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Corinne Lemoine et Richard Darbois
Karine Gambier et Pierre Danny
Pierre Danny et Karine Gambier
Richard Darbois et Corinne Lemoine
Karine Gambier Laure Delambre Richard Darbois Peter / Jacques Pierre Danny Carlos Corinne Lemoine Ursula Charlie Schreiner GérardJacques Insermini RémyRichard Allan Jean-Paul Carmelo Petix Pierre
Réalisation : Max Pécas
Scénario : Barbara Sommers
Adaptation et dialogues : Barbara Sommers et Max Pécas
Image : Roger Fellous
Caméra : Jacques Assuérus
Assistant opérateut : Henri Alliet
Montage : Michel Pécas
Assistants montage : Martine Fleury, Olivia Maire
Maquillage : Nadine Fraigneau
Assistants réalisation : Marc Pécas, Bernard Dumas
Script : Muriel Bussi
Photographe de plateau : Roger Dodier
Musique : Derry Hall
Directeur de production : Roger Michel
Production : Max Pécas - Les films du Griffon
Distribution : Les Films Jacques Leitienne
Tournage : 1975
Sortie le 18 août 1976
Abandonnée par son mari, Laure Delambre se réfugie dans une auberge avec l’intention de s’y donner la mort. L’écho des ébats d’un jeune couple dans la chambre voisine provoque en elle des visions érotiques, mêlant indistinctement souvenirs et phantasmes. Le jeune marié s’avère être le parfait sosie de celui qui la fait tant souffrir. Laure le séduit. Carlos, le propriétaire des lieux, surprend ce petit manège et entame un odieux chantage. Plutôt que de voir mettre en péril le bonheur du jeune couple, Laure se sacrifie et se soumet aux exigences de Carlos.
CRITIQUE(S)
« Parfaitement rodé par vingt-cinq années d’expérience, Max Pécas trousse, dans le style naïf et rudimentaire qui fait l’essentiel de son charme; la gamme exhaustive des exercices prévus au cahier des charges » - Jacques Zimmer, La Saison cinématographique 1977
« Tentative d’onirisme pornographique, entre L’ANNEE DERNIERE A MARIENBAD de Resnais et LE CORPS ET LE FOUET de Bava. En dépit de quelques facilités (…) le film ne manque pas de mérites. Les effets sont utilisés avec retenue (…) le mélange proverbial « de rêve et de réalité » échappe souvent aux lieux communs.(…) Signalons l’excellence de la photo (…) Karine Gambier trouve là un de ses grands rôles, sa lassitude un peu hautaine donnant corps à cette curieuse apologie du sacrifice » Gilles Esposito, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
« Karine Gambier est une beauté glacée ou plutôt indifférente, utilisée dans ce film à la perfection. Car lorsque le réalisateur nous révèle que son indifférence est due au chagrin d’avoir été abandonné par son mari, il dépasse l’exploitation simpliste du corps sculptural de Karine. (…) Karine quitte l’hôtel comme elle y était arrivée : indifférente, les yeux cachés derrière ses lunettes de soleil, insatisfaite, à la recherche d’autres soumissions » - Dominique Forma, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère ppour BDFF, 2017