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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Yoko Eva Gérard Landry Rick Françoise Blanchard Claudine Brigitte Borghese Rita André-Richard Volniévy Roger Jean-Claude Benhamou le chef des services secrets français Olivier Rollin Jacques Jean-Paul Bride Tong Jean-Pierre Bouyxou le capitaine Bouyxou Shokie Monique Antonina Laurent Florence Tiane Pocthier la karateka Sandrine Thoquet la petite fille Carel Rollin le petit garçon le chien Rudy Rudy Bruno Dupriez l'amant de Rita Philippe Jassoud l'amant de Florence Rose Mandin Tina, la première danseuse Evelyne Raez la seconde danseuse Panboon Sunan la masseuse Jean Cinquin le client massé Pierre Pattin le voyou dans la wagon René Demange le pilote Michel Guibe l'agent local Daniel Villenfin un tueur Christiane Hurel Christine Cherdo Gérard Nico Jean Rollin le tueur du début / le narrateur
Document sans nom
SCENARIO Jean-Claude Benhamou ; IMAGE Claude Bécognée, assisté de Frédéric Bécognée ; MONTAGE Janette Kronegger, assistée de Sylvie Lhermenier ; DIRECTEUR DE PRODUCTION Lionel Wallman ; PRODUCTION André Samarcq - Impex Films / Jean Rollin, Lionel Wallman - Les Films ABC ; Tourange juillet 1983; Sortie le 24 octobre 1984
Rick, un agent spécial qui détient une arme bactériologique très convoitée, est abattu à Bangkok. Sa petite amie, une danseuse qui travaille dans une maison de plaisir tenue par Tong devient l’objet d’une course poursuite entre les services secrets et une organisation criminelle…
CRITQUE(S) :
« Assez surprenant cocktail entre naïveté réjouissante des films à épisodes et le drame sordide et pervers à consonance érotique, LES TROTTOIRS DE BANGCOK devrait s‘attirer un large public. Il ouvre en outre, à la saga rollinienne, les débouchés d‘un cinéma d‘aventures et d‘action qui pourrait permettre enfin à cet auteur de s‘exprimer avec des moyens de production plus amples. Face au déferlement américain, à ses temples maudits ou à ses diamants verts cette sympathique initiative française constitue une lueur d’espoir » - Norbert Moutier, Vidéo film n°3, 1984.
« (…) on voudrait croire à une joyeuse parodie du cinéma bis des années soixante. Numéros de strip, danses orientales et catch dans la boue : rien ne manque à l‘appel, y compris Jean-Pierre Bouyxou dans le rôle du capitaine Bouyxou. La nostalgie, hélas, ne suffit pas : la réalisation est d‘une pauvreté absolue et remplir une heure trente de projection avec d‘interminables stock-shots de rues asiatiques ou de grues portuaires imprime un rythme languissant à cet érotico-polar exsangue. LES TROTTOIRS DE BANGKOK est une très vielle chose infiniment triste. Le Midi-Minuit a définitivement fermé ses portes... » - Jacques Zimmer, La Saison cinématographique 1985.
« Le résultat est plutôt convaincant, car le cinéaste parvient à esquisser quelques thèmes personnels (la jeune fille traquée) et surtout à jouer sur des conventions et des archétypes puisés dans ses goûts cinématographiques et littéraires, retrouvant l’esprit du serial, du roman d’aventures et de la bande dessinée (…) le traitement érotique des situations reste respectueux des genres, sans intellectualisme mais jouant sur une naïveté assumée. » - Christophe Bier, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.
La dernière séance
Nouveau film de commande pour Jean Rollin, qui acceptait de se lancer dans le tournage d‘« un petit film policier, un petit peu érotique, en onze jours pour un budget de court métrage pratiquement ». Une Asie de pacotille (un Jean-Paul Bride qu’on qualifiera de peu crédible en disciple de Fu Manchu) avec quelques images de Thaïlande provenant d’un film de vacances du producteur André Samarcq…
Chose exceptionnelle pour un film de Jean Rollin, LES TROTTOIRS DE BANGKOK bénéficia d’une véritable campagne promotionnelle. Titre et affiche contribuèrent au succès du film à un moment où le cinéma d’exploitation était moribond et où les salles de quartier fermaient les unes après les autres :
« La sortie des TROTTOIRS DE BANGKOK coïncida avec la fermeture de dizaines de salles de cinéma à Paris Plusieurs d’entre elles, avant de fermer, le prirent pour faire un peu d’argent avec leur dernière programmation, ainsi le Marbeuf, une des plus jolies salles des Champs-Élysée (…) Tout de suite derrière, les salles fermèrent. Ce fut une sorte de « semaine tragique ». Quand toutes ces salles arrêtèrent, je compris que c’était fini. Jamais le cinéma ne serait ce qu’il avait été. C’était la fin d’une époque, mais le public ne s’en rendit pas compte, les journaux ne parlèrent pas de ce phénomène. LE TROTTOIRS DE BANGKOK fut un « beau coup », « l’une des dernières bonnes affaires », me dit Jean-Claude Roy, et l’on oublia. »
- Jean Rollin, Moteur Coupez ! ; Mémoires d’un cinéaste singulier, 2008
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Jean Claude Benhamou et le chien Rudy au
centre
Sandrine Thoquet et Carel Rollin
Shokie Brigitte Borghese et Antonina Laurent
Yoko Eva Gérard Landry Rick Françoise Blanchard Claudine Brigitte Borghese Rita André-Richard Volniévy Roger Jean-Claude Benhamou le chef des services secrets français Olivier Rollin Jacques Jean-Paul Bride Tong Jean-Pierre Bouyxou le capitaine Bouyxou Shokie Monique Antonina Laurent Florence Tiane Pocthier la karateka Sandrine Thoquet la petite fille Carel Rollin le petit garçon le chien Rudy Rudy Bruno Dupriez l'amant de Rita Philippe Jassoud l'amant de Florence Rose Mandin Tina, la première danseuse Evelyne Raez la seconde danseuse Panboon Sunan la masseuse Jean Cinquin le client massé Pierre Pattin le voyou dans la wagon René Demange le pilote Michel Guibe l'agent local Daniel Villenfin un tueur Christiane Hurel Christine Cherdo Gérard Nico Jean Rollin le tueur du début / le narrateur
SCENARIO Jean-Claude Benhamou ; IMAGE Claude Bécognée, assisté de Frédéric Bécognée ; MONTAGE Janette Kronegger, assistée de Sylvie Lhermenier ; DIRECTEUR DE PRODUCTION Lionel Wallman ; PRODUCTION André Samarcq - Impex Films / Jean Rollin, Lionel Wallman - Les Films ABC ; Tourange juillet 1983; Sortie le 24 octobre 1984
Rick, un agent spécial qui détient une arme bactériologique très convoitée, est abattu à Bangkok. Sa petite amie, une danseuse qui travaille dans une maison de plaisir tenue par Tong devient l’objet d’une course poursuite entre les services secrets et une organisation criminelle…
CRITQUE(S) :
« Assez surprenant cocktail entre naïveté réjouissante des films à épisodes et le drame sordide et pervers à consonance érotique, LES TROTTOIRS DE BANGCOK devrait s‘attirer un large public. Il ouvre en outre, à la saga rollinienne, les débouchés d‘un cinéma d‘aventures et d‘action qui pourrait permettre enfin à cet auteur de s‘exprimer avec des moyens de production plus amples. Face au déferlement américain, à ses temples maudits ou à ses diamants verts cette sympathique initiative française constitue une lueur d’espoir » - Norbert Moutier, Vidéo film n°3, 1984.
« (…) on voudrait croire à une joyeuse parodie du cinéma bis des années soixante. Numéros de strip, danses orientales et catch dans la boue : rien ne manque à l‘appel, y compris Jean-Pierre Bouyxou dans le rôle du capitaine Bouyxou. La nostalgie, hélas, ne suffit pas : la réalisation est d‘une pauvreté absolue et remplir une heure trente de projection avec d‘interminables stock-shots de rues asiatiques ou de grues portuaires imprime un rythme languissant à cet érotico-polar exsangue. LES TROTTOIRS DE BANGKOK est une très vielle chose infiniment triste. Le Midi-Minuit a définitivement fermé ses portes... » - Jacques Zimmer, La Saison cinématographique 1985.
« Le résultat est plutôt convaincant, car le cinéaste parvient à esquisser quelques thèmes personnels (la jeune fille traquée) et surtout à jouer sur des conventions et des archétypes puisés dans ses goûts cinématographiques et littéraires, retrouvant l’esprit du serial, du roman d’aventures et de la bande dessinée (…) le traitement érotique des situations reste respectueux des genres, sans intellectualisme mais jouant sur une naïveté assumée. » - Christophe Bier, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.
La dernière séance
Nouveau film de commande pour Jean Rollin, qui acceptait de se lancer dans le tournage d‘« un petit film policier, un petit peu érotique, en onze jours pour un budget de court métrage pratiquement ». Une Asie de pacotille (un Jean-Paul Bride qu’on qualifiera de peu crédible en disciple de Fu Manchu) avec quelques images de Thaïlande provenant d’un film de vacances du producteur André Samarcq…
Chose exceptionnelle pour un film de Jean Rollin, LES TROTTOIRS DE BANGKOK bénéficia d’une véritable campagne promotionnelle. Titre et affiche contribuèrent au succès du film à un moment où le cinéma d’exploitation était moribond et où les salles de quartier fermaient les unes après les autres :
« La sortie des TROTTOIRS DE BANGKOK coïncida avec la fermeture de dizaines de salles de cinéma à Paris Plusieurs d’entre elles, avant de fermer, le prirent pour faire un peu d’argent avec leur dernière programmation, ainsi le Marbeuf, une des plus jolies salles des Champs-Élysée (…) Tout de suite derrière, les salles fermèrent. Ce fut une sorte de « semaine tragique ». Quand toutes ces salles arrêtèrent, je compris que c’était fini. Jamais le cinéma ne serait ce qu’il avait été. C’était la fin d’une époque, mais le public ne s’en rendit pas compte, les journaux ne parlèrent pas de ce phénomène. LE TROTTOIRS DE BANGKOK fut un « beau coup », « l’une des dernières bonnes affaires », me dit Jean-Claude Roy, et l’on oublia. »
- Jean Rollin, Moteur Coupez ! ; Mémoires d’un cinéaste singulier, 2008
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