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  • Mères françaises 
    Louis Mercanton - 1917
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    Distribution :


     Louise Lagrange dans Mères françaises
     
     
    Louise Lagrange 


     Gabriel Signoret dans Mères françaises
     
     
    Gabriel Signoret 


     Berthe Jalabert dans Mères françaises
     
     
    Berthe Jalabert 


     Georges Deneubourg dans Mères françaises
     
     
    Georges Deneubourg 


     Jean Angelo dans Mères françaises
     
     
    Jean Angelo 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Gabriel Signoret et Louise Lagrange Gabriel Signoret et Louise Lagrange

    Jean Richepin Jean Richepin

    Jean Signoret et Louise Lagrange Jean Signoret et Louise Lagrange

    Jean Signoret Gabriel Signoret et Louise Lagrange Jean Signoret Gabriel Signoret et Louise Lagrange

    Jean Signoret Jean Signoret

    Louise Lagrange Louise Lagrange

    Louise Lagrange Louise Lagrange

    Louise Lagrange et X2 Louise Lagrange et X2

    Meres francaises Meres francaises

    Meres francaises Meres francaises

    Meres francaises Meres francaises

    Meres francaises Meres francaises

    Meres francaises Meres francaises

    Meres francaises Meres francaises

    Sarah Bernhardt Sarah Bernhardt

    Sarah Bernhardt et Berthe Jalabert Sarah Bernhardt et Berthe Jalabert

    Sarah Bernhardt Sarah Bernhardt

    X1 a droite la mere de Guinot X1 a droite la mere de Guinot

    X1 Sarah Bernhardt et Berthe Jalabert X1 Sarah Bernhardt et Berthe Jalabert

    X2 a gauche le pere Lebrou X2 a gauche le pere Lebrou

    X3 au centre Victor Lebrou X3 au centre Victor Lebrou


    Document sans nom
    Sarah Bernhardt Jeanne d'Urbex Louise Lagrange Marie Lebroux Gabriel Signoret Guinot, l'instituteur Jean Signoret Noret Berthe Jalabert Mme Lebroux Georges Deneubourg le commandant d'Urbex Jean Angelo Robert d'Urbex
    Document sans nom
    COREALISATION Louis Mercanton et René Hervil ; SCENARIO Jean Richepin ;

    La vie des Français pendant la Grande Guerre, à travers le destin de deux familles provinciales, les d’Urbex et les Lebrou.
    Les Lebrou exploitent la ferme du domaine des d’Urbex aidés par leur fils Victor et leur fille Marie, et par Nonet, un enfant de l’assistance qu’ils ont élevé. En dépit des tendres sentiments qui l’unissent à Nonet, Marie se fiance avec Guinot, l’instituteur du village, peu de temps avant la déclaration de guerre. Guinot, Victor Lebrou, le commandent d’Urbex et son fils Robert partent pour le front. Nonet, trop jeune pour être incorporé sous les drapeaux, choisit de devancer l’appel. Madame d’Urbex s’engage comme infirmière de campagne. Robert d’Urbex est tué au combat, précédant de peu son père dans la mort. Guinot, devenu aveugle, revient au village. Il propose à Marie de lui rendre sa liberté, mais celle-ci refuse par sens du devoir. Quand il surprend une conversation entre Marie et Nonet et comprend l’amour qui unit les jeunes gens, il refuse que celle-ci se sacrifie pour lui.

    En 1923, Louis Mercanton évoque la genèse de MERES FRANCAISES pour La Cinématographie Française :
    « Nous étions en pleine guerre, au milieu de l’année 1916. Notre confrère Croze, dont vous connaissez l’activité inlassable et la compétence en matière de cinéma, dirigeait la section cinématographique du Service Photographique et Cinématographique de l’armée. Le choix était heureux. Pour une fois, on avait mis « the right man in the right place ». Aussi Croze, qui n’était pas seulement un excellent agent d’exécution mais qui avait sur l’organisation cinématographique en temps de guerre des vues d’ensemble, fit un beau jour remarquer au colonel Carence, chargé de la Direction des services de Presse au ministère de la Guerre, et dont relevait le service photographique et cinématographique de l’Armée, que nous ne possédions aucun film de guerre qui pût servir à alimenter notre propagande à travers le monde. Les Allemands au contraire, ajouta Croze, multiplient les films de ce genre et les font tourner dans des cadres aussi rapprochés que possible du front. Pourquoi n’en ferions-nous autant ? (...) J’acceptai en principe. Je me souvenais en effet, qu’au cours d’une conversation avec Sarah Bernhardt, la grande artiste avait exprimé le vif désir qu’elle avait de visiter les lignes françaises. Je courus donc chez elle lui dire : « Madame Sarah Bernhardt, j’ai le moyen de vous faire voir le front de nos armées: il s’agit de consentir à tourner un film de propagande dont certaines scènes seront prises tout près de la ligne de feu. » « Oh, mon petit Mercanton, me répondit-elle, j’accepte, j’accepte de grand cœur. Vous me comblez de joie ; mais qui sera chargé du scénario ? ». Après quelques instants d’amicale discussion, nous tombâmes d’accord pour demander à Jean Richepin, admirable poète, et puissant évocateur, le scénario de notre film. Jean Richepin consulté accepta avec enthousiasme, et en quelques jours il écrivit le scénario. (...) ».

    Le film connaît un accueil triomphal en France avant de partir à la conquête de l’Amérique. En ce début d’année 1917, les États-Unis sont sur le point d’entrée en guerre. Reste encore à achever de convaincre l’opinion publique américaine. La présentation du film a lieu en présence de Sarah Bernhardt le 7 mai 1917, soit une semaine avant l’accord qui prévoit l’envoi d’un corps expéditionnaire en France. La popularité de la comédienne y est immense. Cinq ans auparavant, le succès du film LA REINE ELISABETH (déjà réalisé par Mercanton) avait permis à son distributeur, Adolph Zukor de fonder la Paramount…
    Des l’origine, la relation de Sarah Bernhardt au cinéma fut difficile. Au moment du tournage de MERES FRANCAISES, en 1916, l’actrice est âgée de 72 ans et a subit l’année précédente l’amputation de la jambe droite. Elle apparaît donc toujours assise ou prenant appuis sur un meuble ou sur un partenaire.



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    1 Commentaire

    Jackie

    Date : 18-03-2017 Heure : 23:15:01



    Merci pour les photos du film et le commentaire.Vous me donnez le plaisir de découvrir de magnifiques photos de ma Tante Louise Lagrange. Je ne savais pas qu'elle avait joué avec la grande Sarah Bernhardt.