Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Catherine Hessling et Albert Dieudonne
Catherine Hessling et Eugenie Naud
Catherine Hessling et Pierre Lestringuez
Louis Gauthier et Maud Richard
Pierre Lestringuez et Catherine Hessling
X1 a gauche le conservateur des hypotheques
X2 a droite la fille du conservateur des hypotheques
Catherine Hessling Catherine Ferrand Louis Gauthier Georges Mallet Maud Richard Mme Mallet Albert Dieudonné Maurice Laisné Eugénie Naud Mme Laisné Georges Terof Gédéon Grave Jean Renoir le sous-préfet Pierre Lestringuez Adolphe, le maquereau Pierre Champagne le fils Mallet Oléo une prostituée
SCENARIO Pierre Lestringuez et Jean Renoir ; IMAGES Jean Bachelet et Alphonse Gibory ; PRODUCTION Les Films Jean Renoir ;
Catherine Ferrand est servante chez Georges Mallet, un homme politique du Sud de la France. En butte aux railleries, aux commérages et à la jalousie de Mme Mallet, la jeune orpheline est contrainte de quitter le village. Mme Laisné, la sœur de Georges Mallet, l‘accueille à Nice. Catherine tombe amoureuse de son fils Maurice. Mais le jeune homme tuberculeux meurt dans ses bras au beau milieu du carnaval. Désespérée, Catherine manque de tomber sous la coupe d’un maquereau, puis s’en retourne chez Mallet qui finit par sacrifier sa carrière par amour pour elle.
« (…) je pondis une petite histoire où se reflétait toute mon admiration pour les films américains. Catherine y jouait le rôle d'une jeune innocente poursuivie par un vilain. J'espère que nulle trace ne demeure de ce petit chef-d'euvre de banalité. Albert Dieudonné, le Napoléon d'Abel Gance, accepta de le diriger. (...) Je ne pouvais me retenir d'intervenir constamment dans la mise en scène. Il fallait à Dieudonné une patience d'ange pour ne pas nous envoyer promener, Catherine et moi (...) Ce fut un échec complet. Ce film, intitulé orgueilleusement CATHERINE ne fut jamais projeté dans aucune salle. Je n'avais aucune prétention à l'art, mais je fus quand même déçu. (…) » - Jean Renoir, Ma vie et mes films, Flammarion, 1974.
La version de 1924 ne fut projeté qu'en privé. En 1927, le producteur Pierre Braumberger sorti le film en salle sous le titre UNE VIE SANS JOIE dans un nouveau montage supervisé par Albert Dieudonné.