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Florence Cayrol et Jacques Berthier
Odile Michel et Marie Georges Pascal
Patrick Olivier et Marie Georges Pascal
Patrick Olivier et Odile Michel
Florence Cayrol et Patrice Valota
Jacques Berthier Florence Cayrol et Jacques Mauclair
Marianne Comtell et Odile Michel
Marie Georges Pascal et Odile Michel
Odile Michel et Jacques Berthier
Patrice Valota inspecteur Boris Corentin Odile Michel Micheline Florence Cayrol Annie Jacques Berthier Paul-Henri Vaugoubert de Saint-Loup Jean-Pol Brissart inspecteur Brichot Patrick Olivier Patrick Morel Marie-Georges Pascal Peggy Marianne Comtell Nada Jean Turlier le commissaire Badolini Jacques Dacqmine le directeur de la P.J. Bernard Bireaud Jupien, l'indic Hélène Hily la mère de la victime Danièle Croisy la fille du restaurant Jean-Marie Arnoux le patron du restaurant Philippe Castelli le maître d'hôtel Denis Seurat Flavion Gisèle Grimm Mme Badolini
Une jeune fille est retrouvée morte. L'autopsie révèle qu'elle a été droguée à la tropamyne, une substance qui exacerbe les facultés sexuelles en même temps qu'elle annihile la volonté de la victime. Les inspecteurs Corentin et Brichot, chargés de l'enquête, partent sur la liste de Micheline, une autre jeune fille récemment disparue. Séduite par un certain Patrick Morel, celle-ci est "testée", initiée à divers jeux érotiques par Patrick et sa compagne Peggy. Elle est ensuite livrée au chef du réseau, le comte de Saint-Loup, un ancien haut fonctionnaire. Sous la férule de Nada, la complice de Saint-Loup, Micheline devient Chloé, esclave soumise aux caprices de son maître. Quand les policiers parviennent à remonter jusqu'à celui-ci, des pressions hiérarchiques leur enjoignent d'arrêter l'enquête. Pour faire tomber l'intouchable, Corentin doit organiser un flagrant délit avec l'aide de sa petite amie, Annie, une séduisante strip-teaseuse.
Le scénario est tiré du roman de Michel Brice "Le Monstre d'Orgeval" premier opus de la collection "Brigade mondaine" publié chez Plon en 1975. Produit par Gérard de Villiers, le film reprend en grande partie les éléments racoleurs qui font le succès de la série en librairie.
« Nul doute que le film doit son succès public à cet attrait érotique de luxe, du style Emmanuelle chez les détraqués pleins de fric. Alors que (...) l'atout majeur aurait dû être l'enquête policière elle-même (...) Il eut fallu pour cela un autre réalisateur, au style plus vif, plus dynamique (...) Visiblement plus doué pour le baroque que pour le suspens, Jacques Scandélari parvient par moments à donner au film certains aspects d'auteur, restituant autour des personnages fades son univers propre, son penchant pour un paganisme festoyant, pour un fond de fantastique sado-maso en droite ligne du célèbre marquis. ». Gilles Colpart, La Revue du cinéma- Image et son, La Saison cinématographique 1979
« Scandélari fait oeuvre de commande, expédie les inspecteurs au statut de faire-valoir et se rattrape habilement au sadisme vénéneux de l'intrigue. (...) La violence érotique que Scandélari ne pouvait pas filmer dans ce produit trop commercial, Jacques Berthier se charge de l'endosser avec une morgue glaciale. Scandélari n'a qu'à le filmer , les yeux aiguisés, choisissant une cravache, pour que le film bascule dans l'effroi SM (...) ». Christophe Bier, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques
La bande originale du film est signée par Marc Cerrone avec pour titre phare "Gimme Love". Deux autres films seront produits à la suite de ce premier succès : "Brigade mondaine : La secte de Marrakech" (1979) et "Brigade mondain : Vaudou aux caraïbes" (1980)