Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Dominique Grousset et Louise Dhour
Marie Pierre Castel et Mireille Dargent
Marie Pierre Castel et Mireille Dargent
Marie Pierre Castel et Mireille Dargent
Mireille Dargent et Jean Noel Delamarre
Mireille Dargent et Marie Pierre Castel
Mireille Dargent et Marie Pierre Castel
Marie-Pierre Castel Marie Mireille Dargent Michèle Dominique Grousset Erika Louise Dhour Louise Michel delessale le vampire Philippe Gasté Frédéric Paul Bisciglia l'homme au vélo Jean-Noel Delamare le fuyard Jean-Marie Marguet le marchand Michel François un barbare Antoine Mausin un barbare Dominique Toussaint un barbare
Un homme et deux jeunes filles déguisées en clown fuient à bord d'une voiture. L'homme est abattu par ses poursuivants. Livrées à elles-mêmes, les jeunes filles se cachent dans un vieux cimetière puis trouvent refuge dans un château en ruine. Elles se retrouvent alors prisonnières d'une secte qui va tenter de les initier au vampirisme.
SCENARIO Jean Rollin ; IMAGE Renan Pollès ; MONTAGE Michel Patient ; MUSIQUE Pierre Raph ; PRODUCTION Sam Selsky et Jean Rollin (Les Films ABC)
« Comme les films précédents de Jean Rollin, réalisateur exclusivement spécialisé dans le vampirisme, cette cinquième exploration d'un des thèmes les plus fécond du cinéma repose sur un certain nombre de contradictions. Le titre VIERGES ET VAMPIRES retenu dans la programmation des circuits sexy symbolise l'étape actuelle de l'évolution de Jean Rollin et de l'importance croissante accordée à l'érotisme. (...) En fait la relative fidélité aux antécédents cinématographiques ne s'accommode pas toujours de l'insertion des séquences érotiques. Ces séquences érotiques ont beau être correctement filmées, et même bénéficier parfois d'une certaine poésie, elles sont pour la plupart plaquées artificiellement sur l'intrigue principale. (...) Plusieurs autres séquences manifestent un talent certain (c'est ce qu'on dit à chaque film de Jean Rollin), mais elles sont trop dispersées. (...) Le scénario présente de graves incohérences et des imperfections qui donnent le sentiment que jean Rollin se fiche complètement de la réussite de son travail ; Il est vrai qu'on sent en permanence l'insuffisance des moyens matériels. Les amateurs de fantastique semblent s'intéresser de moins en moins à Jean Rollin, mais n'a-t-il pas changé de public ? » - Daniel Sauvaget, La saison cinématographique 1973
« Je me suis donc mis à la machine à écrire, et, sans la moindre idée d'histoire ni de déroulement, j'ai commencé. au début, je voyais deux clowns fuyant dans la campagne, et mon amie la chanteuse réaliste Louise Dhour jouant du piano dans un cimetière (...) Et, j'ai continué comme ça au fil de la plume. Le scénario s'est fait en deux jours. Et à la fin, en le relisant, je me suis aperçu que la première heure du film était muette. Sonore, mais muette. Pas une parole. C'était un hasard, mais j'ai trouvé ça très bien, les scènes insolites se succédaient (...) » - Jean Rollin, MoteurCoupez ; mémoires d'un cinéaste singulier, 2008