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Carole Gire et Francoise Avril
Emmanuelle Pareze et Jacques Insermini
Gilbert Servien et Jean Louis Vattier
Karine Gambier et Jacques Insermini
Marie Christine Chireix et Jacques Insermini
Emmanuelle Parèze Juliette de Courval Jacques Insermini Alex de Courval Marie-Christine Chireix Armelle Boutin Gilbert Servien Richard Sadler Karine Gambier Patricia Jean Guérin Alain Jean-Louis Vattier Arnold Johnny Wessler le président de l'URSS Cécile Carol Ninotchka / Linda Françoise Avril une fille du film Carole Gire une fille du film
Autre titre :
- LA DERNIERE NUIT (version soft)
Réalisation : Claude Mulot (sous le nom de Frédéric Lansac)
Scénario : Claude Mulot
Chef opérateur : Roger Fellous
Assistant opérateur : Jean-Jacques Boulhon
Montage : Gérard Kikoïne
Assistants montage : Martine Bouilliet et Pitof
Musique : Jean-Pierre Pourret
Assistants réalisateur : Didier Philippe-Gérard (comme Michel Barny) et Pierre B. Reinhard
Script : Muriel Bussi
Régie : Daniel Bellus
Photographe plateau : Alain Venisse
Directeur de production : Henry Dutrannoy
Production : Cinéma Plus
Distribution : Alpha France
Sortie le 1 septembre 1976
Unis dans une ultime partouze, quatre hommes et trois femmes vivent leur dernière nuit enfermés dans un appartement des beaux quartiers parisiens. Au dehors, la troisième guerre mondiale bat son plein. Le monde s’achemine inéluctablement vers l’apocalypse nucléaire.
Tout a commencé vingt-quatre heures plus tôt au cours d’une conversation téléphonique entre les présidents des deux super puissances. Le ton est monté lorsque le premier soviétique a osé critiquer vertement le dernier succès du cinéma américain, « une histoire idiote de clitoris au fond de la gorge ». Un affront de trop pour le président américain, fervent défenseur d’Hollywood et grand admirateur de Linda, sa nouvelle vedette. Après quelques heures de combats, la moitié de la population mondiale a déjà disparu. Dans un Paris miraculeusement encore debout, Richard Sadler, chantre de l’ordre moral et des bonnes moeurs, lance sa dernière chronique au micro de la radio nationale. Ses avertissements n’ont pas été entendus ; érotisme et pornographie ont transformé le monde en un vaste bordel et amené l’humanité au seuil de l‘abyme… Alors que le chaos gagne la ville, Alex de Courval, patron d’une chaîne de restaurants autoroutiers, mène ses affaires avec son intransigeance habituelle, sous le regard énamouré de Mlle Boutin, sa très prude secrétaire. Alain, le fils d’Alex, profite des leçons très particulières de Patricia, sa professeur d’anglais. Juliette, la femme d’Alex, et Arnold, le fidèle domestique, se préparent à accueillir ses invités au repas du soir…
CRITIQUE(S)
« Porno d’anticipation, c’est rare. Pour ambitieux qu’apparaisse le sujet, la réalisation n’en demeure pas moins médiocre et la tentative évidente de créer un climat échoue lamentablement par l’adjonction maladroite de quelques inserts en noir et blanc des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. » - Gilles Dagneau, La Saison cinématographique 1977.
« Le point culminant de l’œuvre de Frédéric Lansac et l’une des fortes productions d’Alpha France. Lansac aboutit ici à la synthèse parfaite de ses thématiques (…) Les meilleurs collaborateurs de l’âge d’or d’Alpha France occupent les postes-clés du générique. Les acteurs sont étonnants de vérité. (…) Emmanuelle Parèze interprète l’un de ses plus beaux rôles. Le personnage d’Armelle (…) est également mémorable. Les gros plans de chacun des participants lors de la séquence finale, alors que tout est consommé, leur confère l’innocence retrouvée, une sorte de réconciliation entre eux et le monde. » - Francis Moury, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017.