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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Suzanne Privat Marie-Laure de Valen Maurice Lagrenée le Bosco Louis Leubas Talmin, dit Edmond Le Bachelier Emile Keppens le capitaine Pierre de Valen Jeanne Marie-Laurent Marie de Valen Marie Dorly Marion, la gouvernante Marc Gérard le savetier Tiron Henry Duval Jacques de Valen Valentine Petit la dame de Nice René Navarre le commissaire
Document sans nom
Réalisation : Léonce Perret
Scénario : Léonce Perret
Image : Georges Specht
Décors : Robert-Jules Garnier
Production : Société des établissements Léon Gaumont
Distribution : Comptoir-Ciné-Location
Durée : 124 minutes (version restaurée de 1992)
Sortie le 3 octobre 1913 (Gaumont-Palace et Tivoli)
Restauration de 1992 dirigée par Pierre Philippe pour Gaumont, avec le concours de La Cinémathèque française
Le capitaine Pierre de Valen est envoyé en mission de « pacification » au Maroc. Il confie son épouse Marie et la petite Marie-Laure aux bons soins de son frère Jacques. Arrive la nouvelle tant redoutée. Pierre de Valen a été tué au combat. Brisée par le chagrin, Marie meurt peu après. Jacques de Valen est à son tour appelé à prendre un commandement en extrême-orient. La petite Marie-Laure est conduite dans un pensionnat où elle subit les quolibets de ses camarades et les brimades de ses professeurs. Elle saisit la première occasion pour s’enfuir et tombe entre les mains d’un mauvais garçon. Talmin, « le bachelier » cache son otage chez Tiron, un savetier alcoolique. Là, elle reçoit le soutien du jeune commis, « le Bosco », qui la prend sous sa protection. Des mois passent avant que les journaux fassent écho du retour miraculeux du capitaine de Valen. Talmin réclame aussitôt une rançon…
CRITIQUES :
« Sur un scénario banal, qui démarque LES DEUX ORPHELINES et y mêle quelques épisodes chauvins, Léonce Perret a su conduire un récit souple et vif en employant un vocabulaire cinématographique extrêmement raffiné : contre-jours, gros-plants, contre-plongées, mouvements d’appareil et mille autre innovations sont utilisées par lui avec un brio qui contraste avec le classique dépouillement de Feuillade et un certain primitivisme alors latent chez Griffith. » - Georges Sadoul, 1950
« Toujours à la recherche d’une forme cinématographique détachée de ses ascendances foraines, Léonce Perret profite ici d’un scénario feuilletonesque l’assurant de la bienveillance de son producteur pour en tirer profit à maintes reprises et se livrer à des inventions formelles qui étonneront un Georges Sadoul pourtant peu enclin à quelque sympathie envers le cinéaste. Celles-ci éclatent véritablement avec la seconde partie du film, le voyage à Nice, où Léonce Perret semble s’ébattre dans une joie de « faire du cinéma » dont nous ressentons aujourd’hui encore les ondes. L’extraordinaire cinégénie de l’errance du Bosco-Maurice Lagrénée dans la ville et sur la promenade des Anglais rejoint alors celle du retour triomphal de la colonie du capitaine de Valen-Émile Keppens et de l’épisode de l’internat où souffre la pauvre orpheline Marie-Laure. On songe dans ces moments cinématographiques privilégiés à quelque approche d’un « réalisme poétique » que va connaître plus tard le cinéma français et, malgré le contexte réactionnaire où baigne L’ENFANT DE PARIS, aux réussites futures d’un Duvivier, d’un Carné ou d’un Vigo. » Présentation du film, coffret Gaumont - Le Cinéma premier 1897-1913, Gaumont vidéo, 2008
« (…) un scénario de roman-feuilleton, dû à Perret en personne, peut-être lointainement inspiré des DEUX ORPHELINES d’Adolphe Dennery (…) Malgré cette trame mélodramatique à souhait, L’ENFANT DE PARIS a trouvé grâce devant l’histoire en raison de qualités de construction dramatique et de mise en scène longtemps insoupçonnées dans les films français de cette époque, et qui ont valu à Léonce Perret d’être parfois comparé - à son avantage - à Griffith lui-même. » - Pierre Lherminier, Annales du cinéma français ; Les voies du silence 1895-1929, Nouveau Monde éditions, 2012
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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Jeanne Marie Laurent et Henry Duval
Suzanne Privat et Maurice Lagrenee
Suzanne Privat et Jeanne Marie Laurent
X2 l institutrice du pensionnat
Suzanne Privat Marie-Laure de Valen Maurice Lagrenée le Bosco Louis Leubas Talmin, dit Edmond Le Bachelier Emile Keppens le capitaine Pierre de Valen Jeanne Marie-Laurent Marie de Valen Marie Dorly Marion, la gouvernante Marc Gérard le savetier Tiron Henry Duval Jacques de Valen Valentine Petit la dame de Nice René Navarre le commissaire
Réalisation : Léonce Perret
Scénario : Léonce Perret
Image : Georges Specht
Décors : Robert-Jules Garnier
Production : Société des établissements Léon Gaumont
Distribution : Comptoir-Ciné-Location
Durée : 124 minutes (version restaurée de 1992)
Sortie le 3 octobre 1913 (Gaumont-Palace et Tivoli)
Restauration de 1992 dirigée par Pierre Philippe pour Gaumont, avec le concours de La Cinémathèque française
Le capitaine Pierre de Valen est envoyé en mission de « pacification » au Maroc. Il confie son épouse Marie et la petite Marie-Laure aux bons soins de son frère Jacques. Arrive la nouvelle tant redoutée. Pierre de Valen a été tué au combat. Brisée par le chagrin, Marie meurt peu après. Jacques de Valen est à son tour appelé à prendre un commandement en extrême-orient. La petite Marie-Laure est conduite dans un pensionnat où elle subit les quolibets de ses camarades et les brimades de ses professeurs. Elle saisit la première occasion pour s’enfuir et tombe entre les mains d’un mauvais garçon. Talmin, « le bachelier » cache son otage chez Tiron, un savetier alcoolique. Là, elle reçoit le soutien du jeune commis, « le Bosco », qui la prend sous sa protection. Des mois passent avant que les journaux fassent écho du retour miraculeux du capitaine de Valen. Talmin réclame aussitôt une rançon…
CRITIQUES :
« Sur un scénario banal, qui démarque LES DEUX ORPHELINES et y mêle quelques épisodes chauvins, Léonce Perret a su conduire un récit souple et vif en employant un vocabulaire cinématographique extrêmement raffiné : contre-jours, gros-plants, contre-plongées, mouvements d’appareil et mille autre innovations sont utilisées par lui avec un brio qui contraste avec le classique dépouillement de Feuillade et un certain primitivisme alors latent chez Griffith. » - Georges Sadoul, 1950
« Toujours à la recherche d’une forme cinématographique détachée de ses ascendances foraines, Léonce Perret profite ici d’un scénario feuilletonesque l’assurant de la bienveillance de son producteur pour en tirer profit à maintes reprises et se livrer à des inventions formelles qui étonneront un Georges Sadoul pourtant peu enclin à quelque sympathie envers le cinéaste. Celles-ci éclatent véritablement avec la seconde partie du film, le voyage à Nice, où Léonce Perret semble s’ébattre dans une joie de « faire du cinéma » dont nous ressentons aujourd’hui encore les ondes. L’extraordinaire cinégénie de l’errance du Bosco-Maurice Lagrénée dans la ville et sur la promenade des Anglais rejoint alors celle du retour triomphal de la colonie du capitaine de Valen-Émile Keppens et de l’épisode de l’internat où souffre la pauvre orpheline Marie-Laure. On songe dans ces moments cinématographiques privilégiés à quelque approche d’un « réalisme poétique » que va connaître plus tard le cinéma français et, malgré le contexte réactionnaire où baigne L’ENFANT DE PARIS, aux réussites futures d’un Duvivier, d’un Carné ou d’un Vigo. » Présentation du film, coffret Gaumont - Le Cinéma premier 1897-1913, Gaumont vidéo, 2008
« (…) un scénario de roman-feuilleton, dû à Perret en personne, peut-être lointainement inspiré des DEUX ORPHELINES d’Adolphe Dennery (…) Malgré cette trame mélodramatique à souhait, L’ENFANT DE PARIS a trouvé grâce devant l’histoire en raison de qualités de construction dramatique et de mise en scène longtemps insoupçonnées dans les films français de cette époque, et qui ont valu à Léonce Perret d’être parfois comparé - à son avantage - à Griffith lui-même. » - Pierre Lherminier, Annales du cinéma français ; Les voies du silence 1895-1929, Nouveau Monde éditions, 2012
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
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