Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Andre Luguet et Helene Hallier
LE TEMPLE EGYPTIEN Mlle Komanova
LES OEUF DE PAQUES Dehan et Londonia
LES POISSONS D AVRIL Erna Carise
UNE HOSTELLERIE SOUS LOUIS XVI Lila Nikolska
Hélène Hallier Gabrielle Derisau André Luguet Georges Barsac Joséphine Baker elle-même Pépa Bonafé Edmond Castel Jeanne de Balzac Erna Carise elle-même Lila Nicolska elle-même Stanislawa Welska elle-mêmeMme Komakova elle-même Gretchikine lui-même Skibinne lui-mêmeDehan elle-même Londonia elle-mêmeLudovic Standford Manolo Titos lui-même Ruth Zackey Henri Varna lui-même Émile Audiffred The Hoffman Girls John Tiller's Folies Girls
REALISATION Joe Francis et Mario Nalpas ; SCENARIO Joe Francis et Clément Vautel ; MUSIQUE Taranta-Babu (version de 2005) ; PRODUCTION Alex Nalpas ; DUREE 103 minutes
Petite main chez Paquin, Gabrielle est injustement renvoyée de son travail. Depuis longtemps déjà, la jeune fille s’évade d’un quotidien sordide en rêvant aux feux de la rampe. Elle arrive trop tard pour s’inscrire au concours du « plus petit pied de France », récompensé par un engagement dans une prestigieuse revue. Elle ne baisse pas pour autant les bras et provoque la chance et les rencontres en traînant dans des cafés fréquentés par des professionnels du Music-hall. Elle y fait la connaissance de Georges Barsac, acteur obscure mais parfait gentleman. Grâce à lui, elle peut assister à la première de la revue et à la déconvenue de la jeune femme au « plus petit pied de France » qui ne parvient plus à chausser le précieux escarpin. Gabrielle prend sa place sur scène et obtient, en plus de son contrat, que Georges soit lui aussi engagé. Après avoir surmonté quelques obstacles, Gabrielle et Georges pourront filer le parfait amour à la ville comme sur la scène…
Une vingtaine de tableaux coloriés au pochoir extraits de la revue des Folies-Bergère « La Folie du jour » entrecoupent l’histoire. Joséphine Baker apparaît dans deux numéros.
« Le début du film fait penser à BERLIN, SYMPHONIE D’UNE GRANDE VILLE, le documentaire réalisé par Walter Ruttmann la même année. On voit Paris la nuit, paradis des touristes à travers les façades du Moulin Rouge, du Palace (…) Le reste du film, réalisé par deux producteurs de théâtre semble avoir inspiré le modèle suivi par Hollywood en 1929-30 lorsque, le parlant définitivement instauré, chaque studio présentait toutes ses stars dans des numéros, surtout musicaux, qui se suivaient sans autre lien que le baratin d‘un présentateur. Les spectacles sont charmants et coquins, chargés de vibrations érotiques, pleins de demoiselles légères et court-vêtues ainsi que de garçons musclés et peu habillés . Mais à l‘exception de quelques seins entrevus en coulisses, les numéros n‘aboutissent jamais à la nudité totale. En dehors du Berlin des années 20, il n‘y avait que Paris pour présenter au monde de pareils spectacles (…) » - Armel de Lorme, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.