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Armand Bour et Nadia Sibirskaia
Dita Parlo et Nadia Sibirskaia
Fabien Haziza et Ginette Maddie
Pierre de Guingand et Dita Parlo
Pierre de Guingand et Germaine Rouer
Dita Parlo Denise Baudu Pierre de Guingand Octave Mouret Armand Bour Baudu Nadia Sibirskaïa Geneviève Baudu Fabien Haziza Colomban Germaine Rouer Madame Desforges Fernand Mailly Jouve, le chef du personnel René Donnio Deloche Ginette Maddie Clara Andrée Brabant Pauline Albert Bras Bourdoncle Adolphe Candé le baron Hartmann Mireille Barsac Madame Aurélie Simone Bourday Madame Cognet Colette Dubois Madame Récopé Yvonne Taponié Marthe Barbara-Val Marcelle Adam Charles Frank Jean-Paul Roger Durafour Jean Liézer
SCENARIO Noël Renard d'après Émile Zola ; IMAGES René Guychard, Armand Thirard, Émile Pierre et André Dantan ; DECORS Christian-Jaque et Fernand Delattre ; PRODUCTION Les Films d'art ; DUREE 88 minutes
Une orpheline, Denise, arrive à Paris espérant trouver un emploi chez son oncle Baudu, marchand de tissu à l’enseigne du « Vieil Elbeuf ». Mais son affaire périclite depuis l’ouverture d’un grand magasin en face de sa boutique. « Au bonheur des dames » a déjà provoqué la ruine de la plupart des petits commerces du quartier et son fondateur, Octave Mouret, souhaite encore s’agrandir. Par l’entremise de son amie Madame Desforges, il parvient à convaincre un millionnaire de financer ce projet. Mouret remarque Denise et la fait embaucher comme mannequin. Geneviève, la fille de Baudu, se laisse mourir après que son fiancé l’ai délaissée pour un mannequin du « bonheur des dames ». Le vieil homme se laisse alors aller à un geste de désespoir...
Les scènes du hall du grand magasin ont été tournées aux Galeries Lafayette. Figurant au rang des dernière grandes productions du cinéma muet, « Au bonheur des dames » fut exploité dans une version sonorisée aujourd'hui perdue.
« Sur le plan de l’adaptation, le film est discutable et vieillot tant du point de vue dramatique que social et historique (…) Mais sur le plan technique, le film est éblouissant. Il possède la virtuosité des plus brillants films anglais, américains ou allemands de la fin du muet. De grands travellings aident à créer les atmosphères et renforcent l’impact des scènes d’action. L’alternance entre les longs plans fixes sur les personnages pétrifiés dans la douleur ou la surprise, et les brefs mouvements d’appareil saisissant au vol leurs déplacements prouvent la maîtrise du cinéaste dans les domaines du découpage et du montage (…) C’est ici le Progrès qui joue le rôle de la fatalité et donne au déroulement de l’action cette noirceur fiévreuse, caractéristique de l’univers du cinéaste. » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les films, coll. Bouquins, 1992.