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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Pierre Danny Jacques Tirane Brigitte Ariel Lila Serge Marquand Marco Saps Gérard Boucaron Olivier Jess Hahn Bidule Diane Lepvrier Annie Tirane Hervé Hillien Eric Tirane Henri Guybet Rigault Sacha Pitoëff professeur Hassman Marcel Tassimot Elio Jean-Louis Tristan Julius Claude Melki Freddy Gabriel Coez Hanz Raymond Bussières Tonton Adrien Bouchard Annette Poivre la tante Bouchard Jean Turlier le haut fonctionnaire Charles Millot Edgar Finch, la silhouette noire Fernand Guiot Rully, le patron de Tirane Catherine Mitry Colette, la secrétaire de Rully Raoul Guylad le régisseur Marc Fraiseau le montagnard Charles Charras le chauffeur de taxi suisse Jacques Brécourt Antoine Sica Maurice Auzel Marcel, patron du Café du Stade Sylvain Levignac Oleg Ursam André Tomasi Colas, le chef de gendarmerie Paul Pavel Dédé, un routier du Café du Stade Edmond Ardisson Jerrin, le graisseur de chez Rully Alain Park un gendarme avec le chef de gendarmerie Bernard Douby le barman René Wiard le motard de la gendarmerie Antoine Baud le second membre de « la concurrence » assiégeant le pavillon de Tirane Bruno Oppe le premier membre de « la concurrence » assiégeant le pavillon de Tirane Avec le concours de la gendarmerie nationale
Document sans nom
Des lauriers pour Lila
Jacques Tirane est chauffeur-routier. Il mène une vie paisible, dans un pavillon de banlieue, auprès de son épouse et de son garçon. Mais son passé enfoui de mercenaire vient semer le trouble dans cette idyllique banalité. Tirane est intrigué par la mort mystérieuse d’autres routiers. Marco Saps, son ancien chef-mercenaire, le traque avec ses sbires patibulaires. Ils cherchent à le discréditer et le couper de tous liens professionnels. Ils ne semblent pas être les seuls à rôder autour de lui. Un certain Sica veut lui parler. Mais il est assassiné en plein cœur de Dourdan, devant Lila, une jeune journaliste de mode, flanquée de son photographe Olivier et de son chauffeur Bidule. Elle décide d’enquêter, d’aider Tirane et de comprendre les enjeux. Contraint d’obéir à Marco Saps pour protéger sa famille, Tirane se rend en Suisse pour revoir le professeur Hassman, à qui il avait sauvé la vie au Guatemala, en 1963. Hassman est un biologiste de renom qui se méfie de la folie des hommes. Il a préféré mettre un terme à sa dernière invention et s’est retiré loin du monde, dans un chalet suisse. En raison du passé qui le lie au biologiste, Tirane est chargé de s’approcher de lui et de lui extirper ses secrets. Déprimé et certainement trop lucide, le professeur Hassman se suicide, contre toute attente. Ce décès bouleverse les plans de Marco Saps, à la solde d’un mystérieux homme en noir.
Tirane s’enfuit avec Lila, mais bientôt sa femme et son enfant sont kidnappés par Saps. L’intervention d’un haut-fonctionnaire et de la gendarmerie mettra un terme aux agissements des ex-légionnaires et l’homme en noir sera arrêté. Il s’agissait d’Edgar Finch, le dernier assistant d’Hassman, qui souhaitait vendre sa découverte au plus offrant.
De nombreuses péripéties autour d’une mystérieuse invention. Claude Grinberg choisit le traitement parodique grâce au trio de détectives en herbe dirigé par la pimpante Brigitte Ariel, ravissante Rouletabille en cuissardes rouges, en perruque jaune et quantité d’autres tenues. L’équilibre entre la comédie et le drame est assuré par une distribution qui confronte de jeunes comédiens au registre léger (Claude Melki, Henri Guybet) avec quelques seconds rôles inquiétants (Jean-Louis Tristan, Charles Millot). Serge Marquand, en ex-mercenaire violent et colérique, est parfait. Le héros malgré lui de cette machination donne à Pierre Danny l’occasion d’un rôle de premier plan. Second rôle chez Robert Enrico et José Giovanni, ce comédien discret s’était surtout fait remarquer dans des films érotiques de Jean-François Davy et dans quelques pornos – dans des rôles toujours soft – réalisés par Serge Korber (notamment L’Essayeuse), Max Pécas (l’excellent Luxure) et Gérard Kikoïne (Hôtel pour jeunes filles). La seule grosse faute de goût est l’insistance caricaturale à faire manger à chaque plan Gérard Boucaron, rondeur généreuse condamnée ici au registre indigeste de l’ogre pantagruélique.
L’invention du professeur Hassman, pour laquelle se battait tant de monde, ne sera jamais révélée.
A noter un générique de début dessiné de meilleurs effets, reprenant le visage des protagonistes pour résumer les épisodes précédents.
Mention aussi pour la bande originale du bassiste François Rabbath qui signa aussi le feuilleton Omer Pacha et travailla sur le film inachevé d’Orson Welles, The Deep (1970).
Feuilleton de 26 épisodes. (26 x 13 mn)
Production : Telfrance, ORTF
Réalisation : Claude Grinberg
Scénario : Jean Patrick & Christine Carrel
Chef opérateur : Jean-Jacques Guyard
Cadreur : Tony Laillard
Assistant opérateur. : André Guyot
Musique : François Rabbath
Son : Yvon Dacquay
Perche : Bernard Chaumeil
Direction de montage : Pierre Houdain
Montage : Michel Hirtz
Maquillage : Muriel Baurens
Assistants réalisateurs : Alain Payet, Philippe Deplanche & Jean Charruyer
Scripte : Claude Hirtz
Chef électricien : Jean Lebihan
Electricien : Jean-Louis Wajder
Accessoiriste : Béatrice Evain
Régie d'extérieurs : François Blancpain
Régie générale : Denise Casteix
Titre et dessins : Jean-Claude Dussin & Charles Serruya
Cascades (feu) : Roland Urban & Jean-Claude Charoy
Combats réglés par Sylvain [Levignac]
Voitures anciennes : Gaillard et Cie
Avec le concours de la Gendarmerie nationale
Tournage (16 mm) : 1973
Diffusion : du lundi au vendredi à 19h40, du 28 janvier au 27 février 1974 en 26 X 13 mn, sur la 2ème chaîne de l’ORTF.
Fiche entièrement réalisée par Christophe Bier, octobre 2016
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Brigite Ariel et telegraphiste
gendarme en faction chez Tirane
gendarmes en faction chez Lila
Pierre Danny Jacques Tirane Brigitte Ariel Lila Serge Marquand Marco Saps Gérard Boucaron Olivier Jess Hahn Bidule Diane Lepvrier Annie Tirane Hervé Hillien Eric Tirane Henri Guybet Rigault Sacha Pitoëff professeur Hassman Marcel Tassimot Elio Jean-Louis Tristan Julius Claude Melki Freddy Gabriel Coez Hanz Raymond Bussières Tonton Adrien Bouchard Annette Poivre la tante Bouchard Jean Turlier le haut fonctionnaire Charles Millot Edgar Finch, la silhouette noire Fernand Guiot Rully, le patron de Tirane Catherine Mitry Colette, la secrétaire de Rully Raoul Guylad le régisseur Marc Fraiseau le montagnard Charles Charras le chauffeur de taxi suisse Jacques Brécourt Antoine Sica Maurice Auzel Marcel, patron du Café du Stade Sylvain Levignac Oleg Ursam André Tomasi Colas, le chef de gendarmerie Paul Pavel Dédé, un routier du Café du Stade Edmond Ardisson Jerrin, le graisseur de chez Rully Alain Park un gendarme avec le chef de gendarmerie Bernard Douby le barman René Wiard le motard de la gendarmerie Antoine Baud le second membre de « la concurrence » assiégeant le pavillon de Tirane Bruno Oppe le premier membre de « la concurrence » assiégeant le pavillon de Tirane Avec le concours de la gendarmerie nationale
Des lauriers pour Lila
Jacques Tirane est chauffeur-routier. Il mène une vie paisible, dans un pavillon de banlieue, auprès de son épouse et de son garçon. Mais son passé enfoui de mercenaire vient semer le trouble dans cette idyllique banalité. Tirane est intrigué par la mort mystérieuse d’autres routiers. Marco Saps, son ancien chef-mercenaire, le traque avec ses sbires patibulaires. Ils cherchent à le discréditer et le couper de tous liens professionnels. Ils ne semblent pas être les seuls à rôder autour de lui. Un certain Sica veut lui parler. Mais il est assassiné en plein cœur de Dourdan, devant Lila, une jeune journaliste de mode, flanquée de son photographe Olivier et de son chauffeur Bidule. Elle décide d’enquêter, d’aider Tirane et de comprendre les enjeux. Contraint d’obéir à Marco Saps pour protéger sa famille, Tirane se rend en Suisse pour revoir le professeur Hassman, à qui il avait sauvé la vie au Guatemala, en 1963. Hassman est un biologiste de renom qui se méfie de la folie des hommes. Il a préféré mettre un terme à sa dernière invention et s’est retiré loin du monde, dans un chalet suisse. En raison du passé qui le lie au biologiste, Tirane est chargé de s’approcher de lui et de lui extirper ses secrets. Déprimé et certainement trop lucide, le professeur Hassman se suicide, contre toute attente. Ce décès bouleverse les plans de Marco Saps, à la solde d’un mystérieux homme en noir.
Tirane s’enfuit avec Lila, mais bientôt sa femme et son enfant sont kidnappés par Saps. L’intervention d’un haut-fonctionnaire et de la gendarmerie mettra un terme aux agissements des ex-légionnaires et l’homme en noir sera arrêté. Il s’agissait d’Edgar Finch, le dernier assistant d’Hassman, qui souhaitait vendre sa découverte au plus offrant.
De nombreuses péripéties autour d’une mystérieuse invention. Claude Grinberg choisit le traitement parodique grâce au trio de détectives en herbe dirigé par la pimpante Brigitte Ariel, ravissante Rouletabille en cuissardes rouges, en perruque jaune et quantité d’autres tenues. L’équilibre entre la comédie et le drame est assuré par une distribution qui confronte de jeunes comédiens au registre léger (Claude Melki, Henri Guybet) avec quelques seconds rôles inquiétants (Jean-Louis Tristan, Charles Millot). Serge Marquand, en ex-mercenaire violent et colérique, est parfait. Le héros malgré lui de cette machination donne à Pierre Danny l’occasion d’un rôle de premier plan. Second rôle chez Robert Enrico et José Giovanni, ce comédien discret s’était surtout fait remarquer dans des films érotiques de Jean-François Davy et dans quelques pornos – dans des rôles toujours soft – réalisés par Serge Korber (notamment L’Essayeuse), Max Pécas (l’excellent Luxure) et Gérard Kikoïne (Hôtel pour jeunes filles). La seule grosse faute de goût est l’insistance caricaturale à faire manger à chaque plan Gérard Boucaron, rondeur généreuse condamnée ici au registre indigeste de l’ogre pantagruélique.
L’invention du professeur Hassman, pour laquelle se battait tant de monde, ne sera jamais révélée.
A noter un générique de début dessiné de meilleurs effets, reprenant le visage des protagonistes pour résumer les épisodes précédents.
Mention aussi pour la bande originale du bassiste François Rabbath qui signa aussi le feuilleton Omer Pacha et travailla sur le film inachevé d’Orson Welles, The Deep (1970).
Feuilleton de 26 épisodes. (26 x 13 mn)
Production : Telfrance, ORTF
Réalisation : Claude Grinberg
Scénario : Jean Patrick & Christine Carrel
Chef opérateur : Jean-Jacques Guyard
Cadreur : Tony Laillard
Assistant opérateur. : André Guyot
Musique : François Rabbath
Son : Yvon Dacquay
Perche : Bernard Chaumeil
Direction de montage : Pierre Houdain
Montage : Michel Hirtz
Maquillage : Muriel Baurens
Assistants réalisateurs : Alain Payet, Philippe Deplanche & Jean Charruyer
Scripte : Claude Hirtz
Chef électricien : Jean Lebihan
Electricien : Jean-Louis Wajder
Accessoiriste : Béatrice Evain
Régie d'extérieurs : François Blancpain
Régie générale : Denise Casteix
Titre et dessins : Jean-Claude Dussin & Charles Serruya
Cascades (feu) : Roland Urban & Jean-Claude Charoy
Combats réglés par Sylvain [Levignac]
Voitures anciennes : Gaillard et Cie
Avec le concours de la Gendarmerie nationale
Tournage (16 mm) : 1973
Diffusion : du lundi au vendredi à 19h40, du 28 janvier au 27 février 1974 en 26 X 13 mn, sur la 2ème chaîne de l’ORTF.
Fiche entièrement réalisée par Christophe Bier, octobre 2016
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