Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Frederik Moriss et Suzanne Delve
Les Vampires Le Maitre de la foudre
Les Vampires Le Maitre de la foudre
Les Vampires Le Maitre de la foudre
Les Vampires Le Maitre de la foudre
Les Vampires Le Maitre de la foudre
Musidora et Suzanne Delve a gauche
Édouard Mathé Philippe Guérande Musidora Irma Vep Louis Leubas Satanas / Claude Dupont-Verdier Marcel Lévesque Oscar Mazamette René Poyen Eustache Mazamette (comme Bout-de-Zan) Frederik Moriss Vénénos Suzanne Delvé Fleur-de-Lys Florense Simoni Mme Guérande Jean-François Martial le serviteur de Satanas
SCENARIO Louis Feuillade ; IMAGES Manichoux ; PRODUCTION Léon Gaumont
Huitième épisode de la série LES VAMPIRES sorti le 12 mai 1916
Moreno est exécuté. Irma Vep, condamnée à perpétuité doit être envoyée dans une colonie pénitentiaire. Satanas bombarde le bateau qui devait l’emporter. Irma réchappe du naufrage et parvient à regagner Paris. Mazamet et son fils eustache trouvent un obus dans les baguages de Satanas. Celui-ci s’introduit chez Philippe, l’immobilise à l’aide d’une pointe paralysante, et s’enfuit après avoir placé une bombe à retardement. Une nouvelle fois, Mazamet arrive à temps pour sauver son ami. Satanas arrêté s'empoisonne dans sa cellule.
« (...) la critique dans son ensemble manifesta sa désapprobation et même son dédain, y compris Louis Delluc ; mais sans parler du succès public, les surréalistes, eux, s'enthousiasmèrent pour le brio, le merveilleux et la poésie d'une oeuvre qui faisait fi de tous les schémas savants. Il faut noter cependant l'étonnant décalage, pour ne pas dire plus, entre ce monde abstrait à force de ne mettre en scène que des intrigues de fiction pure opposant des personnages totalement stéréotypés, et la réalité de la guerre où le pays était alors plongé. Paradoxalement, LES VAMPIRES ressemble pourtant à un grand documentaire. Quand on le voit aujourd'hui, ce qui frappe, en effet, c'est la minutie du décor, des costumes, la présence des extérieurs ; et comme la mise en scène est d'une sobriété très controlée, avec peu d'effets, toute latitude nous est laissée pour apprécier ce portrait direct de la réalité quotidiennne de l'environnement en 1915-1916 (...) . » - Jean-Marie Carzou, Dictionnaire mondial des films ; Larousse, 1991.