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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Bernard Blier Anselme Maillard Jacques Dufilho Victor Lasalle Alida Valli Anne Fiorelli Jacqueline Doyen Micheline , la fille de Victor Alice Reichen Jeanne, la belle-sœur de Victor Philippe Castelli Le fils de Jeanne Jacques Rispal Charret , le pianiste à la fête Gilbert Bahon Marcel, le mari de Micheline Micha Bayard Une dame au repas Xavier Depraz Un joueur de belote Gabrielle Doulcet La vieille danseuse Etienne Draber L’animateur Simone Duhart Mme Dancourt Béatrice Lanier Jean Legall Roland Malet doublure de Blier Nathalie Michel Petite fille Thierry Michel Petit garçon Roger Riffard Raymond Dancourt Jean Schoubert doublure piano de Rispal Andhrell
Document sans nom
DEUX retraités, Victor le veuf et Anselme le célibataire, ont uni leurs solitudes et leurs maigres ressources. Ils vivent chichement dans le petit logement d'Anselme qui est la véritable ménagère du tandem. Victor, lui, joue à l'artiste. Il peint des natures mortes d'une extrême fadeur et dirige avec une prétention ridicule le trio musical d'amateurs qu'il compose avec Anselme et Anna, leur voisine.
Anselme est doux et apparemment bénin, Victor est turbulent et agressif. Anselme est, de toute évidence, le souffre-douleur de Victor, mais, sous sa moumoute, couve une haine farouche pour son compagnon. Sournoisement, avec une perfidie et une méchanceté sans bornes, il va inventer des diableries qui rendront Victor fou, avant d'en faire un assassin.
Deux ténors face à face
Ce premier film de Robin Davis (trente ans) n'est pas un chef-d'œuvre, mais son auteur y témoigne d'un savoir-faire certain et, dans ses limites, c'est un ouvrage plutôt réussi.
Le grand intérêt de « Ce cher Victor » tient avant tout à la performance des acteurs : Bernard Blier (Anselme) et Jacques Dufilho (Victor), deux ténors, deux ténors face à face, aussi remarquables l'un que l'autre (j'ai tout de même une légère préférence pour Dufilho), qui s'entredéchirent dans un climat d'humour noir et grinçant, de haute cruauté.
le jeu du décor
Robin Davis ne s'est cependant pas laissé inhiber par ses prestigieux interprètes. Il n'oublie pas, en les regardant, de mener son récit à un bon rythme, utilisant fort bien un décor qui « joue » un rôle très important par ses détails minutieux et révélateurs. Toute une petitesse mesquine est contenue dans le logement d'Anselme et s'épanouit dans la scène du banquet de la société de musique.
Robin Davis ne craint personne pour montrer la méchanceté, l'agressivité, la laideur de ses héros. Dommage qu'à aucun moment il ne témoigne envers eux de la moindre pitié. Tout au contraire, c'est avec une sorte de complaisance désagréable qu'il étale les déchéances physiques de la vieillesse. J'aurais aimé, par instants, sentir le pathétique frémissant sous la cruauté. Il n'en est rien : le film est souvent drôle, mais il est dur et sec.
Note BDFF : le morceau de musique "massacré" par Victor et Anna lors de leur première engueulade est "La danse bohème" de Bizet.
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Bernard Blier Anselme Maillard Jacques Dufilho Victor Lasalle Alida Valli Anne Fiorelli Jacqueline Doyen Micheline , la fille de Victor Alice Reichen Jeanne, la belle-sœur de Victor Philippe Castelli Le fils de Jeanne Jacques Rispal Charret , le pianiste à la fête Gilbert Bahon Marcel, le mari de Micheline Micha Bayard Une dame au repas Xavier Depraz Un joueur de belote Gabrielle Doulcet La vieille danseuse Etienne Draber L’animateur Simone Duhart Mme Dancourt Béatrice Lanier Jean Legall Roland Malet doublure de Blier Nathalie Michel Petite fille Thierry Michel Petit garçon Roger Riffard Raymond Dancourt Jean Schoubert doublure piano de Rispal Andhrell
DEUX retraités, Victor le veuf et Anselme le célibataire, ont uni leurs solitudes et leurs maigres ressources. Ils vivent chichement dans le petit logement d'Anselme qui est la véritable ménagère du tandem. Victor, lui, joue à l'artiste. Il peint des natures mortes d'une extrême fadeur et dirige avec une prétention ridicule le trio musical d'amateurs qu'il compose avec Anselme et Anna, leur voisine.
Anselme est doux et apparemment bénin, Victor est turbulent et agressif. Anselme est, de toute évidence, le souffre-douleur de Victor, mais, sous sa moumoute, couve une haine farouche pour son compagnon. Sournoisement, avec une perfidie et une méchanceté sans bornes, il va inventer des diableries qui rendront Victor fou, avant d'en faire un assassin.
Deux ténors face à face
Ce premier film de Robin Davis (trente ans) n'est pas un chef-d'œuvre, mais son auteur y témoigne d'un savoir-faire certain et, dans ses limites, c'est un ouvrage plutôt réussi.
Le grand intérêt de « Ce cher Victor » tient avant tout à la performance des acteurs : Bernard Blier (Anselme) et Jacques Dufilho (Victor), deux ténors, deux ténors face à face, aussi remarquables l'un que l'autre (j'ai tout de même une légère préférence pour Dufilho), qui s'entredéchirent dans un climat d'humour noir et grinçant, de haute cruauté.
le jeu du décor
Robin Davis ne s'est cependant pas laissé inhiber par ses prestigieux interprètes. Il n'oublie pas, en les regardant, de mener son récit à un bon rythme, utilisant fort bien un décor qui « joue » un rôle très important par ses détails minutieux et révélateurs. Toute une petitesse mesquine est contenue dans le logement d'Anselme et s'épanouit dans la scène du banquet de la société de musique.
Robin Davis ne craint personne pour montrer la méchanceté, l'agressivité, la laideur de ses héros. Dommage qu'à aucun moment il ne témoigne envers eux de la moindre pitié. Tout au contraire, c'est avec une sorte de complaisance désagréable qu'il étale les déchéances physiques de la vieillesse. J'aurais aimé, par instants, sentir le pathétique frémissant sous la cruauté. Il n'en est rien : le film est souvent drôle, mais il est dur et sec.
Note BDFF : le morceau de musique "massacré" par Victor et Anna lors de leur première engueulade est "La danse bohème" de Bizet.
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