témoigne d'une assimilation critique et productrice d'un héritage trop souvent oublié » - Joël Magny, Cinéma 80, n°264
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Beatrice Bruno et Helene Surgere
Monique Morelli et Rene Andreani
Pierre Clementi et Beatrice Bruno
Béatrice Bruno Magdalena Schneider Pierre Clémenti Victor Hélène Surgère Barbra André Thorent Ugo Philippe Chemin Wernert Schneider / le jeune homme Lino Léonardi Raymond, le pianiste René Andreani Pierrot, le patron du bar Monique Morelli Nana, la chanteuse Stéphane Shandor Grégory Friedman Marie-Georges Pascal Lydia Monique Mélinand Gelinotte Patrick Morelli Ferdinand Dominique Erlanger Clara Chantal Delsaux la femme du terrain vague Danièle Dubroux la femme du banc Jean Narboni Marie-Christine Dara Thomas Schneider Grégory Schneider Senta Schneider Danielle Schneider Cyrille Durant-Béhar Laurent Gerbi Max Denis Philippe Mellot William K. Guérin
SCENARIO Noël Simolo ; PHOTOGRAPHIE Ramon Suarez ; SON Antoine Bonfanti ; MONTAGE Kadicha Bariha ; MUSIQUE Robert Schumann
Dans un beuglant d'une ville portuaire, une jeune fille prend un instant la place du pianiste habituel, le vieux Raymond. Son interprétation fascine l'assistance. Ancien critique musical devenu pilier de comptoir, Grégory Friedman, croit reconnaître Magdalena Schneider disparue après avoir été accusée du meurtre de son propre frère, avec qui elle constituait un duo de musiciens prodiges. Friedman poursuit la jeune femme qui le repousse. Magdalena squatte une maison abandonnée et survit en se prostituant. Son sommeil est hanté par d'horribles cauchemars. Un homme mystérieux, en livrée de chauffeur, est sur sa piste et élimine froidement tous les témoins de son passage. Il travail pour le compte de Barbra, la belle-soeur de Magdalena qui veut mettre la main sur la jeune femme...
« J'avais écrit le scénario de manière un peu littéraire. C'est en préparant le story-board que je me suis rendu compte que je pouvais le réaliser avec le budget limité dont je disposait. (...) J'avais envie de faire un film qui puisse se passer aujourd'hui, demain ou hier. C'est tout de même plus intéressant de filmer une rue avec un vieux mur de briques, un peu de merde et un réverbère que le Forum des Halles. D'ailleurs je voulais faire un film expressionniste (...) Pour moi, l'expressionnisme est un véhicule adéquat à cette volonté de travailler l'image et le son en priorité : Dans cauchemar, j'ai voulu mettre en avant le glauque et le sordide, comme cela se faisait chez Lang; Pabst ou Von Sternberg... Cet univers daté d'entre-deux-guerres existe encore aujourd'hui , mais les cinéastes le refoulent. Pourtant, le sordide peut conduire au sublime. C'est peut-être là son dernier refuge (...)» - Noël Simolo, Cinéma 80, n°264
« Cauchemar est un film qui effectue un travail à partir d'un certain nombre de données culturelles (...) Il s'agit d'une oeuvre éminemment romantique, d'un mélodrame expressionniste qui se « dénonce » comme tel mais qui se prend au jeu, et joue jusqu'au bout, au premier degré pourrions-nous dire (...) S'attacher à un sens qu'on voudrait univoque, à un soi-disant vérisme, à un jeu « naturel » des acteurs, c'est avoir une idée réductrice du cinéma : art majeur qui peut, comme la littérature, s'autoriser toutes les licences (...) Le titre du film indique que nous sommes en présence d'une structure souple (...) Cauchemar,avec son aspect touffu et lyrique, est une oeuvre attachante et qui, en tout cas ressemble peu à ce que l'on voit d'habitude dans la production nationale ; un film qui mérite attention. » - Raphaël Bassan, La Revue du cinema, Image est son, n°356
« Cauchemar révèle un auteur passionnant et un cinéaste rigoureux, en même temps qu'un directeur d'acteurs. Clémenti, Béatrice Bruno, Hélène Surgère et André Thorent sont ici remarquablement utilisés dans des emplois inhabituels et la plupart des seconds rôles, choisis avec perspicacité, font songer à ceux des années trente par leur qualité. Que le cinéma français d'aujourd'hui retrouve ce goût de l'acteur à tous les niveaux témoigne d'une assimilation critique et productrice d'un héritage trop souvent oublié » - Joël Magny, Cinéma 80, n°264
Vous pouvez déposer un commentaire :