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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Agnès Lemercier Barbara - comme Jenny Feeling Piotr Stanislas Bob Morgane la fille du building Hervé Amalou un homme du building Claude Valmont un homme du building Vic Samama l'homme de l'appartement Jean-Pierre Armand le nageur Mika (Thèrèse Barthel) la nageuse Omar Diawara l'homme du taxi Armand le chauffeur de taxi Gérard Grégory le portier du club Marie-Dominique Cabannes Maria Catalao Micheline Avanti Béatrice Lancel Muray York Jacques Larbi Joel Charvier Michel de Nyokinos des partouzeurs Annie Leroi
Document sans nom
Titre original : JOUISSANCES PERVERSES
Titres vidéo : LES JOURS ET LES NUITS D'EVA BLUE (VHS) / LES VICES CACHES D'EVA BLUE (DVD)
Réalisation : Francis Leroi
Scénario : Francis Leroi
Image : François About
Assistant opérateur : Thierry Arbogast
Montage : Annabelle Le Doeuff, assistée de Julian Ruiz
Musique : Jean-Pierre Pourret
Mixage : Michel Peru
Bruitage : Henry Humbert
Maquillage : Claudie Jahan
Assistant réalisation : Pierre B. Reinhard, Gérard Grégory
Effets spéciaux : Pierre Drahnier
Chef machiniste : Nacer Saber
Chef électricien : Eric Guadagnin
Production : Jean-Luc Brunet - Framo Diffusion
Tournage : 1978
Distribution : Alpha France
Sortie le 25 avril 1979
CRITIQUE(S):
« Chapeau, lunettes noires, fines moustaches, cravate tendue comme un rasoir, un homme, dans une limousine américaine, suit une femme dans le dédale des pistes, des souterrains, des parkings, des dalles piétonnières, des appartements du quartier de La Défense pour la filmer et l’enregistrer dans ses différentes rencontres. Le crescendo en est classique : avec un homme dans un appartement, puis deux dans un taxi, avec une femme et deux hommes dans un hôtel, puis une partouze, pour finir par un triolet dans une piscine privée. Il reste toujours à distance mais quelques détails intriguent le spectateur tel ce téléphone bizarrement décroché qui permet au voyeur d’entendre et d’enregistrer les soupirs. La scène finale nous donne la clé : la femme nue, se blottissant contre son suiveur qui ôte ses moustaches postiches, lui demande avec tendresse : « Et maintenant, que prévois-tu pour le prochain week-end, chéri ? ».
Francis Leroy repris ici le thème de THE PRIVATE AFTERNOON OF PAMELA MAN en le corsant : le voyeur-suiveur-filmeur n’est pas un détective mais le mari qui savoure doublement (dans l’instant et plus tard en sa compagnie par projection interposée) la conduite amoureuse de sa femme. Mais il a voulu y apporter une gageure : faire un film du silence du désir. Dans JE SUIS A PRENDRE, il s’était déjà engagé sur cette voie : le dialogue était neutre, très bref, presque inexistant, mais il s’articulait magistralement sur la progression dramatique. Ici le pas est sauté : la seule phrase prononcée est celle que nous citons, mais le réalisateur s’est désintéressé totalement du scénario et est tombé dans l’ornière du film à sketches. Cela dit, Leroy de très beaux restes : sa caméra est agréablement fluide ; il utilise magistralement les parkings et les passages des souterrains au soleil ; la photo (aucun crédit au générique) est digne de Fellous, la scène sous-marine est d’une douceur voluptueuse. Et surtout Jenny Feeling donne à toute l’œuvre un éclat d’une beauté de tigre. » - Résumé et analyse d'Alain Minard, La Saison cinématographique 1979
« Avec ENTRECHATTES, l’un des meilleurs rôles d’Agnès Lemercier (…) Très concerté et volontairement glacé et distant. Un exercice de style efficace mais purement formel, dans lequel les personnages n’ont aucune épaisseur individuelle. Ils sont les figures d’une composition abstraite. Ambitieux esthétiquement, doté d’un casting intelligent (…). Une machinerie (…) mais qui fonctionne et fabrique une très relative profondeur. » - Francis Moury, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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Agnes Lemercier et Mika Barthel
Omar Diawara Agnes Lemercier et Armand
Piotr Stanislas et Agnes Lemercier
Agnès Lemercier Barbara - comme Jenny Feeling Piotr Stanislas Bob Morgane la fille du building Hervé Amalou un homme du building Claude Valmont un homme du building Vic Samama l'homme de l'appartement Jean-Pierre Armand le nageur Mika (Thèrèse Barthel) la nageuse Omar Diawara l'homme du taxi Armand le chauffeur de taxi Gérard Grégory le portier du club Marie-Dominique Cabannes Maria Catalao Micheline Avanti Béatrice Lancel Muray York Jacques Larbi Joel Charvier Michel de Nyokinos des partouzeurs Annie Leroi
Titre original : JOUISSANCES PERVERSES
Titres vidéo : LES JOURS ET LES NUITS D'EVA BLUE (VHS) / LES VICES CACHES D'EVA BLUE (DVD)
Réalisation : Francis Leroi
Scénario : Francis Leroi
Image : François About
Assistant opérateur : Thierry Arbogast
Montage : Annabelle Le Doeuff, assistée de Julian Ruiz
Musique : Jean-Pierre Pourret
Mixage : Michel Peru
Bruitage : Henry Humbert
Maquillage : Claudie Jahan
Assistant réalisation : Pierre B. Reinhard, Gérard Grégory
Effets spéciaux : Pierre Drahnier
Chef machiniste : Nacer Saber
Chef électricien : Eric Guadagnin
Production : Jean-Luc Brunet - Framo Diffusion
Tournage : 1978
Distribution : Alpha France
Sortie le 25 avril 1979
CRITIQUE(S):
« Chapeau, lunettes noires, fines moustaches, cravate tendue comme un rasoir, un homme, dans une limousine américaine, suit une femme dans le dédale des pistes, des souterrains, des parkings, des dalles piétonnières, des appartements du quartier de La Défense pour la filmer et l’enregistrer dans ses différentes rencontres. Le crescendo en est classique : avec un homme dans un appartement, puis deux dans un taxi, avec une femme et deux hommes dans un hôtel, puis une partouze, pour finir par un triolet dans une piscine privée. Il reste toujours à distance mais quelques détails intriguent le spectateur tel ce téléphone bizarrement décroché qui permet au voyeur d’entendre et d’enregistrer les soupirs. La scène finale nous donne la clé : la femme nue, se blottissant contre son suiveur qui ôte ses moustaches postiches, lui demande avec tendresse : « Et maintenant, que prévois-tu pour le prochain week-end, chéri ? ».
Francis Leroy repris ici le thème de THE PRIVATE AFTERNOON OF PAMELA MAN en le corsant : le voyeur-suiveur-filmeur n’est pas un détective mais le mari qui savoure doublement (dans l’instant et plus tard en sa compagnie par projection interposée) la conduite amoureuse de sa femme. Mais il a voulu y apporter une gageure : faire un film du silence du désir. Dans JE SUIS A PRENDRE, il s’était déjà engagé sur cette voie : le dialogue était neutre, très bref, presque inexistant, mais il s’articulait magistralement sur la progression dramatique. Ici le pas est sauté : la seule phrase prononcée est celle que nous citons, mais le réalisateur s’est désintéressé totalement du scénario et est tombé dans l’ornière du film à sketches. Cela dit, Leroy de très beaux restes : sa caméra est agréablement fluide ; il utilise magistralement les parkings et les passages des souterrains au soleil ; la photo (aucun crédit au générique) est digne de Fellous, la scène sous-marine est d’une douceur voluptueuse. Et surtout Jenny Feeling donne à toute l’œuvre un éclat d’une beauté de tigre. » - Résumé et analyse d'Alain Minard, La Saison cinématographique 1979
« Avec ENTRECHATTES, l’un des meilleurs rôles d’Agnès Lemercier (…) Très concerté et volontairement glacé et distant. Un exercice de style efficace mais purement formel, dans lequel les personnages n’ont aucune épaisseur individuelle. Ils sont les figures d’une composition abstraite. Ambitieux esthétiquement, doté d’un casting intelligent (…). Une machinerie (…) mais qui fonctionne et fabrique une très relative profondeur. » - Francis Moury, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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