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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Jacques Duby Henri Christian Lude Victor Vernet Brigitte Auber Blanche Uta Taeger Marguerite, premier rôle dramatique Geneviève Leomy la soubrette Lina Roxa Mme Cruz Robert Larcebeau Mr Cruz Aline Blome baigneuse Lilya Lausanne baigneuse Ginette Briance baigneuse Muriel Bussi baigneuse Odile Avazeri baigneuse Sophie Caussade baigneuse Patrick Rohan baigneur Robert Blome baigneur Marguerite Garson Silvio Minond
Document sans nom
Adaptation par Maurice Toesca du roman éponyme de Jules Renard paru en 1892, dans une réalisation d'Edmond Tyborowsky. L'écornifleur, c'est Henri, un soi-disant écrivain, dont les minces talents éblouissent une famille de braves bourgeois, Monsieur Vernet, petit professeur miteux et naïf, son épouse Blanche et leur nièce Marguerite. Invité à passer des vacances avec ses nouveaux amis, Henri courtise la femme, qu'il entraine au bord de la faute, trouble le coeur naïf de la jeune fille qui se laisse séduire et gruge le mari avant de disparaître sur une ultime pirouette, fuyant ses responsabilités. Mots clés : adaptation d'oeuvre ; roman (L'Ecornifleur) ; Paris ; station balnéaire ; bourgeoisie ; séduction ; audace (cynisme) ; lâcheté ; écrivain (prétendu) ; comportement psychologique (naïveté, crédulité) ; vérité (mensonge, tromperie)
Une réussite
La semaine avait commencé par un petit chef-d'œuvre : « L'Ecornifleur » de Jules Renard, porté à l'écran avec beaucoup de talent et de soins par Maurice Toesca. Je sais ce que l'on va me reprocher. J'aime « L'Ecornifleur », or « L'Ecornifleur » est bâti sur rien, sur une histoire des plus simples, un monsieur pas très scrupuleux pris entre deux femmes, et j'ai reproché souvent à d'autres émissions ce rien. Oui, mais le rien de « L'Ecornifleur » est étayé par un personnage qui, lui, n'est pas une ombre anonyme. Cet Henri, cynique menteur, veule, que nous devrions mépriser et pour qui nous avons, néanmoins, de la sympathie, est un caractère qui n'a pas son pendant ni dans le roman ni dans le théâtre français. Et puis, il y a le style de Renard, cette cruauté tendre, cette férocité émue qui donne aux faits les plus insignifiants l'écho des profondeurs et qui fait songer par instants à Tchékhov, un Tchékhov plus amer et moins triste. Edmond Tybo, le réalisateur, aurait pu se laisser tenter par les effets faciles et désormais bien usés de 1900. Il s'en est bien gardé. Nous en arrivons à la coupole qui couronna ce bel édifice : sa distribution. Une merveille d'homogénéité, sans une fausse note. Jacques Duby, Brigitte Âuber, Christian Lude et Uta Taeger furent remarquables.
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Brigitte Auber et Jacques Duby
Jacques Duby et Brigitte Auber
Jacques Duby et Brigitte Auber
Jacques Duby Henri Christian Lude Victor Vernet Brigitte Auber Blanche Uta Taeger Marguerite, premier rôle dramatique Geneviève Leomy la soubrette Lina Roxa Mme Cruz Robert Larcebeau Mr Cruz Aline Blome baigneuse Lilya Lausanne baigneuse Ginette Briance baigneuse Muriel Bussi baigneuse Odile Avazeri baigneuse Sophie Caussade baigneuse Patrick Rohan baigneur Robert Blome baigneur Marguerite Garson Silvio Minond
Adaptation par Maurice Toesca du roman éponyme de Jules Renard paru en 1892, dans une réalisation d'Edmond Tyborowsky. L'écornifleur, c'est Henri, un soi-disant écrivain, dont les minces talents éblouissent une famille de braves bourgeois, Monsieur Vernet, petit professeur miteux et naïf, son épouse Blanche et leur nièce Marguerite. Invité à passer des vacances avec ses nouveaux amis, Henri courtise la femme, qu'il entraine au bord de la faute, trouble le coeur naïf de la jeune fille qui se laisse séduire et gruge le mari avant de disparaître sur une ultime pirouette, fuyant ses responsabilités. Mots clés : adaptation d'oeuvre ; roman (L'Ecornifleur) ; Paris ; station balnéaire ; bourgeoisie ; séduction ; audace (cynisme) ; lâcheté ; écrivain (prétendu) ; comportement psychologique (naïveté, crédulité) ; vérité (mensonge, tromperie)
Une réussite
La semaine avait commencé par un petit chef-d'œuvre : « L'Ecornifleur » de Jules Renard, porté à l'écran avec beaucoup de talent et de soins par Maurice Toesca. Je sais ce que l'on va me reprocher. J'aime « L'Ecornifleur », or « L'Ecornifleur » est bâti sur rien, sur une histoire des plus simples, un monsieur pas très scrupuleux pris entre deux femmes, et j'ai reproché souvent à d'autres émissions ce rien. Oui, mais le rien de « L'Ecornifleur » est étayé par un personnage qui, lui, n'est pas une ombre anonyme. Cet Henri, cynique menteur, veule, que nous devrions mépriser et pour qui nous avons, néanmoins, de la sympathie, est un caractère qui n'a pas son pendant ni dans le roman ni dans le théâtre français. Et puis, il y a le style de Renard, cette cruauté tendre, cette férocité émue qui donne aux faits les plus insignifiants l'écho des profondeurs et qui fait songer par instants à Tchékhov, un Tchékhov plus amer et moins triste. Edmond Tybo, le réalisateur, aurait pu se laisser tenter par les effets faciles et désormais bien usés de 1900. Il s'en est bien gardé. Nous en arrivons à la coupole qui couronna ce bel édifice : sa distribution. Une merveille d'homogénéité, sans une fausse note. Jacques Duby, Brigitte Âuber, Christian Lude et Uta Taeger furent remarquables.
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