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  • L'âge d'or 
    Luis Buñuel - 1930
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    Distribution :


     Gaston Modot dans L'âge d'or
     
     
    Gaston Modot 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Duchange Duchange

    Gaston Modot Gaston Modot

    Josep Llorens i Artigas Josep Llorens i Artigas

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    L Age d or L Age d or

    Lionel Salem Lionel Salem

    Lya Lys Lya Lys

    Lya Lys Lya Lys

    Lya Lys Lya Lys

    Lya Lys Lya Lys

    Lya Lys Lya Lys

    Lya Lys et Gaston Modot Lya Lys et Gaston Modot

    Max Ernst Max Ernst

    Pierre Prevert Pierre Prevert


    Document sans nom
    Lya Lys la femme Gaston Modot l'homme Max Ernst le chef des bandits Pierre Prévert Péman, un bandit Pancho Cossío le boiteux Joaquín Roa un bandit Pedro Flores un bandit Juan Castañé un bandit Juan Esplandiu un bandit Caridad de Laberdesque la femme de chambre Josep Llorens Artigas un invité Lionel Salem le duc de Blangis/le christ Valentine Hugo la femme du gouverneur Marie-Berthe Ernst une invitée Jean-Paul Dreyfus un frère mariste Jacques B. Brunius le passant Simone Cottance une femme Jaume Miravitlles une femme Germaine Noizet la marquise de X Bonaventura Ibáñez le marquis Domingo Pruna un invité Manuel Ángeles Ortiz le garde forestier Duchange le chef d'orchestre Juan Ramón Masoliver l'archevêque défenestré Marval l'évêque défenestré Claude Heymann un homme dans la foule du Cap Creus Jacques Prévert un passant Evardon le ministre B. Aliance un policier Denic un charretier M. Pereira un charretier Josep Albert le cardinal Firmo Maula un évêque Enrique Maula un évêque Manuel Maula le moine Roland Penrose un invité Paul Eluard la voix du narrateur
    Document sans nom
    Réalisation : Luis Buñuel
    Scénario : Luis Buñuel et Salvador Dali
    Image : Albert Duverger
    Montage : Luis Buñuel
    Son : Peter Paul Brauer
    Décors : Pierre Schildknecht
    Assistants réalisateurs : Jacques B. Brunius et Claude Heymann
    Musique : Georges Van Parys
    Production : Charles et Marie-Laure de Noailles
    Avant-première le 22 octobre 1930, sortie le 28 novembre 1930 au studio 28

    « Pour moi, il s’agissait (…) d’un film d’amour fou, d’une poussée irrésistible qui jette l’un vers l’autre, quelles que soient les circonstances, un homme et une femme qui ne peuvent jamais s’unir. »
    - Luis Buñuel, Mon Dernier Soupir, Robert Laffont, 1982

    NOTE(S):
    Le film sortit comme UN CHIEN ANDALOU au Studio 28, et on le joua pendant six jours devant des salles pleines. Après quoi, tandis que la presse de droite se déchaînait contre le film, les Camelots du Roi et les Jeunesses Patriotiques attaquèrent le cinéma, lacérèrent les tableaux de l ‘exposition surréaliste qui se tenait dans l’entrée, lancèrent des encriers sur l ‘écran, cassèrent les fauteuil. Ce fut « Le scandale de l’Âge d’or ». Une semaine plus tard, au nom du maintient de l’ordre public, le préfet de police Jean Chiappe interdit purement et simplement le film. Interdiction qui resta effective pendant cinquante ans. On ne pouvait le voir qu’en projection privée ou dans les cinémathèques. Il sortit enfin à New York en 1980 et à Paris en 1981. - Thierry Acot-Mirande et Alain Pozzuoli, L’enfer du cinéma : dictionnaire des films cultes et maudits, Scali,2007

    CRITIQUE(S):
    « Buñuel a immédiatement compris quelle charge de réalisme le cinéma pouvait apporter à ses inventions les plus osées et les plus extravagantes, à condition d’utiliser la caméra sobrement et comme un simple miroir. Son style, dès l’origine, est parfaitement classique. On pourrait presque dire que c’est un style neutre. De telle sorte que le cinéma a donné aux idées et aux rêves buñueliens, non cette mollesse et ce flou propres aux élucubrations habituelles de l’avant-garde, mais au contraire la force des évidences coulées dans le marbre. C’est la leçon la plus notable de l’œuvre, et l’originalité à laquelle Buñuel est resté fidèle toute sa vie. (...) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma : Les Films, Coll. Bouquins, Robert Laffont, 1992

    « Buñuel renchérit ici dans la subversion, l’érotisme et la violence contestataire, battant en brèche les bonnes mœurs, le bon goût et le bon sens, et exaltant la toute-puissance de « l’amour fou ». Commencé comme un banal reportage zoologique, le film tourne vite à la parade anti-sociale et anti-religieuse. Le comble de la provocation est atteint dans la séquence finale, inspirée des 120 journées de Sodome, du marquis de Sade, où l’on nous présente un christ complice d’une orgie (…) Film-cri et film-blasphème, L’AGE D’OR formule, selon le Manifeste du Surréalisme, « une hypothèse sur la révolution et l’amour qui touche au plus profond de la nature humaine ». Tous les films ultérieurs de Buñuel en prolongeront, plus ou moins explicitement, l’ironie vengeresse. » - Claude Beylie, Dictionnaire mondial des films, Larousse 1991

    « (…) Il n’est pas de révolte plus sadienne que celle qui anime les amants de L’AGE D’OR, dans leur haine d’une nature destructive et d’une société corrompue ; et cela en fait les grands-parents de tous les aimables débauchés qui s’agitent sur l’écran érotique français. N’en doutez pas : dans les effeuillages des années 50, dans les galipettes des années 60, dans les éjaculations des années 70, dans les escalades pornographiques (beau titre…) des années 80, c’est bien d’Amour, fou de préférence, qu’il s’agit. » - Gilles Esposito, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.



    Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017

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